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Message par rachid_as Mar 31 Jan - 11:23

Slovaquie, Départ du sélectionneur Weiss

International -News - Page 24 1576584%5fmedium

La Fédération slovaque de football (SFZ) a annoncé lundi à Bratislava s'être mise d'accord avec le sélectionneur Vladimir Weiss sur la fin prématurée de son contrat initialement valable jusqu'en 2014.

"Je voudrais remercier Vladimir Weiss pour tout ce qu'il a fait pour le football slovaque", a déclaré le président de SFZ, Jan Kovacik, dans un compte rendu publié sur le site de la fédération (www.futbalsfz.sk).

Le texte ne donne aucune explication concrète de cette décision.

Artisan de l'aventure historique de son équipe au Mondial-2010, Vladimir Weiss, en poste depuis 2008, était sous le feu des critiques depuis l'échec en qualification pour l'Euro-2012 en Pologne et en Ukraine.

Pour leur première participation en phase finale d'une Coupe du monde, les Slovaques ont atteint en 2010 les 8e de finale, avant de s'incliner devant les Pays-Bas, futurs finalistes. L'équipe de Weiss a pu notamment se targuer d'avoir battu (3-2) l'Italie, champion du monde 2006.

L'ancien international (19 fois sous les couleurs de la Tchécoslovaquie et douze fois sous celles de la Slovaquie) conserve son poste d'entraîneur du Slovan Bratislava, 2e au classement provisoire du Championnat national au terme de sa 18e journée.

Les techniciens tchèques Jozef Chovanec (ex-Sparta Prague) et Pavel Vrba (Viktoria Pilsen) sont le plus souvent cités par la presse comme ses successeurs potentiels.

Fifa.com (30/01/2012)
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Message par rachid_as Jeu 2 Fév - 9:09

Décès de l'ancien international tchécoslovaque Ladislav Kuna
Ladislav Kuna, ancien milieu de terrain du Spartak Trnava et de l'équipe de Tchécoslovaquie, est décédé mercredi matin à Bratislava à l'âge de 64 ans, des suites d'une longue maladie, a annoncé son ancien club de football.

Sacré meilleur joueur de la Tchécoslovaquie en 1969, "Laco" Kuna a été membre de la sélection du monde lors du match d'adieu du légendaire gardien de but russe Lev Yachine, le 27 mai 1971 devant 100.000 spectateurs au stade de Loujniki à Moscou (2-2).

Doté d'une technique fine, ce joueur élégant a été la figure de proue du Spartak Trnava, à l'époque cinq fois champion de l'ex-Tchécoslovaquie (1968, 1969, 1971, 1972, 1973) et demi-finaliste de la Coupe d'Europe des Clubs champions 1968/69 (0-3, 2-0 face à l'Ajax Amsterdam).

Kuna, qui a joué la Coupe du monde 1970 au Mexique, a disputé 47 sélections sous le maillot de la Tchécoslovaquie (9 buts), de 1966 à 1974.

Il a également porté le maillot du club autrichien Admira Wacker Modling, avant de devenir entraîneur en Slovaquie (DAC Dunajska Streda, Podbrezova, Spartak Trnava), puis officiel au sein de la Fédération slovaque (SFZ).

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Message par rachid_as Mar 7 Fév - 12:36

Copa Libertadores : Les champions entrent en scène

International -News - Page 24 1578039_medium

Cette semaine débute la phase de groupes de la 53ème édition de la Copa Libertadores, qui mettra aux prises les 32 meilleures formations d’Amérique du Sud. Leur objectif : décrocher le sésame pour la Coupe du Monde des Clubs de la FIFA. En première journée, cinq anciens lauréats de la compétition lanceront leur campagne dans l’espoir de détrôner le Santos de Neymar et consorts. Il s’agit des Brésiliens de Vasco da Gama et de l’Internacional Porto Alegre, des Argentins de Vélez Sarsfield, des Uruguayens de Nacional et des Paraguayens d’Olimpia. Petit avant-goût des festivités...

L’affiche
Vasco da Gama (Brésil) - Nacional (Uruguay)
Groupe 5 - Mercredi 8 février, 21h00 (heure locale) - Estadio São Januario

"En route vers le deuxième titre" : voici le slogan choisi par Vasco de Gama pour faire tourner sa billetterie à plein régime. Après 11 ans d’absence sur la scène continentale, le club carioca recevra le Nacional de Montevideo dans ce qui sera l’unique choc entre deux anciens vainqueurs de la compétition cette semaine. Les Brésiliens, sacrés en 1998, s’appuieront sur l’un des protagonistes de leur campagne victorieuse : le maître ès coups francs Juninho Pernambucano, élevé au rang d’icône sous le maillot de l’Olympique Lyonnais.

Vainqueurs de la Coupe du Brésil, finalistes du championnat du Brésil et demi-finalistes de la dernière Copa Sudamericana, les protégés de Cristóvão Borges s’efforceront de poursuivre leur série de matches sans défaite, initiée début 2012, face au Nacional de Marcelo Gallardo. L’ancien Monégasque, qui avait raflé la Supercopa Sudamericana 1997 au stade São Januario sous le maillot de River Plate, a été titré dès sa première saison en tant qu’entraîneur. Il comptera sur Álvaro Recoba pour soulever à nouveau le trophée qu’il avait remporté avec les Millonarios en 1996.

À la une
Parmi les neuf autres rencontres programmées, on suivra avec un intérêt particulier les débuts de l’Internacional Porto Alegre, double champion d’Amérique du Sud. Après être passés par la phase de repêchage, les Colorados seront favoris à domicile face aux Péruviens de Juan Aurich dans le Groupe 1. Mais les premiers pas d’autres anciens champions seront scrutés avec attention. Vélez Sarsfield, qui s’est adjoint les services de Federico Insúa et Mauro Óbolo, rendra visite aux coriaces Uruguayens du Defensor Sporting dans le cadre du Groupe 7. Dans le Groupe 2, les Paraguayens d’Olimpia, titrés en 1979, 1990 et en 2002, iront défier les Équatoriens d’Emelec.

Le joueur à suivre
Andrés D’Alessandro (Internacional)
Le brillant milieu argentin, sacré meilleur joueur sud-américain il y a deux ans, a une nouvelle fois été décisif en marquant devant Once Caldas en repêchage. Il n’aspire qu’à une chose : rééditer les exploits qui avaient permis à son club de décrocher la Copa Libertadores en 2010. Après avoir décliné l’offre mirobolante d’un club chinois pour rester au Brésil, le numéro 10 voudra montrer la voie face à Juan Aurich en affichant le niveau de jeu qui a fait de lui un sérieux prétendant à l’Albiceleste.

Le saviez-vous ?
8 des 20 équipes qui entreront en lice cette semaine n’ont pas participé à l’édition 2011 : Arsenal, Defensor Sporting, Chivas, Vasco da Gama, Nacional (Paraguay), Juan Aurich, Olimpia et Cruz Azul.

Entendu…
"Nous n’avons toujours pas digéré notre élimination en quart de finale de la dernière Copa Libertadores. Notre équipe est compétitive et nous avons renforcé notre effectif. Nous ne comptons donc pas nous arrêter en phase de groupes cette année" - Jorge Ormeño, milieu de terrain de l’Universidad Católica

Le programme complet
Mardi 7 février
Fluminense (BRA) - Arsenal (ARG)
Defensor Sporting (URU) - Vélez Sarsfield (ARG)
Chivas (MEX) - Deportivo Quito (ECU)

Mercredi 8 février
Vasco da Gama (BRA) - Nacional (URU)
Libertad (PAR) - Alianza Lima (PER)
Nacional (PAR) - Cruz Azul (MEX)

Jeudi 9 février
Inter (BRA) - Juan Aurich (PER)
Emelec (ECU) - Olimpia (PAR)
Universidad Católica (CHI) - Bolívar (BOL)
U. Española (CHI) - Junior (COL)

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Message par rachid_as Mar 14 Fév - 14:36

L'entraîneur de la Nouvelle-Zélande prolongé

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L'entraîneur de la Nouvelle-Zélande Ricki Herbert a prolongé son contrat jusqu'à la fin de la campagne du prochain mondial, en 2014, a annoncé la Fédération néo-zélandaise de football mardi.

Herbert, en poste depuis 2005, établira, s'il va au bout de son nouveau contrat, un nouveau record de durée pour un entraîneur des "All White".

La Nouvelle-Zélande fut la seule équipe invaincue au Mondial-2010 en Afrique du Sud, avec trois matches nuls au 1er tour, insuffisant cependant pour atteindre les huitièmes de finale.

Pour se se qualifier pour le Mondial-2014, la Nouvelle-Zélande devra terminer première des qualifications zone Océanie, puis remporter un barrage en match aller-retour contre l'équipe ayant terminé quatrième du groupe Concacaf (Amérique Centrale, Amérique du Nord et Caraïbes).

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Message par rachid_as Lun 20 Fév - 10:19

Pelé : "Je suis né pour le football"

International -News - Page 24 1581371_FULL-LND

Il a remporté à lui seul trois Coupes du Monde de la FIFA™ en tant que joueur. À 71 ans, Pelé aimerait en gagner une autre, cette fois comme ambassadeur de Brésil 2014. O Rei nous parle de ce grand rendez-vous qu'il attend avec beaucoup d'émotion… et d'attention pour cette Seleção qui lui tient tellement à cœur.

FIFA.com a eu l'occasion de discuter avec la légende de l'histoire du football au sujet du prestigieux événement qui se prépare dans son pays natal et de l'équipe qui sera amenée à défendre les couleurs brésiliennes devant son public.


Pelé, quel est votre principal sentiment en ce moment par rapport à la Coupe du Monde de la FIFA, Brésil 2014™ ?
C'est sans aucun doute un moment très spécial et très important pour moi. La Coupe du Monde arrive enfin dans mon pays. J'ai apporté mon soutien à l'organisation de ce tournoi en Corée et au Japon, en Afrique du Sud et aux États-Unis où, soit dit en passant, on a assisté à l'une des éditions les mieux organisées de l'épreuve. Aujourd'hui, c'est le tour de mon pays. Je veux faire partie de l'équipe, même si je n'ai aucune chance d'entrer sur le terrain (rires).

Quelles sont les attentes du peuple brésilien ?
Le Brésil respire le football. Il vit pour le football. Les attentes et les ambitions sont très grandes. Tout le monde sait qu'il y a eu quelques problèmes au début, mais les solutions ont été trouvées. Tout a été réglé. La Présidente Dilma Rousseff travaille dur pour que ce tournoi soit une réussite. Aujourd'hui, tout le monde tire dans le même sens. Ce sera une grande opportunité, pas seulement d'un point de vue footballistique. Le Brésil doit montrer toutes ses qualités. Beaucoup de visiteurs viendront chez nous et nous devrons en profiter pour grandir en tant que pays. Nous vivons une période extrêmement positive sur le plan économique, mais nous devons profiter de l'occasion pour aller encore plus loin.

Parlons de la Seleção. Elle comptera sur des jeunes joueurs comme Neymar et Paulo Henrique Ganso. Ne risque-t-il pas d'y avoir un peu trop de pression sur eux ?
Ça dépend de ce que vous entendez par "jeune". Ils ont 20 ans. Moi, j'ai joué ma première Coupe du Monde à 17 ans. Ce ne sont plus des enfants (rires). La pression est grande, car ce sont les stars du moment. Au-delà des individualités, le plus important est que la sélection fonctionne comme équipe. Le Brésil a toujours eu de grands joueurs, que ce soit au pays ou à l'étranger. Ce qu'il faut, c'est savoir coordonner tous ces talents. Il y a encore du temps... Dans la dernière Coupe du Monde à laquelle j'ai participé, en 1970, il y avait de très grands noms dans l'équipe du Brésil : Rivelino, Tostao, Pelé... Mais surtout, nous étions très bien organisés, il y avait un gros travail d'équipe. Le groupe était très fort. Je crois que c'est cela qui a été la clé de notre succès.

Aujourd'hui, avez-vous le sentiment de travailler dans la bonne direction ?
J'espère bien, oui ! Nous avons confiance dans l'entraîneur et nous lui laissons le temps de mettre en place sa philosophie. Si vous changez de technicien, alors il y aura pas mal de changements de joueurs, ce qui n'est pas bon. Nous ne devons jamais oublier que le Brésil aura une grande responsabilité. Il jouera à domicile. Le public sera très exigeant.

Il faudra des joueurs expérimentés pour supporter un tel niveau d'exigence. Avez-vous des noms en tête ?
Oui, mais il reste encore deux ans. C'est un travail à long terme. Il est important de commencer avec un plan sérieux et beaucoup de discipline. Les joueurs doivent s'habituer à travailler ensemble. Les exemples récents sont là pour le prouver. Les Pays-Bas, l'Espagne, Barcelone, toutes ces équipes réussissent car elles sont composées de joueurs qui évoluent ensemble depuis longtemps.

Parlons de Barcelone justement. Le Barça a facilement battu Santos en finale de la Coupe du Monde des Clubs de la FIFA au Japon. La différence de niveau entre les deux équipes vous a-t-elle surpris ?
Pas tant que ça, à vrai dire. Barcelone aujourd'hui est comme le Santos de mon époque, ou comme le Benfica, l'Ajax, l'AC Milan ou le Real Madrid dans leurs meilleures années. Toutes ces équipes ont été la référence du moment. Le point commun entre elles, c'est qu'à leur apogée, elles étaient formées de joueurs qui étaient ensemble depuis longtemps. Prenez Barcelone. Cette équipe fournit l'ossature de la sélection espagnole. Il y a un lien direct entre les succès de Barcelone et ceux de l'Espagne. C'était la même chose à l'époque du grand Ajax, qui a coïncidé avec la meilleure équipe des Pays-Bas. Pareil pour Santos et le Brésil.

Le jeu du Barça annonce-t-il le football de demain ?
Les gens qui aiment le football veulent voir du spectacle. De ce point de vue, oui, j'espère que c'est le football du futur, un football où la technique prendra le pas sur le physique. Regardez, même l'Allemagne pratique aujourd'hui un football très technique. C'est le football que tout le monde veut voir, un jeu où c'est le ballon qui se déplace le plus, pas les joueurs. Pour y arriver, il faut une équipe très organisée. Aujourd'hui, c'est le Barça. À mon époque, c'était Santos… J'ai eu beaucoup de chance.

Plus que de la chance, vous avez surtout eu du talent…
Mon père m'a dit plusieurs fois : "Tu es né pour jouer au football. Tu as un don pour cela. Mais si tu ne te prépares pas, si tu ne t'entraînes pas, si tu ne répètes pas les gestes, tu seras un footballeur moyen". Il avait raison. Cela dit, c'est vrai que je suis né pour le football. Comme Beethoven est né pour la musique ou Michel-Ange pour la peinture.

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Message par rachid_as Mar 21 Fév - 11:01

Jankulovski raccroche les crampons

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L'ex-défenseur international tchèque Marek Jankulovski du Banik Ostrava (1re div. tchèque), 34 ans, a annoncé lundi qu'il mettait fin à sa carrière, en raison d'une blessure récurrente au genou gauche.

"La fin est certes amère, mais je suis tout de même satisfait de ce que j'ai réussi à faire", a déclaré Jankulovski, médaillé de bronze à l'Euro-2004 et vainqueur de la Ligue des Champions 2007 sous les couleurs de l'AC Milan.

Formé au Banik Ostrava, Jankulovski a regagné ce club en octobre dernier après onze saisons passées dans la péninsule italienne (Naples, Udinese et AC Milan).

Il a toutefois été éloigné des terrains depuis une nouvelle rupture du ligament antérieur du genou gauche, subie lors du premier match pour le club tchèque après seulement sept minutes de jeu.

Sacré meilleur footballeur tchèque de l'année en 2007, Jankulovski totalise 78 sélections en équipe de République tchèque (11 buts) en 2000-2009.

Il a notamment participé à l'Euro-2000 et à l'Euro-2004 (demi-finale) ainsi qu'au Mondial-2006.

Jankulovski a aussi annoncé mardi qu'il allait devenir conseiller sportif de la présidence du Banik Ostrava, champion national 1976, 1980, 1981 et 2003, en proie actuellement à une profonde crise.

"Le travail d'entraîneur ne m'attire pas beaucoup, mais j'aimerais transmettre mon expérience aux jeunes, ici à Ostrava", a-t-il confié.

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Message par rachid_as Mer 22 Fév - 13:00

Ukraine : Blokhin prolongé jusqu'en 2014

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Le contrat du sélectionneur de l'Ukraine, Oleg Blokhin a été prolongé de trois années supplémentaires jusqu'à la Coupe du Monde 2014, a indiqué la Fédération ukrainienne de football, mercredi.

L'entraîneur de 59 ans, donc le contrat devait initialement expirer après l'Euro-2012 que l'Ukraine co-organise avec la Pologne, présidera donc aux destinées de la sélection jusqu'au Mondial-2014 au Brésil.

Blokhin, 112 sélections et 42 buts avec l'URSS, a déjà été à la tête de l'équipe d'Ukraine entre novembre 2003 et décembre 2007.

Il a notamment conduit l'équipe emmenée par l'attaquant-star Andriy Chevtchenko jusqu'en quarts de finale du Mondial-2006, où elle s'était inclinée 3-0 face aux futurs vainqueurs italiens.

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Message par rachid_as Mar 28 Fév - 12:16

Cech élu meilleur footballeur tchèque 2011

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Petr Cech, gardien de but de Chelsea (1re div. anglaise), a été sacré meilleur footballeur tchèque 2011, à la suite d'un vote des joueurs, entraîneurs, officiels et journalistes, dont les résultats ont été dévoilés lundi à Prague.

Agé de 29 ans, Cech a devancé sur le podium les milieux de terrain Petr Jiracek (Wolfsburg, 1re div. allemande) et Tomas Rosicky (Arsenal, 1re div. anglaise).

Le portier des "Blues" et de l'équipe nationale (88 sélections depuis 2002) avait déjà remporté le trophée de meilleur joueur de son pays en 2005, 2008, 2009 et 2010.

Qualifiés pour l'Euro-2012 en Pologne et en Ukraine, les Tchèques rencontreront dans la poule A la Russie (8 juin), la Grèce (12 juin) et la Pologne (16 juin).

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Message par rachid_as Mar 28 Fév - 12:17

Skrtel, meilleur joueur slovaque 2011

International -News - Page 24 1135584_medium

Le défenseur de Liverpool (1re div. anglaise), Martin Skrtel, a été élu meilleur footballeur slovaque pour l'année 2011, au terme d'une enquête dont les résultats ont été publiés lundi à Trnava (ouest de la Slovaquie).

Agé de 27 ans, Skrtel a notamment devancé le milieu de Naples (1re div. italienne) Marek Hamsik et le milieu de Genoa (1re div. italienne) Juraj Kucka.

Déjà lauréat de la même enquête en 2007 et 2008, Skrtel a rejoint les "Reds" en janvier 2008, après avoir passé quatre saisons au Zenith St Pétersbourg (1re div. russe), vainqueur de la Coupe de l'UEFA en 2008.

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Message par rachid_as Mer 29 Fév - 13:18

Franco prend le taureau par les cornes

International -News - Page 24 1084548_medium

Quand on pense aux principales références offensives des dernières années en équipe du Mexique, le nom de Guillermo Franco figure parmi les premiers cités. Présent à Allemagne 2006 et à Afrique du Sud 2010, le buteur d’origine argentine a porté pendant sept ans la tenue tricolore.

Dix ans après son arrivée à Monterrey, fort d’un séjour de quatre ans sur le Vieux Continent, Guille retrouve le Mexique après un bref passage à Vélez Sarsfield, pour défendre les couleurs de Pachuca. Malgré les résultats décrochés sur le terrain, rien n’a jamais été simple pour l’attaquant, qui a essuyé une salve de critiques de la part de la presse et des supporters au retour d’Afrique du Sud 2010. FIFA.com a évoqué toutes ces questions avec lui.

Après avoir quitté en 2002 son pays natal, où il a milité dans les rangs de San Lorenzo, Guillermo Franco a eu l’occasion de rejoindre Vélez après avoir passé six mois sur le carreau au retour d’Afrique du Sud. Mais ce retour aux sources ne lui a pas souri, puisqu’une blessure à l’épaule dès sa première titularisation avec le Fortín l’a rapidement écarté des terrains. Courageux, l’ancien buteur de Villarreal et de West Ham a tout de même réussi à s’affirmer et à vivre "une expérience positive au sein d’un club important avec lequel j’ai pu disputer la Copa Libertadores et la Copa Sudamericana".

Dix ans après
"Le niveau a considérablement chuté", souligne-t-il cependant au moment d'évoquer le niveau du football argentin. "Les équipes ont des problèmes financiers qui les empêchent de garder leurs meilleurs éléments. Cette situation les contraint à vendre très rapidement les jeunes joueurs qui seraient capables de leur donner de bons résultats", poursuit l'attaquant de 35 ans, heureux de son retour sur les terrains aztèques.

De retour sur les terres qui l’ont vu décrocher un titre national avec Monterrey il y a dix ans, Franco avait vu les portes d'El Tri lui être ouvertes par Ricardo La Volpe. Si l’on tient compte de la compétition préliminaire et de la phase finale, il a disputé 15 matches et inscrit 3 buts en Coupe du Monde de la FIFA. "C’est quelque chose de très important et de très positif pour moi", indique-t-il. "Ce n’est pas rien d’avoir pu prendre part à deux Coupes du Monde. Je me sens privilégié, on ne peut pas demander davantage quand on est footballeur."

Malheureusement, les campagnes du Tri n’ont jamais été à la hauteur des attentes des fans, qui l'ont désigné comme l'un des responsables. "Les résultats n’ont pas toujours été à la hauteur des attentes du public et de l’effectif. Nous avons toujours voulu aller plus loin. Je pense qu’on a été un peu injuste avec moi", estime l’attaquant. "Après tout ce qui est arrivé, il fallait trouver un bouc émissaire et c’est tombé sur moi. J’ai payé les pots cassés."

Dernière ligne droite
Franco a tout de même une explication à son statut peu enviable. "Au-delà des performances, les gens ne me voulaient pas parce qu’ils avaient envie de voir Chicharito Hernández. Mais à ce niveau-là, je n’avais aucune prise : les décisions, c’est le staff qui les prenait !", estime Franco, convaincu d’avoir tout donné à Allemagne 2006 et Afrique du Sud 2010, où le Mexique s’est systématiquement fait sortir par son Argentine natale.

Un an et demi plus tard, Franco retrouve le championnat du Mexique pour parcourir la dernière ligne droite de sa carrière dans les rangs de Pachuca. Sans aucune appréhesion envers les supporters aztèques. "Indépendamment des résultats d’Afrique du Sud 2010, au Mexique, j’ai rencontré des gens merveilleux. J’ai toujours le même amour et la même affection pour ce pays", annonce-t-il.

Quels rêves nourrit-il encore, alors qu’il s’apprête à faire ses derniers pas de footballeur professionnel ? "J’aimerais avoir la chance de jouer une Coupe du Monde des Clubs. Les équipes qui y participent ont gagné quelque chose d’important, donc j’ai très envie d’y être. Je sais qu’il me reste peu de temps, que je vis les dernières saisons de ma carrière, mais j’aimerais vraiment pouvoir prendre part à cette épreuve".

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Message par rachid_as Jeu 1 Mar - 10:49

Blanc : "Le groupe se resserre"

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Le sélectionneur de l'équipe de France Laurent Blanc a affirmé mercredi que les joueurs présents sur la pelouse lors de la victoire de prestige contre l'Allemagne (2-1) avaient marqué des points dans l'optique de l'Euro-2012 et que le groupe était en train de se "resserrer".

Qu'est-ce qui vous le plus plu, le résultat ou la manière ?
J'ose dire les deux mais ça a été un beau match de football. J'ai pris énormément de plaisir à le suivre. C'était un match ouvert. On avait bien étudié le jeu de l'Allemagne. On était unanime pour louer la valeur offensive de cette équipe mais on avait décelé des faiblesses défensives. J'ai pris énormément de plaisir à suivre le match et quand on gagne un match, le plaisir est décuplé.

Est-ce le meilleur match de l'équipe de France depuis que vous êtes à sa tête ?
Cela fait partie des bons matches mais notre match référence reste la Bosnie, qualificatif pour l'Euro. On manquait de régularité dans les performances. Là, après une bonne première mi-temps, on a aussi fait une très bonne deuxième période, ça veut dire qu'on peut hausser notre niveau de jeu.

Debuchy et Giroud ont-ils marqué des points ?
Certainement. Quand tu es dans une équipe qui bat l'Allemagne et que tes performances sont bonnes, c'est très bien pour les joueurs concernés. On nous avait reproché de ne pas jouer en équipe. Ce soir, on a joué avec un esprit collectif remarquable. Cela se resserre pour l'Euro et ceux qui étaient là ce soir ont marqué des points.

Cette victoire peut-elle accélérer votre prolongation de contrat ?
Je ne suis pas dans cette optique, ça fait plaisir que l'équipe ait gagné mais ça ne change pas le travail qu'on a à faire pour l'Euro et pour rééditer cela en match de compétition, ce que la France n'a pas fait depuis longtemps.

Ce genre de victoires amène plus de confiance...
Je me dis que la confiance est augmentée après la production des joueurs. J'avais dit aux joueurs qu'on pouvait gagner ce match. On est exigeant avec ces joueurs parce que nos dernières sorties n'avaient pas été bonnes, mais on savait qu'on pouvait être meilleur.

En mars 2010, la France s'était inclinée contre l'Espagne avant de sombrer au Mondial. Ce succès peut-il avoir l'effet inverse ?
D'ici le mois de mai, il va se passer des choses. J'ai dit aux joueurs de rester en très bonne santé. Des victoires, c'est mieux que des défaites pour le capital confiance. C'est mieux de gagner en Allemagne que d'être dominé mais l'impact s'arrête là.

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Message par rachid_as Jeu 1 Mar - 10:59

La presse allemande s'inquiète

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La presse allemande était critique jeudi envers son équipe nationale, jugée "trop verte" pour remporter le titre à l'Euro, à l'image de la couleur des maillots portés lors de sa défaite face à la France (2-1) en match amical, mercredi soir.

"Nous sommes encore trop verts pour le titre", s'est exclamé Bild, quotidien le plus lu d'Allemagne qui pointait notamment "la jeunesse et l'inexpérience" de la défense de la Mannschaft.

"Avant tout, c'est la défense qui pose problème", explique le journal, pointant la contre-performance de Boateng, Hummels, Badstuber et Aogo qui, à eux quatre, "ne totalisent que 62 sélections".

"Jogi (surnom du sélectionneur Joachim Löw), doit-on s'inquiéter au sujet de l'Euro ?" s'interrogeait également Bild.

"Faux départ pour une année de Championnat d'Europe", titrait de son côté le bi-hebdomadaire spécialisé Kicker, ajoutant: "Oups, cette équipe est donc bien vulnérable".

Le magazine mettait en avant le "manque de chance" des Allemands, qui ont laissé passer nombre d'occasions en première période, et le "sang-froid glacial" des Français au moment de conclure, à l'image d'Olivier Giroud qui a glissé le ballon entre les jambes du gardien Tim Wiese sur le premier but.

Le journal soulignait qu'un certain nombre de cadres de l'équipe nationale allemande, comme le capitaine Philipp Lahm ou le milieu de terrain Bastian Schweinsteiger, avaient cruellement manqué face à la France.

Mais le plus bel hommage aux Bleus vient du Süddeutsche Zeitung qui écrit que la France a gagné "avec les moyens de son modèle".

"Les hôtes ont joué comme l'Allemagne nous a habitués à le faire: rapidement, en mettant une grosse pression et avec de l'ambition dans la technique".

"Ca, Joachim Löw ne l'avait pas prévu: l'Allemagne perd contre la France 2-1", remarquait de son côté le quotidien berlinois Tagespiegel qui plaignait le gardien N.2 de la Mannschaft, Tim Wiese, qualifié de "sorte d'oiseau de mauvais augure". Lors de ses six sélections, l'équipe nationale n'a jamais gagné.

Le Tagespiegel concluait en rappelant une statistique qui fait mal à l'orgueil allemand: la Mannschaft n'a plus battu la France depuis 25 ans.

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Message par rachid_as Lun 5 Mar - 10:50

Les Sundowns réalisent un festival de buts

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Leur entraîneur Johan Neeskens leur avait demandé de marquer le plus de buts possible, les Mamelodi Sundowns ont suivi la consigne et battu Powerlines FC, une équipe de 4e division, sur le score inhabituel de 24-0, dimanche en 16e de finale de Coupe d'Afrique du Sud.

Les Sundowns, leaders de la première division, ont attendu la septième minute avant d'ouvrir la marque sur le terrain de leur victime à Kimberley, une ville au nord du Cap, mais ont ensuite accéléré la cadence pour mener 10-0 à la pause.

L'addition aurait pû être encore plus lourde, sans deux buts refusés et un tir sur la transversale.

Le milieu de terrain Hlompho Kekana s'est particulièrement mis en évidence dans ce match en réussissant un septuplé, le Zimbabwéen Nyasha Mushekwi marquant six fois et son compatriote Richard Henyekane cinq.

Gardien bon perdant
Le précédent record de la plus large victoire en Coupe d'Afrique du Sud était détenu par AmaZulu, un club de Durban, qui avait gagné deux fois sur le même score de 16-0 en 1976 et 1986.

"Mes instructions étaient de marquer le plus de buts possible", a déclaré à la télévision le Néerlandais Johan Neeskens, finaliste des Coupes du monde 1974 et 1978 avec les Pays-Bas et entraîneur des Sundowns. "Ce résultat est bon pour notre confiance, et ce que j'ai particulièrement apprécié de la part de mon équipe, c'est la sobriété qu'elle a toujours montré malgré sa forte domination", a-t-il ajouté.

Thabang Louw, le gardien criblé de buts du Powerlines FC, a déclaré, souriant après la déroute, qu'il était décidé à apprendre de "cette expérience difficile".

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Message par rachid_as Mer 7 Mar - 14:10

Décès de l'ancien international Smolarek

International -News - Page 24 1595712%5fmedium

L'ancien attaquant international polonais Wlodzimierz Smolarek est décédé à l'âge de 54 ans, a annoncé mercredi la Fédération polonaise de football (PZPN).

"Nous avons perdu un des plus grands joueurs de l'histoire du football polonais", a déclaré à la presse le président de la fédération, Grzegorz Lato.

Smolarek, 60 sélections entre 1980 et 1990, a remporté avec l'équipe de Pologne la médaille de bronze au Mondial de 1982 en Espagne. Il a marqué 13 buts pour l'équipe nationale.

Ancien attaquant de Widzew Lodz, avec qui il a gagné à deux reprises le championnat de Pologne, et du Legia Varsovie, il a joué 199 matches en Première division nationale et marqué 65 buts.

En 1986, il a quitté la Pologne pour l'Eintracht Frankfurt en Allemagne, puis à Feyenoord Rotterdam et au FC Utrecht aux Pays-Bas.

Après sa carrière de joueur, il a entraîné les juniors de Feyenoord, avant d'être chargé par la fédération polonaise de rechercher de jeunes talents.

Son fils Euzebiusz (Ebi) Smolarek est lui aussi international polonais.

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Message par rachid_as Ven 9 Mar - 21:34

Les Sun Kings remettent en jeu leur trône

International -News - Page 24 1551249_medium

La saison dernière, la J-League a connu le dénouement le plus dramatique de ses 19 ans d’histoire. Si les débutants de Kashiwa Reysol ont réussi à ponctuer leur extraordinaire parcours d’un premier titre national, il leur aura fallu supporter la charge lancée par deux autres équipes dans le dernier tiers de la saison. Contre toute attente, Kashiwa a réussi à s’imposer devant Nagoya Grampus Eight et Gamba Osaka, deux équipes autrement plus huppées.

Pour leur première année dans l’élite nippone, les Sun Kings ont décidément accompli une performance extraordinaire. Sous la houlette de Nelsinho et dans le sillage de Jorge Wagner et Leandro Domingues, Reysol a connu une révolution brésilienne qui s’est poursuivie jusqu’au dernier jour de la saison. Il sera difficile de rééditer une telle prestation, notamment compte tenu des renforts nationaux et étrangers enregistrés par les principaux clubs du championnat.

Les géants en reconquête
Devancé d’un point au décompte final, Nagoya Grampus Eight cherchera à renouer avec le succès et à remporter un deuxième titre après celui conquis il y a deux saisons. Dragan Stojkovic, actuel entraîneur et ancien joueur de Nagoya, aborde le championnat en toute confiance, convaincu que son équipe est "parfaite". Avec les internationaux japonais Keiji Tamada, Marcus Tulio Tanaka et Jungo Fujimoto, ainsi qu’avec l’attaquant australien Joshua Kennedy, meilleur buteur de la saison dernière, cette formation a de quoi faire peur...

La troisième force de la saison dernière, Gamba Osaka, fait partie des candidats logiques à la succession de Kashiwa. Concerné par la Ligue des Champions de l’AFC, comme ses deux rivaux, ce club pourrait cependant souffrir pendant la première moitié du championnat. Reste à savoir également si le nouvel entraîneur, le Brésilien Jose Carlos Serrao, parviendra à trouver rapidement les mots pour hisser les champions d’Asie 2008 au sommet du football national. Au sein de son effectif, comparable en qualité et quantité à celui des autres puissances, se distinguent Yasuhito Endo et une nouvelle recrue, la star sud-coréenne Lee Seung-Yeoul.

Le club le plus titré de l’archipel, Kashima Antlers, n’a pas été à la hauteur de sa réputation. Sixième à 22 points du sommet, il n’a jamais pu lutter sérieusement pour décrocher un huitième sacre national. Les rênes du projet de reconstruction ont été confiées au technicien brésilien Jorginho, champion du monde en 1994, qui a passé quatre années au club dans les années 1990. Les Antlers n’ont pas spécialement fait chauffer le chéquier pendant l’intersaison, se contentant d’arracher à Kawasaki Frontale le grand tireur de coups francs Juninho, qui évolue en J-League depuis dix ans.

Nouveaux prétendants
Le succès enregistré la saison dernière par Kashiwa prouve qu’il ne faut écarter aucune équipe, même celles ayant flirté avec la relégation. Urawa Red Diamonds, le club comptant le plus de supporters, a fini la saison avec trois longueurs d’avance sur le premier relégable, mais les objectifs restent très élevés chez le premier club nippon champion d’Asie. Le nouvel entraîneur, Mihailo Petrovic, a obtenu le prêt du défenseur Tomoaki Makino, propriété du FC Cologne, tandis que le milieu de terrain Yuki Abe repart à Saitama après un séjour en Angleterre.

Il convient également de se méfier de Yokohama F Marinos, Sanfrecce Hiroshima et Vegalta Sendai, qui pourraient se révéler plus dangereux qu’il n’y paraît, mais la principale menace pourrait venir d’une équipe inattendue, capable de rééditer le parcours suivi par les Sun Kings...

Car le FC Tokyo, géant endormi qui a remporté le championnat de deuxième division la saison dernière, revient très fort dans la course après avoir bouclé l’année par un succès en Coupe de l’Empereur. Le week-end dernier, le club de la capitale a malmené Kashiwa pendant toute la Supercoupe, avant de décrocher une belle victoire en milieu de semaine contre Brisbane Roar, le champion d’Australie, pour son début en Ligue des champions de l’AFC. Si Kashiwa a réussi à aller au bout la saison dernière, pourquoi pas le FC Tokyo ?

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Message par rachid_as Lun 12 Mar - 10:32

Kahn : "J'ai marqué une ère"

International -News - Page 24 1596543_medium

Faut-il encore présenter Oliver Kahn ? Au cours de sa carrière, le Titan a remporté presque tout ce qu'il est possible de remporter : vice-champion du monde, champion d'Europe, champion d'Allemagne, vainqueur de la Coupe d'Allemagne, vainqueur de la Ligue des champions de l'UEFA, vainqueur de la Coupe Intercontinentale…

A ces titres s'ajoute un nombre impressionnant de distinctions personnelles : meilleur joueur et meilleur gardien de la Coupe du Monde de la FIFA 2002™, gardien de l'année en 1999, 2001 et 2002, gardien européen de l'année en 1999, 2000, 2001 et 2002, autant de récompenses qui montrent la valeur accordée au portier sur la planète football.

Oliver Kahn a raccroché les crampons en mai 2008, après un parcours professionnel de 21 ans et 86 sélections en équipe d'Allemagne, dont 49 comme capitaine. Depuis, contrairement à la plupart de ses anciens coéquipiers, il a presque complètement quitté le monde du football pour se consacrer à d'autres challenges : un travail de commentateur pour la télévision, des études de management, un rôle de dénicheur de talents au Japon… Une chose est sûre, l'ancien joueur de 42 ans n'a pas le temps de s'ennuyer.

En exclusivité pour FIFA.com, Oliver Kahn évoque ses projets d'avenir, ses pronostics pour l'UEFA EURO 2012 et l'actualité du football allemand et international.


Oliver Kahn, presque toutes les questions vous ont déjà été posées. Y a-t-il quelque chose qu'on ne vous a encore jamais demandé ou que vous aimeriez raconter ?
(Rires) Je ne suis pas quelqu'un qui éprouve le besoin de communiquer ou de s'afficher en public en permanence. Je suis donc content qu'il y ait encore des choses que les gens ignorent. On en sait déjà beaucoup sur moi, mais c'est normal quand on a été footballeur professionnel pendant 20 ans et qu'on a été sous les feux des projecteurs.

Depuis votre retraite, savourez-vous cette tranquillité ou cela vous manque-t-il d'occuper le devant de la scène ?
J'ai pris en toute conscience la décision de ne plus trop apparaître en public. Je recherche des défis qui se situent à un tout autre niveau. L'année dernière, j'ai obtenu mon diplôme international en administration des affaires. J'ai créé la Fondation Oliver Kahn, j'ai lancé un site Internet et en plus de mon travail de commentateur pour la télévision, je produis une émission télé spéciale en Asie. Je ne veux pas vivre dans le passé. Je suis plutôt quelqu'un qui cherche de nouveaux défis à relever et de nouveaux objectifs à atteindre.

En janvier dernier, le FIFA Ballon d’Or a été attribué à Lionel Messi pour la troisième fois de suite. Considérez-vous qu'il le méritait et qu'il est le meilleur joueur actuel ?
Messi est sans aucun doute un footballeur très doué, comme un Maradona ou un Pelé. Il joue actuellement dans le meilleur club du monde. Le succès et les titres sont au rendez-vous pour lui et le fait qu'il soit sacré meilleur joueur mondial est une conséquence logique de cette réussite.

Les stars allemandes telles que Mesut Özil ou Bastian Schweinsteiger ne faisaient pas partie du top 10 des joueurs de l'année. Est-ce justifié, à vos yeux ?
Au regard des prestations de l'équipe nationale, un ou deux Allemands auraient mérité d'obtenir plus de voix. Les votes sont cependant surtout liés aux grands titres que les joueurs gagnent. Si l'Allemagne devient championne d'Europe et que le Real Madrid ou le Bayern Munich remporte la Ligue des champions, les joueurs allemands seront sans doute mieux placés.

Parlons de la Ligue des champions de l'UEFA : le Bayern Munich rêve de disputer la finale dans son propre stade. Est-ce un objectif réaliste ?
La finale à Munich, c'est bien sûr une motivation supplémentaire. Le Bayern est toujours l'un des favoris dans la course au titre. La qualité est au rendez-vous. Néanmoins, pour remporter la Ligue des champions, il faut aussi beaucoup de passion, une volonté à toute épreuve et une petite part de chance.

Que pensez-vous de Manuel Neuer, considéré comme votre digne successeur dans le but du Bayern Munich ?
Il se rend compte comme ce peut être difficile quand on a seulement une ou deux interventions à faire par match, qu'il faut se donner à 100 % et rester extrêmement concentré. Neuer est un gardien qui pourrait marquer une ère du Bayern Munich de son empreinte.

L'Allemagne remportera-t-elle l'UEFA EURO 2012, selon vous ?
L'Allemagne a proposé l'année dernière un football endiablé. Elle applique le système Löw de façon optimale et elle a progressé, aussi bien techniquement que tactiquement. Si elle fait preuve de la volonté et de la discipline nécessaires, elle peut tout à fait devenir championne d'Europe.

Il y a actuellement pléthore de jeunes talents en Allemagne : Mario Götze, Marco Reus, André Schürrle, Holger Badstuber… Que pensez-vous de cette génération ?
Ça ne me surprend pas, parce qu'il y a eu de nombreux changement structurels et de nombreuses améliorations en Allemagne, au niveau de la formation des jeunes joueurs. Le travail qui est effectué correspond à une philosophie claire. Il en ressort de nombreux footballeurs talentueux et ce n'est pas étonnant qu'il y ait des joueurs brillants comme Götze ou Reus. Néanmoins, il ne faut pas croire que ce soit quelque chose d'automatique : il y aura aussi des générations plus faibles. C'est tout à fait normal. Mais avec une formation solide, on augmente la probabilité de disposer de talents hors du commun.

Pensez-vous que ces jeunes talents devraient aller tenter leur chance à l'étranger ?
Personnellement, je ne vois pas ce que ça m'aurait apporté. On m'identifie complètement au Bayern Munich. J'ai marqué une ère qui a duré plus de 14 ans. Je suis reconnaissant pour tout cela, j'ai pu disputer des matches grandioses. C'est beaucoup plus précieux à mes yeux que si j'avais joué dans huit clubs et qu'au bout du compte, on ne se souvenait plus trop par où je suis passé. Je ne trouve pas ce type de parcours très souhaitable. D'autant plus que la Bundesliga est un championnat qui devient de plus en plus attractif.

L'appétit des joueurs espagnols est-il un peu rassasié après une couronne continentale et un titre mondial ? L'Allemagne pourrait-elle en profiter à l'UEFA EURO 2012 ?
Les Espagnols ont toujours progressé petit à petit. On a déjà pensé que ça finirait par s'arrêter, qu'au bout d'un moment ils seraient rassasiés. Mais le fait d'augmenter encore le niveau représente toujours un grand défi à leurs yeux. Même au niveau de la formation des jeunes, l'Espagne continue d'évoluer.

Nombreux sont les fans qui espèrent un retour d'Oliver Kahn comme membre de l'encadrement du Bayern Munich. Qu'avez-vous à leur dire ?
En raison des diverses activités auxquelles je me consacre, il n'y a rien qui me pousse actuellement à revenir dans le milieu du football. Il y a d'autres défis à relever que le football. Mais je continue bien sûr à suivre le parcours du club avec beaucoup d'intérêt.

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Message par rachid_as Mar 13 Mar - 10:25

Copa Libertadores : Les huitièmes déjà en vue

International -News - Page 24 1598658_medium

Dans la Copa Libertadores, on atteindra cette semaine la mi-parcours de la phase des groupes. Boca Juniors est déjà sous pression, The Strongest cherchera à confirmer et les Brésiliens voudront rester en tête de leurs groupes respectifs.

Beaucoup de spectacle et d'émotion en perspective. FIFA.com vous donne le programme.

L'affiche
Arsenal (ARG) - Boca Juniors (ARG)
Groupe 4 - Mercredi, 19h45 (heure locale) - Stade Julio Grondona

Le retour à la compétition continentale suprême n'est pas simple pour le champion d'Argentine, qui n'a toujours pas remporté le moindre match dans le Groupe 4 et a vu s'arrêter contre Fluminense sa série d'invincibilité qui durait depuis 36 rencontres. La formation dirigée par Gustavo Alfaro pointe actuellement à la deuxième place derrière les Brésiliens et aura mercredi soir une occasion merveilleuse de creuser l'écart avec un rival qu'elle connaît par cœur. Arsenal est une équipe difficile à manœuvrer. Boca est champion d'Argentine en titre. Le spectacle sera total.

Les autres rencontres
Outre la présence sur les terrains de Deco, Neymar, Ronaldinho ou encore Juan Riquelme avec leurs équipes respectives, la semaine sera placée sous le signe de la première apparition à l'extérieur de The Strongest. Les Boliviens sont actuellement leaders du Groupe 1 avec deux victoires en autant de sorties. Ils seront en visite à Porto Alegre pour se mesurer à l'Internacional, qui de son côté voudra absolument prendre les trois points après avoir chuté contre Santos qui, quant à lui, sera en déplacement à Juan Áurich, bon dernier sans le moindre point.

Dans le Groupe 6, c'est en position de force que Cruz Azul, qui compte six points après deux matches, accueillera Corinthians dans ce qui constitue à n'en pas douter l'un des grands chocs de la semaine en Libertadores. En cas de victoire, les Mexicains décrocheront leur billet pour les huitièmes de finale. Mais attention. Le Timão a les yeux toujours bien rivés sur la première place, qu'il subtilisera à son adversaire du jour en cas de succès. Dans le Groupe 5, Libertad voudra prendre les trois points contre Vasco de Gama. Cela propulserait les Paraguayens en huitièmes de finale. Dans l'autre rencontre de la poule, Alianza Lima tirera sa dernière cartouche face au Nacional de Montevideo.

Le joueur à suivre
Maxi Biancucchi (Olimpia)
À 27 ans, l'attaquant argentin semble être arrivé à pleine maturité sous les couleurs d'Olimpia. Auteur de plusieurs buts décisifs, dont celui de la victoire contre Lanús, le cousin de Lionel Messi a rendez-vous au Maracanã contre l'un de ses anciens clubs, Flamengo, avec comme principal enjeu la tête du groupe Groupe 2. "Quand j'étais à Flamengo, j'ai été freiné par une blessure. Mais j'y ai quand même vécu des moments incroyables", a-t-il confié récemment à FIFA.com. Malgré les pépins physiques qui l'ont empêché de donner toute la mesure de son talent à Rio, Biancucchi a quand même remporté trois titres avec la formation carioca.

Le saviez-vous ?
En perspective de leur déplacement sur la pelouse artificielle des Chivas, les Uruguayens de Defensor Sporting se sont entraînés toute la semaine sur un terrain synthétique mis à leur disposition par la Fédération uruguayenne. "Nous savons que les pelouses artificielles ne répondent pas de la même façon. Mais nous avons eu le temps de nous y habituer. Nous ne nous ferons pas surprendre. Nous sommes prêts pour aller chercher la victoire et la qualification", annonce l'entraîneur Gustavo Díaz.

Entendu…
"On parle de crise du football péruvien, mais je ne m'en tiens pas à ça. J'ai visionné des matches d'Alianza y je sais qu'il y a beaucoup de qualité dans cette équipe. Nous avons l'habitude de pratiquer un football offensif mais pour ce match, je vais prendre quelques précautions." - Marcelo Gallardo, entraîneur de Nacional

Le programme

Mardi 13 mars
Internacional (BRA) - The Strongest (BOL)
Lanús (ARG) - Emelec (ECU)
Alianza Lima (PER) - Nacional (URU)
Nacional (PAR) - Táchira (VEN)

Mercredi 14 mars
Arsenal (ARG) - Boca Juniors (ARG)
Fluminense (BRA) - Zamora (VEN)
Libertad (PAR) - Vasco da Gama (BRA)
Cruz Azul (MEX) - Corinthians (BRA)
Chivas (MEX) - Defensor Sporting (URU)

Jeudi 15 mars
Juan Aurich (PER) - Santos (BRA)
Flamengo (BRA) - Olimpia (PAR)

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Message par rachid_as Lun 19 Mar - 10:09

Cabañas : "Le football me donne une autre chance"

International -News - Page 24 1601194_medium

Le Paraguayen Salvador Cabañas a occupé les premières pages de la presse mondiale le 25 janvier 2010. Dans la ville de Mexico, où il brillait avec le CF América, le footballeur est victime d'un coup de feu à la tête suite à une discussion qui a mal tourné dans un bar.

Depuis, le buteur de la sélection du Paraguay qui se préparait à disputer la Coupe du Monde de la FIFA, Afrique du Sud 2010™ est passé par toutes les étapes possibles. Opérations, centres de réadaptation, thérapies psychologiques, le tout pour aboutir au petit miracle qui se dessine aujourd'hui : El Chava s'apprête à faire son retour dans le football, avec 12 de Octubre, le club qui l'a révélé et qui évolue aujourd'hui en troisième division paraguayenne.

Alors qu'il affirme être aujourd'hui à 80 % de ses capacités, le goleador de 31 ans a accepté de se confier au micro de FIFA.com : les séquelles de l'accident, ses impressions par rapport au Mexique et son envie de retrouver l'Albirroja pour pouvoir disputer la Coupe du Monde de la FIFA™ au Brésil, Cabañas n'élude aucun sujet.


Salvador Cabañas, avant toute chose, félicitations pour ce retour. Votre cas a ému pas mal de gens, pas seulement dans le monde du football. Comment vous sentez-vous aujourd'hui ?
Merci beaucoup ! Je veux d'abord dire que je me sens très bien et que je suis très heureux. Pour l'instant, je fais de mon mieux pour retrouver mon meilleur niveau et revenir sur les terrains le plus vite possible. C'est mon plus grand souhait.

Combien de fois, ces dernières années, avez-vous pensé au moment où vous alliez rejouer ?
Très souvent, depuis longtemps. C'est incroyable de pouvoir le faire avec le club où j'ai commencé ma carrière. Les dirigeants me donnent l'opportunité d'être ici. Ils m'ont ouvert les portes pour venir terminer ma rééducation et m'entraîner. Je leur en suis infiniment reconnaissant.

Comment s'est produit votre retour à 12 de Octubre ?
Je connais bien le président du club, Luis Salinas. Les formalités de mon arrivée ont donc été très simples. Mes coéquipiers sont des jeunes qui me voyaient jouer à la télé il n'y a pas si longtemps. Ils sont impressionnés. Il y a une certaine admiration. C'est très important pour moi de sentir ce soutien, ça m'aide pour terminer la rééducation. J'espère y arriver très bientôt.

L'objectif de l'équipe est certainement de retrouver la première division, mais quel est celui de Salvador Cabañas ?
Le même ! L'objectif du club est de monter en première division. Par conséquent, c'est mon objectif aussi. Ça me motive énormément. Le football, c'est ma vie, et là, on me donne une nouvelle opportunité. Je me sens bien et il est très important de réussir à atteindre ce but.

L'entraîneur est Rolando Chilavert, le frère de José Luis ,que vous avez déjà eu à Guaraní et 12 de Octubre en première division. Ce passé commun est-il important ?
Oui, très important. C'est bien de pouvoir être avec lui dans un moment comme celui-ci. J'ai besoin d'un technicien qui me connaît bien. J'en profite d'ailleurs pour lui dire toute ma reconnaissance, à Rolando comme à tous ses collaborateurs. Ce sont eux qui me donnent cette nouvelle opportunité.

Les médecins vous ont-ils fait des recommandations particulières concernant votre retour sur les terrains ?
Je dois faire attention à ne pas jouer de la tête des ballons qui viennent très fort, car la balle du pistolet est toujours logée dans ma tête. C'est pour ça que je dois beaucoup travailler, pour être à 100 %, pour à la fois prendre du plaisir et jouer à fond.

Il y a peu de temps, vous avez déclaré que l'un de vos objectifs était de revenir en sélection. Même si cela paraît encore loin, vous imaginez-vous à la Coupe du Monde de la FIFA, Brésil 2014 ?
Oui, bien sûr. Pourquoi pas ? Ça va dépendre de moi. La sélection est toujours dans mon esprit et dans mon cœur, et je ferai tout mon possible pour pouvoir porter à nouveau ses couleurs. Je dois reconnaître que ces derniers temps, je n'ai pas vu beaucoup de matches. Je sais que l'équipe est très bien. L'entraîneur Francisco Arce y est pour beaucoup, c'est un grand professionnel. L'important, c'est que les garçons travaillent et donnent tout ce qu'ils ont sur le terrain.

Comment définiriez-vous votre guérison ? S'agit-il d'un miracle ?
J'ai toujours eu la foi, tout au long de ma vie. Peu de gens se sortent d'une situation comme celle qui m'est arrivée. Mais voilà, nous sommes ici, je suis sur mes deux pieds et ma famille est à mes côtés. C'est le plus important. Seuls ceux qui ont connu ça savent ce que ce moment signifie.

Quels enseignements tirez-vous de cette expérience ? Qu'est-ce qui a changé chez Salvador Cabañas ?
J'ai toujours voulu être avec ma famille, avec ma femme et mes enfants. Et aujourd'hui, je continue comme ça. Maintenant, je veux remercier toutes les personnes au Paraguay qui ont prié pour moi et pour ma guérison. Comme footballeur, j'ai beaucoup donné aux gens et ils me l'ont rendu avec leurs prières. C'est extraordinaire.

Quels souvenirs gardez-vous du Mexique ? C'est là-bas que cet accident vous est arrivé, mais vous y avez quand même vécu de belles choses, n'est-ce pas ?
J'en garde beaucoup de très beaux souvenirs. J'y ai passé beaucoup de temps et vécu des choses merveilleuses. Je suis arrivé à Jaguares et ensuite j'ai joué à l'América, qui m'a tout donné. J'ai beaucoup d'amis là-bas. Pour moi, le Mexique reste associé à d'excellents souvenirs.

Rejoueriez-vous là-bas si vous en aviez la possibilité ?
Oui, sans hésiter. J'aimerais beaucoup. Je fais tous les efforts nécessaires pour revenir à mon meilleur niveau et atteindre les objectifs les plus élevés possibles. L'América m'a rendu un hommage incroyable il y a peu de temps, ce qui m'a permis de me souvenir de moments merveilleux avec mes amis. Que demander de plus ? J'ai une reconnaissance éternelle pour l'América.

A qui allez-vous dédier votre premier but officiel avec 12 de Octubre ?
Mon premier but sera pour mes parents, mon épouse, mes enfants et pour un monsieur que j'apprécie beaucoup : Horacio Cartes, le président du Club Libertad. Pour être sincère, je n'ai pas vraiment pensé à ce premier but. Je sais une seule chose : dès que je recommencerai à jouer, les buts vont vite venir…

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Message par rachid_as Mar 20 Mar - 10:39

Copa Libertadores : Déjà plus de droit à l'erreur

International -News - Page 24 1597402_medium

Si les trois premières journées de la phase de groupes de la Copa Libertadores ont permis quelques réglages, le moindre faux pas peut désormais être fatal. À ce stade, les équipes qui font la course en tête ne pensent plus qu'à valider au plus vite leur billet pour la suite de la compétition.

C'est précisément le cas de Libertad, Cruz Azul ou encore de l'Atlético Nacional de Medellín. À l'inverse, Corinthians, Santos, l'Internacional et Vélez Sarsfield n'ont plus le droit à l'erreur. FIFA.com s'est penché sur l'état des forces en présence dans huit rencontres qui s'annoncent décisives.

L'affiche
Corinthians (BRA) - Cruz Azul (MEX)
Groupe 6 - mercredi 21 mars, 22h00 (heure locale), stade Pacaembu, São Paulo

Une semaine après le nul vierge qui a sanctionné les débats à Mexico, les deux leaders du Groupe 6 ont rendez-vous à São Paulo. En cas de succès en terre brésilienne, Cruz Azul serait pratiquement assuré d'accéder au prochain tour. Toutefois, les Mexicains savent qu'ils devront hausser leur niveau de jeu s'ils veulent ramener un résultat positif. La Maquina Celeste reste sur deux résultats décevants en championnat, ce qui n'est pas sans inquiéter Emmanuel Villa. "Nous ne cherchons pas des boucs émissaires mais des solutions. Nous croyons en nos chances, même si nous sommes conscients que nos adversaires auront l'avantage du terrain."

Forts du soutien de leurs supporters, les Corinthians espèrent bien profiter de cette affiche pour prendre les commandes du groupe. L'entraîneur Tite a donc choisi de laisser plusieurs titulaires au repos le week-end dernier, en championnat paulista. Le technicien brésilien semble convaincu que cette rencontre peut constituer un tournant dans la course à la première place. O Timão devrait donc se présenter dans une composition proche de celle de la semaine dernière, avec l'espoir de voir Liédson inscrire enfin son premier but de l'année. De retour de blessure, Emerson sera lui aussi candidat à une place en attaque.

Les autres matches
L'Internacional et Santos se retrouvent dans une situation similaire à celle des Corinthians. En effet, un succès face à The Strongest et Juan Aurich leur permettrait de se détacher en tête du Groupe 1. Largement battus 0:5 sur la pelouse du champion d'Amérique du Sud 2010 la semaine dernière, les Boliviens auront à cœur de prendre leur revanche devant leurs fans. De son côté, O Colorado devra se méfier de l'altitude. L'enjeu est de taille car The Strongest affiche le même nombre de points que ses deux rivaux brésiliens. Enfin, la mission s'annonce beaucoup plus simple pour Santos, qui donnera la réplique à une formation péruvienne pratiquement éliminée.

Dans le Groupe 5, une rencontre retient particulièrement l'attention. À l'instar de Cruz Azul, Libertad se rend au Brésil en sachant qu'une victoire sur Vasco da Gama constituerait un grand pas vers la qualification. Toutefois, le club de Rio de Janeiro se dit prêt au combat, par la voix de l'expérimenté Felipe : "Nous devons gagner à tout prix. S'ils tentent de nous déstabiliser psychologiquement, c'est sans doute parce qu'ils savent que nous sommes les plus forts".

Le choc entre Vélez Sarsfield et le Deportivo Quito dans le Groupe 7 devrait également se dérouler dans une ambiance tendue. Après la lourde défaite (0:3) concédée la semaine dernière en Equateur, les Argentins ont soif de revanche. En cas de succès, El Fortin se retrouverait en outre en position de force dans cette poule. La tâche s'annonce autrement difficile pour Godoy Cruz, en déplacement sur le terrain de l'Atlético Nacional de Medellín. Leaders du Groupe 8, les Colombiens pourraient prendre un avantage décisif en cas de victoire. À en juger par le nul (4:4) qui a sanctionné les débats entre ces deux équipes la semaine dernière, le spectacle sera sûrement au rendez-vous.

En Equateur, Emelec et Lanús s'apprêtent à jouer leur avenir dans le Groupe 2. Enfin, Bolívar recevra Júnior Barranquilla pour le compte du Groupe 3, avec l'ambition de maintenir la pression sur les deux représentants chiliens de la section.

Le joueur
Dorlan Pabón (Atlético Nacional de Medellín)
Confortablement installé en tête de son groupe, le Nacional doit son excellent parcours aux performances inspirées de Dorlan Pabón. L'infatigable attaquant a lancé le premier lauréat colombien de l'épreuve continentale sur la voie du succès, en contribuant notamment à la large victoire 4:0 sur Peñarol. Il partage la tête du classement des buteurs avec le Brésilien Leandro Damião, également auteur de cinq réalisations. Les défenseurs de Godoy Cruz auront donc tout intérêt à surveiller de près Memín.

Le saviez-vous ?
Les Péruviens de Juan Aurich sont les seuls à n'avoir toujours pas inscrit le moindre point depuis le début de la phase de groupes. Pour ne rien arranger, El Ciclón del Norte doit en plus affronter Santos, le tenant du titre continental. Autant dire que son compteur pourrait encore rester bloqué quelque temps…

Entendu…
"Il n'y a pas de recette miracle pour battre Vélez. Nous allons faire notre match et attaquer quand nous aurons le ballon. Il n'y a pas de philosophie là-dedans. Vélez nous est certainement supérieur mais nous ferons de notre mieux." - Carlos Ischia, entraîneur du Deportivo Quito

Le programme
Mardi 20 mars
Emelec - Lanus
Bolivar - Atletico Junior

Mercredi 21 mars
The Strongest - Internacional
Vasco da Gama - Libertad
Corinthians - Cruz Azul

Jeudi 22 mars
Santos - Juan Aurich
Velez Sarsfield - Deportivo Quito
Atletico Nacional - Godoy Cruz

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Message par rachid_as Lun 2 Avr - 16:20

Benitez : "Je cherche un projet, pas un emploi"

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Depuis sa première nomination en 1995, Rafael Benitez n'avait pratiquement jamais pris de vacances. À ce titre, les 15 derniers mois ont dû paraître bien étranges au technicien espagnol. Sans club depuis son départ de l'Inter Milan fin 2010, Benitez se consacre désormais à d'autres passions.

L'ancien entraîneur du FC Valence gère son propre site Internet, sur lequel il expose ses opinions et ses analyses sur les sujets qui agitent la planète football. En compagnie de sa femme, il poursuit également les œuvres caritatives lancées à son arrivée à Liverpool, en 2004. Enfin, Benitez participe actuellement au développement d'un programme consacré à la tactique qui devrait, selon lui, aider les entraîneurs de tous niveaux.

Dans la première partie de cette interview exclusive accordée à FIFA.com, l'Espagnol explique les raisons qui l'ont poussé à créer son site Internet, comment garder le contact avec le milieu du football, ce qu'il attend de son prochain club et la domination exercée par le FC Barcelone.


Rafael Benitez, en quoi consiste votre site Internet ?
Lorsqu'ils sont sans club, les entraîneurs choisissent souvent de se reposer. Certains suivent quelques matches à la télévision, en tant que consultants. Je ne voulais pas me contenter de ça. Il y a dix ou 15 ans, j'ai commencé à m'intéresser à Internet. J'ai voulu créer mon site mais ce n'est pas facile quand on entraîneur, car le temps manque. Aujourd'hui, mon emploi du temps est plus libre. Je me suis donc lancé dans l'aventure pour dire ce que j'avais à dire, avec mes propres mots. Je voulais aussi m'adresser aux jeunes entraîneurs. Quand j'étais plus jeune, je lisais tout ce qui me passait sous la main, j'achetais des DVD, j'assistais aux séances d'entraînement. Avec ce site, j'ai voulu leur donner l'opportunité de garder le contact avec moi. Je réponds à de nombreuses questions sur les forums et j'analyse les matches. De leur côté, ils peuvent poser des questions et donner leurs opinions. Ce site nous permet donc d'interagir.

S'agit-il d'un simple passe-temps en attendant que vous retrouviez un poste ou est-ce une activité que vous aimeriez développer ?
Je compte bien poursuivre dans cette voie. Bien entendu, il faudra s'adapter. Je ne peux pas parler de toutes les équipes. J'essaye aussi de respecter tout le monde. J'analyse donc les éléments objectifs, que chacun peut constater. Je ne peux pas me permettre de rentrer dans une polémique avec un autre entraîneur. Il arrive qu'on me demande mon avis. Quand on travaille avec un club, il faut souvent faire preuve de prudence dans ses analyses. Toutefois, cela ne change rien au concept initial : donner quelque chose aux entraîneurs qui débutent.

Est-ce la première fois que vous restez si longtemps sans club ?
Effectivement, cela ne m'était jamais arrivé auparavant. J'essaye de me détendre mais le football reste ma passion. Je crois que ma femme me comprend, même si elle me répète souvent de prendre mon temps, d'enregistrer les matches et de les regarder plus tard. Je pense tout de même qu'elle sait que c'est important pour moi. Nous nous connaissons depuis longtemps et elle connaît les obligations de mon métier. Je ne dors pas beaucoup, par exemple. Je me lève tôt le matin et je regarde des matches. Cela me permet de passer du temps avec mes enfants ensuite.

Êtes-vous constamment en train de visionner des matches et de penser à la tactique ?
J'essaye de me détendre quand je regarde un match mais analyser le jeu est devenu une seconde nature. Je pense toujours à ce qui va se passer et aux raisons pour lesquelles ça va arriver. Quand je suis un match avec ma femme, je crie souvent "but" deux secondes avant que le ballon se retrouve au fond des filets ! J'analyse intuitivement la position des défenseurs, je vois que le joueur sur l'aile est libre ou que le latéral est en retard… Je comprends la situation d'instinct, sans réfléchir.

Vous avez déjà eu l'occasion de dire que vous cherchiez un club avec un projet. Qu'entendez-vous exactement par là ?
Je ne cherche pas seulement un emploi. Quand je parle de projet, je pense à un club capable de satisfaire mon ambition et de gagner des titres. Si vous ne trouvez pas un club capable de gagner ou de s'inscrire sur le long terme parmi les candidats au titre, vous pouvez toujours prendre le poste mais ce ne sera pas la même chose. L'expérience accumulée en Italie, en Espagne et en Angleterre me permet aujourd'hui de porter un regard pertinent sur les projets qui me sont proposés. Avec la mise en place du fair-play financier de l'UEFA, il va falloir gérer prudemment ses budgets et miser davantage sur les centres de formation. Il faut bien jauger son groupe car la Ligue des champions impose un certain nombre de joueurs locaux ou nationaux. Désormais, j'essaye de mettre à profit toute l'expérience acquise dans différents pays.

Pourriez-vous mener un club modeste vers les sommets ?
En toute honnêteté, je n'ai jamais connu le haut niveau en tant que joueur à cause d'une blessure. Je n'ai jamais joué en première division. J'ai intégré le centre de formation du Real Madrid et j'ai progressé à partir de là. Ensuite, j'ai travaillé dans de petits clubs. J'ai participé à la promotion d'Extremadura parmi l'élite, puis j'ai réédité l'exploit avec Tenerife. Par la suite, j'ai connu des clubs plus importants, comme Valence ou Liverpool. Là, les structures étaient déjà en place. Il faut analyser et comprendre pour progresser. Pour un entraîneur, il est toujours utile d'avoir connu des environnements différents. On peut choisir de construire en partant du bas ou de commencer au sommet.

Vous êtes le dernier à avoir contesté la domination du FC Barcelone et du Real Madrid en Liga, lorsque vous étiez à Valence. Pensez-vous qu'une autre équipe y parviendra dans un avenir proche ?
Je crois que le Real et le Barça ont encore de beaux jours devant eux mais Valence est troisième et se débrouille bien. L'Athletic Bilbao obtient des résultats intéressants, tout comme le FC Séville et l'Atlético de Madrid. Je pense que ces clubs peuvent revenir dans la course. Combien de temps cela leur prendra-t-il ? Difficile à dire. Barcelone et le Real ont toujours disposé d'importants moyens financiers mais avec l'explosion des droits de retransmission, l'écart s'est encore creusé. Mais les autres clubs travaillent dur. Ils font de bonnes choses et je pense qu'ils vont progresser.

Le FC Barcelone est-il la meilleure équipe que vous ayez vue de votre vie ?
Personnellement, j'étais un grand admirateur de l'AC Milan, à l'époque de Marco van Basten, Ruud Gullit et Arrigo Sacchi. En ce temps-là, les Milanais dominaient l'Europe du football. Barcelone évolue aujourd'hui à un niveau comparable mais on voit que le Bayern Munich et, parfois, Manchester United ou le Real Madrid sont capables de lui poser des problèmes. Le Real possédait alors une équipe fabuleuse mais il ne parvenait pas à inquiéter l'AC Milan. C'est une différence importante. Barcelone reste cependant une équipe très agréable à suivre.

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Message par rachid_as Mar 3 Avr - 11:58

Benitez : "Liverpool aurait pu aller encore plus haut"

International -News - Page 24 1190501_medium

Chaque année, le Liverpool FC organise une cérémonie à Anfield pour commémorer les 96 personnes qui ont perdu la vie lors de la catastrophe d'Hillsborough en 1989. Manager du club de 2004 à 2010, Rafael Benitez était naturellement venu assister à l'événement.

À cette occasion, le public présent a entonné une chanson en l'honneur du technicien espagnol de 51 ans, en mémoire des six années qu'il a passées à la tête des Reds et qui avaient débuté par un triomphe mémorable en Ligue des champions de l'UEFA. Devant tant de gratitude, Benitez n'a pas pu retenir ses larmes.

Dans la seconde partie de l'entretien exclusif réalisé par FIFA.com, Benitez revient sur ses années à Anfield, livre ses pensées sur le retour de Kenny Dalglish à la barre du navire rouge et donne son point de vue sur les performances actuelles de son ancien protégé, Fernando Torres.


Vous avez connu des hauts et des bas en Angleterre. Pensez-vous avoir été traité de façon injuste à Liverpool ?
Ce qui me réconforte, c'est que quand je quitte un club, beaucoup de joueurs disent qu'ils ont appris avec moi. Quand je suis arrivé à Liverpool, Jamie Carragher jouait arrière gauche. Après mon arrivée, il est devenu l'un des meilleurs défenseurs centraux. Pourquoi ? Parce que mon coaching était différent. Prenez Steven Gerrard. Il marquait en moyenne dix buts par saison. J'ai décidé de le faire jouer sur le flanc droit, parfois comme deuxième attaquant. Il s'est mis à marquer 20 buts chaque année. J'ai essayé d'adapter ma tactique à la Premier League, au style anglais. Les gens disaient que j'étais bon en Ligue des champions, mais pas en Premier League. Il ne faut pas oublier que quand j'étais à Liverpool, l'équipe a terminé une saison avec 86 points et une autre avec 82. Ce sont les deux plus hautes performances en la matière dans l'histoire du club. Je pense qu'avec les ressources que nous avions, le rendement était excellent. Le problème, c'est que pour progresser, il fallait vendre des joueurs pour pouvoir en acheter. Nous n'avions pas un grand budget. La philosophie était de faire en sorte que les joueurs n'arrêtent jamais de progresser. Je ne voulais pas qu'ils se contentent de respecter les instructions match après match, sans autre objectif. Mon travail s'inscrivait sur le long terme, avec un objectif de progression pour chaque joueur et pour l'équipe. C'est en tout cas ce que j'essayais de faire et objectivement, je crois que ça a marché.

Vous avez fait six bonnes saisons à Liverpool, mais dès que les résultats ont commencé à diminuer, on vous a montré la porte. Les entraîneurs ont-ils encore le temps de façonner une équipe ?
Pour être honnête, il faut rappeler que Liverpool n'a pas eu de chance avec ses propriétaires. C'était une période difficile. Vous pouvez demander à Roy Hodgson. Il a travaillé pendant six mois avec eux, moi pendant trois ans. C'était compliqué, car ils ne comprenaient pas le football. Pour eux, c'était un business, point. Et ceux qui investissent beaucoup d'argent dans le football veulent des résultats immédiats. C'est pour cela que les managers subissent de plus en plus de pression.

Est-il frustrant de travailler sur le long terme alors que tout le monde pense à court terme ?
Non. J'en ai l'expérience. Avec Extremadura, nous avons été promus dès la première année. Même chose à Tenerife. Quand j'étais entraîneur de Valence, l'équipe a remporté le championnat d'Espagne pour la première fois depuis 31 ans. Pareil à Liverpool. Quand nous avons gagné la Ligue des champions, cela n'était plus arrivé au club depuis 21 ans. À l'Inter Milan, nous avons gagné deux trophées en six mois. Je veux dire par là que le court terme ne me pose pas problème. Mais dans l'absolu, les projets à long terme sont beaucoup plus efficaces en termes de stabilité pour le club. Je sais d'expérience que le travail à long terme finit toujours par payer. Je l'ai prouvé avec plusieurs clubs, à différents niveaux. En plus, j'ai la chance d'avoir d'excellents adjoints. Nous avons l'expérience et les compétences pour réussir à nouveau avec un club.

Vous étiez très attaché au Liverpool FC. Le départ a-t-il été difficile ?
Oui, bien sûr, très difficile. Mais en même temps, je voyais bien qu'il n'était plus possible de continuer avec les nouveaux dirigeants. Nous avions des conceptions complètement divergentes. Ils étaient là pour le business. J'étais là depuis six ans, l'équipe et tout le groupe progressaient régulièrement et dès la première saison un peu moins bonne, il y a eu une avalanche de critiques. Je voyais bien que je n'étais plus soutenu. Sans soutien et sans l'argent nécessaire pour progresser, on ne peut pas y arriver. Il faut bien comprendre que l'échelon le plus dur à franchir est le dernier. Nous avions beaucoup progressé et nous étions en Ligue des champions tous les ans. La Ligue des champions, c'est là qu'est l'argent. Mais pour faire partie des clubs qui peuvent prétendre la remporter chaque année, il faut continuer à renforcer l'équipe. Nous, nous faisions l'inverse. Quand on regarde les chiffres, année après année, nous dépensions de moins en moins.

Regrettez-vous d'avoir quitté Liverpool juste avant l'arrivée des nouveaux propriétaires ? Auriez-vous pu continuer sur votre lancée avec l'argent qu'ils ont injecté ?
Oui, ça ne fait aucun doute. Vu l'argent dépensé et les joueurs achetés, il y avait moyen d'aller encore plus haut. Je savais exactement de quels joueurs j'avais besoin. Nous avions repéré Mikel San Jose et Emiliano Insua. Ils évoluent aujourd'hui en Europe. Ces joueurs étaient à Liverpool depuis trois ans, par conséquent ils faisaient partie de notre système. Il s'agissait simplement de trouver les joueurs appropriés. Quand j'ai quitté le club, tout a changé. Hodgson était aux commandes. Ils ont commencé à acheter des joueurs différents. Mais comme ça n'a pas marché, six mois ou un an plus tard, ils ont encore changé leur fusil d'épaule. Ils ont dû encore acheter, car ça n'allait pas.

Êtes-vous content de voir Kenny Dalglish, que vous aviez fait revenir au club, au poste d'entraîneur ?
Oui, j'avais fait ça parce que j'estimais qu'il était important d'avoir dans l'organigramme quelqu'un qui, contrairement aux propriétaires, connaisse l'histoire du club et sache ce qu'il représente pour les supporters. Le retour de Kenny permettait de rendre le club plus fort, d'une certaine manière, plus uni. Je devais partir, mais j'étais convaincu que Kenny saurait tirer le meilleur parti des moyens mis à sa disposition.

Pensez-vous qu'il puisse emmener Liverpool vers le même genre de succès que lorsque vous étiez manager ?

Tout dépend du soutien qu'il obtiendra. Les nouveaux propriétaires ont déjà dépensé beaucoup d'argent. La question est de savoir s'ils vont continuer. Je ne sais pas. Mais il est certain que si vous voulez être compétitif contre les Manchester United, Chelsea, Arsenal, Manchester City ou Tottenham, vous devez à la fois avoir un plan qui tient la route et ne pas vous tromper dans vos dépenses.

Quel regard portez-vous aujourd'hui sur Fernando Torres ?
Fernando est un gars formidable. C'est dommage qu'il ait dû quitter Liverpool. Le club allait dans la mauvaise direction quand il est parti. Aujourd'hui, il marque moins, mais le potentiel est toujours là. Il ne faut pas oublier qu'il a inscrit ses 50 premiers buts en Premier League plus rapidement que n'importe quel autre joueur dans l'histoire. C'est un grand footballeur mais comme tous les attaquants, il marche à la confiance. Dès qu'il l'aura retrouvé, les buts s'enchaîneront. C'est une question de temps et c'est aussi à Chelsea de le mettre dans les meilleures dispositions pour qu'il retrouve son efficacité et marque des buts toutes les semaines.

Après l'Inter Milan, vous êtes revenu vivre à Liverpool. Vous êtes manifestement très attaché à cette ville…
Dès que nous sommes arrivés ici, mon épouse et moi avons tout fait pour connaître l'histoire de la ville, de sa culture. Nous avons toujours fait l'effort d'aller vers les gens, pour comprendre la ville et être impliqués dans la vie locale. Nous avons d'ailleurs créé une fondation, qui vient en aide aux organisations caritatives locales. Nous avons décidé d'aider les gens ici, à Liverpool, car quand vous aidez financièrement au niveau local, vous voyez les conséquences de votre action.

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Message par rachid_as Jeu 5 Avr - 15:43

Ligue des champions de la CONCACAF: Le Mexique règne sur le continent

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Face à une équipe de Toronto dont c'était la première participation aux demi-finales de l'épreuve, Santos Laguna a conquis non sans frayeurs son billet pour la finale de la Ligue des champions de la CONCACAF. Monterrey, tenant du trophée, n'a de son côté jamais vraiment douté face aux Pumas de la UNAM et pourra donc défendre sa couronne.

Après une première manche âprement disputée entre Toronto et Santos Laguna et qui s'est achevée sur un score de parité (1:1), les Albiverdes ont passé la vitesse supérieure au match retour, dans leur fief de Torreon. Les Pumas avaient quant à eux perdu pas mal de plumes à l'occasion de leur déplacement à Monterrey, avec une défaite 3:0, déficit qui s'annonçait très difficile à renverser au retour, même avec l'appui du public. En fait, les Rayados n'ont jamais vraiment été menacés et pourront défendre leur titre lors de l'ultime revue. Cette confrontation entre Monterrey et Santos sera la troisième finale 100 % mexicaine sur les quatre dernières éditions de la Ligue des champions de la CONCACAF. FIFA.com retrace les meilleurs moments des demi-finales.

Résultats des demi-finales :
28 mars
Toronto 1:1 Santos Laguna
Monterrey 3:0 Pumas

4 avril
Santos Laguna 6:2 Toronto
Pumas 1:1 Monterrey


Santos Laguna-Toronto
Dans cette demi-finale aller, les Mexicains affichent leurs intentions très tôt dans la partie, confisquant le ballon aux Canadiens. Les visiteurs sont récompensés de leurs efforts grâce à une réalisation de leur attaquant Herculez Gomez, déjà auteur de neuf buts en huit matches toutes compétitions confondues. L'ouverture du score a le don de réveiller les maîtres de maison, qui égalisent rapidement par l'intermédiaire de Miguel Aceval. Plus rien ne sera marqué dans une partie qui reste tendue, comme en témoigne l'exclusion à la 77ème minute d'Osmar Mares, pour un tacle les deux pieds décollés sur Richard Eckersley. Malgré son infériorité numérique, Santos tient bon jusqu'à la fin du match.

En l'absence de Mares et de Quintero, tous deux suspendus, Santos n'en abordait pas moins le match retour en position de favori. En effet, le club de Torreon ne s'est incliné qu'une seule fois dans son antre de Nuevo Corona en Ligue des champions de la CONCACAF. C'était lors des quarts de finale de la précédente édition du tournoi, contre les Mexicains de Cruz Azul. À la surprise générale, Toronto ouvre la marque au quart d'heure de jeu par Joao Plata, qui pousse au fond des filets un ballon dévié sur la ligne de but. Santos réagit et Gomez remet vite les pendules à l'heure. Plata fait souffler un vent glacial sur Torreon en inscrivant son deuxième but de la soirée, mais Gomez ne laisse pas le doute s'installer et trouve lui aussi le chemin des filets pour la deuxième fois dans cette partie. Les deux équipes sont à égalité 2:2.

À la pause, c'est Toronto qui est qualifié, en vertu des buts marqués à l'extérieur. Mais au retour des vestiaires, les Guerreros retrouvent toute la verve qui leur a permis de marquer 14 buts au cours de leurs trois dernières sorties dans la compétition. Juan Pablo Rodriguez convertit deux penalties. Oribe Peralta et Daniel Luduena inscrivent eux aussi leur nom au tableau d'affichage et toute la ville de Torreon peut commencer à se réjouir de la finale à venir pour Santos.

Monterrey-Pumas
Beaucoup moins de suspense en revanche dans l'autre demi-finale où le tenant du trophée, Monterrey, a pris un avantage presque décisif dès le match aller en battant les Pumas sur le score de 3:0. Ce succès vient d'ailleurs confirmer l'excellente forme actuelle des Rayados, qui sont revenus à quatre points du leader Santos dans la Clausura mexicaine. Les Pumas, de leur côté, n'ont remporté que deux victoires depuis le 15 janvier. Dans cette première manche entre les deux équipes aztèques, Monterrey ouvre la marque sur un coup franc obtenu par l'avant-centre chilien Humberto Suazo et converti par Miguel Morales. Suazo sera passeur décisif sur les deux autres buts de son équipe, inscrits par Aldo De Nigris.

La seule inquiétude pour Monterrey avant le match retour à l'Estadio Olimpico provenait des statistiques. En effet, les Pumas restaient sur six victoires consécutives à domicile contre le champion en titre de la CONCACAF. Les visiteurs prennent les devants par Angel Reyna, qui trouve la faille du bord de la surface suite à un une-deux imparable avec Cesar Delgado.

Dès lors, Monterrey gère son match et n'est pas inquiété outre mesure sauf à la 57ème minute, lorsque Cesar de la Pena trouve la barre transversale pour les Pumas. Antonio Garcia finira par égaliser pour le club de Mexico, et les choses resteront là. Monterrey s'apprête à disputer sa deuxième finale successive dans l'épreuve.

La stat
6 - C'est le nombre de réalisations des deux meilleurs buteurs de cette Ligue des champions de la CONCACAF, Oribe Peralta et Herculez Gomez, qui portent tous deux les couleurs de Santos Laguna.

Le joueur
Lorsqu'il rongeait son frein sur le banc à Santos Laguna, Herculez Gomez avait confié à FIFA.com qu'il "attendait son heure". Celle-ci est arrivée lorsque Benjamin Galindo a décidé de titulariser d'entrée le Mexicano-Américain. Gomez n'a pas déçu son entraîneur, inscrivant le seul but de Santos en demi-finale aller à Toronto, puis un doublé en première période au retour, permettant à son équipe de revenir deux fois au score avant de l'emporter 6:2.

Entendu…
"L'égalisation juste avant la mi-temps nous a fait très mal. Ce fut le tournant du match. Si vous revenez au vestiaire en menant 2:1, vous pouvez discuter de la stratégie à adopter en deuxième période - Nick Soolsma, attaquant du Toronto FC

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Message par rachid_as Ven 6 Avr - 15:11

Eriksen sur les traces de Laudrup

International -News - Page 24 1525570_medium

Vingt ans, milieu offensif, et étincelant avec le Danemark et l'Ajax Amsterdam. Non, il ne s'agit pas de Michael Laudrup mais de celui qui est déjà considéré comme son héritier, Christian Eriksen. Une conduite de balle propre, un style élégant, une bonne frappe de balle et une vision du jeu brillante : le jeune Danois possède tous les attributs du meneur de jeu à l’ancienne.

"C’est évidemment un grand honneur d’être comparé à quelqu’un comme lui. C’est la référence absolue. Mais mon but, c’est aussi qu’un jour, les gens parlent du nouveau Christian Eriksen et non plus du nouveau Michael Laudrup", confie confie le joueur aux 21 sélections au micro de FIFA.com.

Déjà tout jeune, Eriksen sortait du lot. Elu Joueur U-17 de l’année au Danemark, il est nommé Meilleur jeune joueur du championnat des Pays-Bas et Joueur danois de l’année dès ses débuts professionnels. Ces distinctions, auxquelles viennent s’ajouter six buts et 13 passes décisives en 28 matches d’Eredevisie pour la saison en cours, ont bien évidemment attiré les regards des plus grands clubs d’Europe. "Je crois que j’ai encore de quoi progresser avec l’Ajax", tempère pourtant le stratège scandinave. "Je m’améliore de jour en jour, grâce à un temps de jeu régulier. Je ne vois pas la nécessité de changer de club, je me sens très bien ici et j’ai encore beaucoup à apprendre".

Martin Jol, son ancien entraîneur à Amsterdam,le compare déjà à Rafael van der Vaart ou Wesley Sneijder par exemple. D’ici quelques mois, Eriksen aura d’ailleurs l’occasion de se mesurer à ces deux joueurs d’exception au cours de l’UEFA EURO 2012. "Je crois que notre groupe est le plus relevé et le plus compliqué, mais j’espère que nous pourrons nous qualifier pour les quarts de finale derrière l’Allemagne", annonce-t-il, à propos d'une poule comprenant également le Portugal.

L’espoir d’un pays
"L’équipe qui en sortira pourra également remporter le tournoi", prédit un Eriksen confiant, qui espère la répétition de l’exploit légendaire des Danish Dynamites lors de l’UEFA EURO 1992 en Suède. Eriksen aborde en tout cas la compétition avec l'expérience non négligeable de la Coupe du Monde de la FIFA 2010TM. "En Afrique du Sud, je faisais partie des tout derniers joueurs de la liste. J’étais simplement heureux d’être du voyage", se souvient-il. "Cette fois, j’ai de bonnes chances de jouer, ce qui représente déjà un grand pas en avant."

Le Scandinave est tout à fait conscient de son rôle de tête pensante ede son équipe. Il sait d’ailleurs qu’il a encore énormément de progrès à effectuer dans sa gestion des matches. "Un numéro dix occupe un rôle central sur le terrain. Je dois donc également avoir une fonction de leader", estime l'ancien joueur d'Odense. "Mais e suis encore jeune, j’essaye de m’améliorer et d’apprendre afin de devenir plus influent et de développer mes qualités. Je ne suis pas encore un leader."

Heureusement pour Eriksen, le système de l’équipe nationale, tourné vers l’offensive, semble taillé pour lui. "On joue en 4-3-3, dans un système offensif basé sur la conservation de balle. Je m’y sens très à l’aise parce que j’y ai beaucoup d’espaces et je peux laisser libre cours à ma créativité", indique le joueur habile des deux pieds, conscient que le Danemark a encore de la marge pour prétendre au statut de favori. "L’Allemagne et l’Espagne sont les grands favoris. Ils sont très forts offensivement et possèdent beaucoup de joueurs de grande classe. Ils sont capables de se créer un nombre incroyable d’occasions pendant un match. Mais s’ils sont si forts, c’est aussi parce qu’ils forment une véritable équipe."

Tout comme le Danemark en 1992 après tout. Et encore, Michael Laudrup n'était pas du voyage...

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Message par rachid_as Lun 9 Avr - 12:48

Hassan : "Je suis fier de mon record"

International -News - Page 24 1166115_medium

En disputant en février dernier son 179ème match avec l'Egypte, le milieu de terrain Ahmed Hassan a battu le record du monde de sélections en équipe nationale. FIFA World l’a rencontré pour parler de sa carrière, de la récente tragédie de Port-Saïd et de l’avenir du football égyptien.

M. Hassan, comment avez-vous réussi à entretenir votre forme et votre condition physique pendant toutes ces années ?
Tout d’abord que je suis très fier de ce record, pas seulement pour moi-même mais pour tous mes compatriotes, parce que c’est formidable qu’un Égyptien soit le joueur le plus capé au monde. Ça n’a pas été facile d’atteindre un si grand nombre de sélections, il a fallu beaucoup d’efforts et de persévérance. En fait, je n’aurais jamais imaginé arriver jusque-là quand je me suis lancé dans le football. Je rêvais juste d’être un bon joueur et de défendre les couleurs de l’Égypte. J’ai été convoqué en sélection à l’âge de 19 ans et j’ai fait de mon mieux pour être toujours disponible. Avec le temps, notamment depuis trois ans, les gens ont commencé à me dire que je pouvais devenir le joueur le plus capé de l’histoire, c’est donc devenu mon objectif. J’ai mis du temps à y arriver à cause d’une grave blessure au genou en 2010 mais, heureusement, je me suis remis rapidement et j’ai finalement réussi à battre le record.

Vous avez connu des hauts et des bas avec l’Égypte, remporté trois Coupes d’Afrique des Nations consécutives mais raté la qualification pour 2012. Comment voyez-vous l’avenir de votre équipe ?
Nous avons connu l’une des périodes les plus fastes du football égyptien, aussi n’y a-t-il rien d’anormal à ce que nous ayons maintenant une baisse de régime. Habitués à être les meilleurs, nous avons sous-estimé nos adversaires, mais nous avons tiré les leçons de cette cuisante expérience. Diriger la sélection dans les prochains temps sera loin d’être une tâche facile, surtout avec la récente décision d’annuler le championnat et l’instabilité générale qui règne dans le pays.

Le soir où vous avez battu le record de sélections, vous avez beaucoup parlé de l’instabilité en Égypte et de la récente tragédie de Port-Saïd qui assombrissait votre joie. Comment avez-vous ressenti cette tragédie personnellement ?
On a tous été touchés dans la communauté du football. Il est déprimant de voir le sport que tout le monde aime devenir la cause d’une si grande tristesse, mais ce drame est à mettre sur le compte du fanatisme. Les médias qui ont attisé l’agressivité des supporters au lieu de calmer le jeu ont aussi une grande part de responsabilité. Je voudrais présenter mes condoléances aux familles des supporters qui ont perdu la vie. J’espère qu’on ne verra jamais une telle tragédie se reproduire et que le football redeviendra une source de divertissement et de joie pour tous les Égyptiens.

Vous avez évolué en Égypte, en Turquie et en Belgique. Comment avez-vous vécu le comportement des supporters dans ces pays ? Avez-vous noté des différences ?
En Égypte, tous les grands clubs comme Al Ahly, Zamalek, Ismaily et Al Masry ont leurs "ultras", ce qui est une bonne chose tant qu’ils soutiennent leur équipe dans les limites du raisonnable, mais dès lors qu’ils franchissent la ligne et deviennent agressifs ou se font le vecteur de choses qui n’ont rien à voir avec le football, cela devient inacceptable et peut mener à la catastrophe. Partout dans le monde, les ultras organisent des manifestations d’encouragement dans les tribunes, qui peuvent être très divertissantes et que les joueurs aiment bien. Mais qu’ils amènent la violence dans les stades, cela nous ne pouvons le tolérer.

Après la tragédie de Port-Saïd, de nombreux joueurs ont même décidé d’arrêter le football. Combien de temps faudra-t-il au football égyptien pour se remettre ?
Il n’y a pas que le football. Tout le pays souffre actuellement d’un manque d’éthique et d’une d’insécurité générale, ce qui cause des problèmes dans tous les domaines de la vie. Il faudra du temps pour surmonter cela. Il est certain que le football se remettra d’aplomb mais tout le pays doit se mobiliser pour sortir de ce tunnel. La stabilité reviendra seulement si tout le monde - les joueurs, les supporters, les arbitres, les journalistes et les agents de sécurité - reprend sa place et assume son rôle.

Êtes-vous d’accord avec ce qui se dit en Égypte, que l’agitation politique de l’année dernière a contribué à affaiblir le football égyptien ?
Elle y a certainement contribué mais elle n’en est pas la raison essentielle. Nous faisons partie de ce pays et tout ce qui s’y passe nous touche, donc quand il est en proie à une telle agitation, notre concentration baisse inévitablement et nous avons du mal à rester mobilisés. À cela s’ajoute que la suspension du championnat nous a empêchés de jouer pendant près de quatre mois. Mais, encore une fois, je ne crois pas que cela soit la seule explication. Nous étions trop sûrs de nous et avons pensé qu’il serait facile de nous qualifier pour la Coupe d’Afrique des Nations. Le temps que nous comprenions notre erreur après les deux premiers matches contre la Sierra Leone et le Niger, il était déjà trop tard.

Vous êtes adulé en Égypte. Avez-vous déjà pensé à vous lancer dans la politique ?
Je suis juste un joueur et j’aimerais le rester. On m’a effectivement demandé de me présenter aux élections parlementaires mais j’ai refusé catégoriquement. Plusieurs personnes sont venues solliciter mon soutien mais j’ai refusé car je ne veux pas avoir d’étiquette politique ni influencer le choix des gens d’une quelconque manière. Les gens doivent choisir leur candidat en fonction de ce qu’il fait et non de ce que leur dit telle ou telle personnalité.

L’Égypte est maintenant dirigée par Bob Bradley, ancien sélectionneur des États-Unis qui l’avaient éliminée de la Coupe des Confédérations de la FIFA en 2009. Quelle impression vous fait-il jusqu’à présent ? A-t-il un style différent d’un sélectionneur égyptien ?
Je ne crois pas que l’on puisse distinguer les sélectionneurs ni personne d’autre d’ailleurs en fonction de leur nationalité. Qu’il soit Égyptien ou Américain, je pense que tout sélectionneur veut que son équipe marche bien parce que c’est dans son intérêt, c’est sa réputation qui est en jeu. Bradley est un grand sélectionneur, c’est un visionnaire. C’est un défi de reprendre la sélection égyptienne en ce moment et j’ai de l’empathie pour lui. Il a essayé de nouveaux joueurs et de nouvelles stratégies, c’est une bonne chose pour l’équipe et pour l’avenir du football égyptien.

Quelles sont les chances de qualification de l’Égypte pour la Coupe du Monde de la FIFA, Brésil 2014™ ?
Ce ne sera pas facile. Dans le contexte actuel, il est difficile pour les joueurs de se maintenir en forme, de s’entraîner et de disputer des matches importants, mais l’espoir est permis si nous ne répétons pas les mêmes erreurs qu’avant la Coupe d’Afrique des Nations 2012. Nous devons aborder chaque match très sérieusement, dès le premier, sans jamais sous-estimer notre adversaire.

Vous êtes l’un des rares joueurs à avoir surmonté la rivalité entre Al Ahly et Zamalek. Pouvez-vous nous dire comment cela s’est passé ?
J’ai abordé les choses en professionnel. Ces deux clubs sont les plus grands d’Égypte, sinon d’Afrique, c’était donc un honneur de pouvoir signer avec les deux. Je n’ai jamais eu de problèmes avec les supporters d’Al Ahly. Étonnamment, même quand j’ai été transféré à Zamalek, ils ne m’ont jamais hué ni témoigné d’hostilité, ce qui a facilité les choses et montré que le public égyptien me respecte.

Vous êtes aussi l’un des rares Égyptiens à avoir fait carrière en Europe. Comment expliquez-vous que d’autres joueurs aient eu du mal en Europe ?
Les joueurs égyptiens, et arabes en général, n’ont malheureusement pas encore compris ce que signifiait le football professionnel. Ils en ont une conception assez éloignée de celle des joueurs européens qui ne vivent que pour le football et adaptent toutes leurs habitudes de vie aux exigences du football professionnel. Eux le considèrent encore comme un passe-temps. Quand ils auront atteint ce niveau de professionnalisme, il est sûr qu’ils réussiront car nous avons beaucoup de grands talents, mais cela ne suffit pas. Le mental est aussi un aspect extrêmement important de la carrière d’un joueur.

Vous auriez pu rester plus longtemps en Europe. Qu’est-ce qui vous a décidé à rentrer en Égypte ?
Je me suis fait un nom en Turquie et en Belgique et j’ai évolué dix ans en Europe, donc oui, j’aurais pu rester plus longtemps mais j’avais le sentiment d’avoir fait le tour et que le moment était venu de rentrer chez moi pour remporter des titres et laisser un héritage ici aussi, en Égypte. J’avais aussi des raisons personnelles, je voulais élever mes enfants dans leur pays natal, dans notre culture et nos traditions.

Et maintenant, l’inévitable question : avez-vous décidé à quel moment vous raccrocherez les crampons ?
Il viendra un moment où je devrai arrêter, bien sûr, c’est la vie. Mais je n’ai pas encore décidé quand. Je partirai seulement quand je sentirai que je ne peux ou ne veux plus jouer au football. À ce moment-là, je me fi xerai de nouveaux objectifs, très probablement dans l’entraînement et le journalisme sportif.

Fifa.com (09/04/2012)
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Message par rachid_as Ven 13 Avr - 16:04

Keat, Kiwi et fruit de la passion

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Pour Saint-Augustin, "celui qui se perd dans sa passion perd moins que celui qui perd sa passion". Diplômé en Science politique de la prestigieuse université américaine de Darmouth, Dan Keat a le bagage intellectuel pour juger à sa juste valeur la maxime d’un théologien. Chez le Néo-Zélandais, la passion est plus qu’un esprit, c’est une inspiration. "C’est ce qui m’a toujours poussé à vouloir être professionnel", confie à FIFA.com le nouvel international. Malgré les blessures, il persiste à vouloir gambader sur les prés quand son patrimoine universitaire lui ouvre les portes d’un avenir professionnel radieux loin du football.

Appelé le 29 février dernier pour un match amical face à la Jamaïque, le milieu de Los Angeles Galaxy reconnaît que son parcours est peu commun, tout comme le luxe de vivre son rêve sans la pression de la réussite. "J’ai un des meilleurs diplômes au monde sur lequel je peux me reposer, et c’est pour moi une opportunité extraordinaire de me concentrer uniquement sur le football", explique le capitaine des Kiwis à la Coupe du Monde U-20 de la FIFA, Canada 2007. "Je me mets beaucoup de pression, mais c’est celle de ma propre ambition sportive. Mes quatre années à Dartmouth me donnent une liberté que d’autres joueurs n’ont pas et je réalise la chance que j’ai d’avoir reçu cette éducation."

Mais la chance n’a pas toujours accompagné le milieu de terrain aujourd’hui âgé de 24 ans. Trois ans avant ses premiers coups d’éclat internationaux, l’ancien atout offensif de Team Wellington est invité à l’essai par Blackburn. Il a 16 ans et l’adolescent sait déjà qu’il ne fera pas de vieux os sur sa terre natale. Mais une fracture de la cheville le fait redescendre de son nuage. Essai raté. En 2008, alors qu’il est en route pour Pékin avec l’équipe olympique après avoir disputé tous les matches de qualification, Keat connaît sa deuxième désillusion : une nouvelle blessure et l’adieu aux Jeux.

Jamais deux sans trois
Revenu avec la rage, le champion MLS 2011 réalise ses deux meilleures campagnes dans le championnat universitaire des Etats-Unis, mais ses performances ne lui attirent pourtant pas les faveurs des clubs MLS. Il n’est choisi qu’au troisième tour de la Supplemental Draft de 2010. Bruce Arena a pourtant foi en son potentiel et Keat signe un contrat avec le Galaxy. Mais jamais deux sans trois… Pendant le camp d’entraînement de pré-saison, il se blesse et doit attendre juillet 2011 pour disputer son premier match professionnel dans la Cité des anges. Ce sera devant 56 000 personnes au Memorial Coliseum, devant le Real Madrid.

Cinq matches disputés et un sacre national plus tard, le Kiwi exprime de la "reconnaissance pour Bruce Arena", mais celle-ci pourrait être réciproque. "J’apporte plus cette année. Je profite de ma polyvalence et mon intelligence de jeu pour montrer que je suis plus qu’un remplaçant, quel que soit le poste où je joue", estime l’intello des Angelinos.

Si le champion en titre démarre mal sa saison (1 victoires et 3 défaites), Keat profite des tâtonnements collectifs pour prouver qu’il peut être titulaire au sein d’une équipe de stars. "Landon Donovan, Robbie Keane et David Beckham font des passes que d’autres ne peuvent réaliser ici, ils savent trouver les espaces et en libèrent pour les autres. Ce n’est pas facile de s’imposer ici avec autant de qualité dans le groupe, mais ça me tire vers le haut", confie celui qui espère désormais mettre ses progrès au service d’une sélection qu’il a longtemps vue de loin.

Equilibre et passion
"Je ne suis pas surpris d’avoir attendu cinq ans entre la Coupe du Monde U-20 et ma première sélection en A", avoue-t-il. "Sur les cinq dernières années, le chemin accompli par la sélection est énorme. Il faut désormais jouer au haut niveau professionnel pour espérer être appelé et il y a beaucoup plus de Kiwis dans les bons championnats étrangers. C’est plus de pression pour l’entraîneur pour choisir les meilleurs, mais pour le pays, c’est fantastique."

Qualifiée pour le Tournoi Olympique de Football Masculin, Londres 2012, la Nouvelle-Zélande est grandissime favorite pour représenter l’Océanie à Brésil 2014. Selon Keat, les bases sont solides pour revivre la ferveur populaire de 2010. "C’est une terre de rugby et voir des scènes de liesse à l’aéroport au retour d’Afrique du Sud, c’est historique pour notre football", juge Keat. "Il faut construire là-dessus. Contre la Jamaïque on avait sept joueurs de moins de 25 ans dans le onze de départ. L’équipe est rajeunie mais il y a encore des cadres. C’est le bon équilibre."

Le sien d'équilibre passe par une carrière internationale, "la fierté de tout joueur", et un avenir dans un grand championnat. "J’aimerais vraiment jouer dans un pays qui vit pour le football", conclut-il. Histoire de vivre avec la passion au quotidien.

Fifa.com (12/04/2012)
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