Ligue des champions de l'UEFA [2013/2014]

(NB : Heure DZ-Algérie GMT+1)


Mercredi 23 octobre 2013 :
Groupe A :
FIN : Bayer Leverkusen 4 - 0 Shakhtar Donetsk .... Stephan Kiessling (22', 72'); Simon Rolfes (P. 50'); Sidney Sam (57')
FIN : Manchester United 1 - 0 Real Sociedad ...... Inigo Martinez (CSC 2')

Groupe B :
FIN : Real Madrid 2 - 1 Juventus de Turin ........ Cristiano Ronaldo (4', P. 29') - Fernando Llorente (22')
FIN : Galatasaray 3 - 1 FC Copenhague ............ Felipe Melo (10'); Wesley Sneijder (38'); Didier Drogba (45') - Claudemir (88')

Groupe C :
FIN : Anderlecht 0 - 5 PSG ....................... Zlatan Ibrahimovic (17', 22', 36', 63'); Edinson Cavani (52')
FIN : Benfica 1 - 1 Olympiakos Le Pirée .......... Oscar Cardozo (84') - Alejandro Dominguez (29')

Groupe D :
FIN : CSKA Moscou 1 - 2 Manchester City .......... Zoran Tosic (32') - Sergio Aguero (34', 42')
FIN : Bayern Munich 5 - 0 Viktoria Plzen ......... Franck Ribery (P. 25', 61'); David Alaba (37'); Bastian Schweinsteiger (64'); Mario Gotze (90')

Mardi 22 octobre 2013 :
Groupe E :
FIN : Steaua Bucarest 1 - 1 FC Bâle .............. Leonardo Tatu (88') - Marcelo Diaz (48')
FIN : Schalke 04 0 - 3 Chelsea ................... Fernando Torres (5', 68'); Eden Hazard (87')

Groupe F :
FIN : Arsenal 1 - 2 Borussia Dortmund ............ Olivier Giroud (41') - Henrikh Mkhitaryan (16')Robert Lewandowski (82')
FIN : Marseille 1 - 2 Naples ..................... Andre Ayew (86') - Jose Callejon (42'); Duvan Zapata (67')

Groupe G :
FIN : FC Porto 0 - 1 Zenit St-Pétersbourg ........ Alexandr Kerzhakov (85')
FIN : FK Austria Vienne 0 - 3 Atlético Madrid .... Raul Garcia (8'); Diego Costa (20', 53')

Groupe H :
FIN : Celtic Glasgow 2 - 1 Ajax Amsterdam ........ James Forrest (P. 43'); Beram Kayal (54') - Lasse Schone (90')
FIN : Milan AC 1 - 1 Barcelone ................... Robinho (9') - Lionel Andres Messi (24')

City se relance au CSKA Moscou



Manchester City a obtenu un succès précieux en vue de la qualification pour les 8e de finale en allant s'imposer chez le CSKA Moscou (2-1), mercredi dans le groupe D de la Ligue des champions à Moscou.

Les Mancuniens, éliminés en phase de poules lors des deux dernières éditions de la C1, se sont relancés à la 2e place après leur défaite à domicile (3-1) contre le Bayern Munich. Le champion de Russie en titre, 3e, devra lui absolument obtenir un résultat lors de son déplacement en Angleterre début novembre.

Même si l'Ivoirien Yaya Touré était proche dès la 4e minute d'ouvrir le score, le début de la rencontre, marqué par la sortie à la 6e du stoppeur du CSKA Vasili Berezutski, suppléé par son frère jumeau Aleksei, n'était pas très animé.

En face, une attaque côté droit de City à une touche de balle aboutissait bien à une reprise trop écrasée de l'Argentin Sergio Agüero, mais c'était à peu près tout. A la demi-heure de jeu, un tir trop mou de Negredo arrivait directement sur le portier moscovite Akinfeev, qui allait ensuite être au centre des débats.

Le doublé d'Agüero
Car c'est sur un long dégagement de ce dernier dévié de la tête par Honda, futur pensionnaire de l'AC Milan, que le Serbe Zoran Tosic parvenait à lober Joe Hart et à donner l'avantage aux siens (32).

Ce but réveillait les visiteurs qui égalisaient presque immédiatement grâce à Agüero sur un centre de Silva, l'intervention ratée d'Ignashevich laissait l'Argentin tout seul tromper facilement Akinfeev (34). Le "Kun" signait ensuite un doublé d'une tête astucieuse à la réception d'un beau centre de Negredo après être parti dans le dos de Nababkin (42).

Et un coup-franc lointain de Silva juste avant la pause donnait à Akinfeev l'occasion de s'employer. Dès la reprise, Negredo se voyait refuser un but inscrit de la main. Malgré une bonne tête de Doumbia à la 53e, les Citizens dominaient avec leur jeu de passes développé cette saison par Pellegrini. Ses joueurs baissaient néanmoins de pied dans le dernier quart d'heure.

A dix minutes du terme, le Nigérian Musa envoyait une demi-volée sous la barre de Hart mais l'arbitre roumain Ovidiu Hategan l'invalidait pour un pied haut sur Touré. City restait dangereux par Dzeko qui ratait le cadre à deux reprises mais dans les arrêts de jeu c'est Honda qui échouait à bout portant sur Hart.

Fifa.com (23/10/2013)

Le PSG et Ibrahimovic se font plaisir à Anderlecht



Le Paris Saint-Germain, emmené par Zlatan Ibrahimovic auteur de quatre buts, s'est fait plaisir mercredi à Bruxelles en s'imposant avec la manière 5 à 0 face à une équipe d'Anderlecht décidément trop tendre pour la Ligue des champions de l'UEFA.

Trois matches, trois victoires. Les PSG a déjà fait un grand pas vers les huitièmes de finale, d'autant plus qu'on voit mal les champions de Belgique venir réussir un résultat au Parc des Princes dans deux semaines, lors de la prochaine journée.

"Pour mes jeune joueurs, affronter le PSG, c'est un peu découvrir l'Université du football", avait déclaré avant le match Herman Van Holsbeeck. Le directeur sportif anderlechtois ne pensait pas si bien dire tant les Parisiens ont donné une leçon à leurs adversaires, inscrivant rapidement deux buts d'école (17e et 22e).

Avec à deux reprises le même schéma: un centre de la droite du Néerlandais Grégory van der Wiel et, à la conclusion, Zlatan Ibrahimovic à chaque fois isolé dans les six mètres mauves. Et comme le géant suédois peut aussi se débrouiller sans l'aide de ses coéquipiers, c'est seul sur sa planète qu'il a repris un ballon mal dégagé par la défense locale d'une demi-volée magistrale de plus de 25 mètres qui lui a valu d'être ovationné par les 22.000 supporteurs... anderlechtois (36e).

0-3 à la pause. Laurent Blanc qui avait redouté "un relâchement" de ses joueurs après les bonnes dernières sorties de son équipe pouvait être rassuré.

Cavani aussi
Non seulement ses protégés ont pris le match au sérieux mais ils ont en outre eu le bon goût d'y ajouter du style et de l'élégance tout en soignant leurs statistiques grâce à de nouveaux buts en seconde période par Cavani (52e) puis l'inévitable Zlatan (62e).

Impérial en Ligue 1, brillant en C1, Paris est sur son nuage même si Laurent Blanc refusera sans doute de s'emballer après ce succès face à une formation belge trop faible. Avec une équipe présentant le plus jeune effectif de la compétition (quatre joueurs de moins de vingt ans dans le onze de base mercredi) et un déficit technique par rapport à leurs adversaires, les Anderlechtois n'avaient que leur bonne volonté à opposer à la furia parisienne.

L'édifice fragile n'aura tenu qu'un quart d'heure. Et Anderlecht, qui n'a jamais franchi la phase des poules depuis son instauration en C1 en 1992, a sans doute vu s'envoler définitivement ses espoirs d'y parvenir une première fois.

L'entraîneur des Mauves, John van den Brom, avait estimé la veille de la rencontre que le PSG "est désormais plus qu'une simple addition de stars mais un véritable collectif bien huilé". Ses propos n'ont pas été démentis par les faits.

Fifa.com (23/10/2013)

PSG - Ibra se met en quatre



Sans doute plus fort aujourd'hui qu'il ne l'a jamais été, l'attaquant suédois du Paris SG Zlatan Ibrahimovic, auteur d'un sensationnel quadruplé mercredi face à Anderlecht en Ligue des champions, a réussi l'exploit rare de faire lever tout un stade qui n'est pas le sien.

Ca s'est passé à la 36e minute de cet Anderlecht-Paris SG qui manquait déjà de suspense après les deux premiers buts du géant de Malmö. Zlatan a alors expédié de plus de 25 mètres et dans la lucarne de Kaminski une demi-volée missile chronométrée à 100 km/h tout rond.

Il y a eu juste une ou deux secondes de silence et puis s'est produit quelque chose qui n'arrive jamais, ou presque: tout le public du stade bruxellois Constant Vanden Stock s'est levé et a applaudi. Le pauvre Kaminski, qui fêtait son 21e anniversaire mercredi ne lui en voudra même pas. "Ibrahimovic, s'il te plaît, épargne-moi d'un but de classe mondiale", avait-il pourtant déclaré au journal belge Het Nieuwsblad. Il a appris que Zlatan ne faisait pas de cadeau mais cet anniversaire sera inoubliable.

Si le début de saison du Suédois, tout de suite brillant dans le jeu, avait été un peu chiche en buts, la machine est désormais lancée à pleine vitesse. Samedi, il avait déjà assommé Bastia avec un doublé et un but extraordinaire en aile de pigeon qui a fait le tour du monde. Mercredi à Bruxelles, il a commencé son festival à la 17e minute avec un premier but calqué sur celui qui avait lancé la précédente démonstration européenne du PSG face à Benfica: ouverture de Cavani sur la droite, centre à ras de terre d'un excellent Van der Wiel et frappe de près d'Ibrahimovic.

Juste derrière Messi
Rebelote à peine cinq minutes plus tard avec encore le Néerlandais en passeur décisif et cette fois une talonnade façon Madjer pour ajouter un peu de piquant à la conclusion du Suédois (22e). Après le chef d'oeuvre que l'on sait à la 36e minute, "Ibra" a donc même ajouté un quatrième but d'une frappe croisée du droit, presque banale au milieu d'un tel récital.

Il n'en a manqué qu'un à l'ancien Milanais pour rejoindre Messi, seul joueur à avoir inscrit un quintuplé en Ligue des Champions. Il aurait pu venir d'un coup franc violent tiré plein centre (54) ou d'un lob délicat (77), mais cela aurait sans doute fait un peu beaucoup pour Kaminski dont la fête a aussi été agrémentée d'un but de Cavani.

Avec ce quadruplé -il n'avait encore jamais réussi de triplé en C1-, Ibrahimovic soigne donc des statistiques qui ont désormais une sacrée allure: il en est maintenant à 11 buts avec le Paris SG (six en C1), dont neuf lors des quatre derniers matches. Et il faut en ajouter cinq en quatre matches avec la Suède...

Fifa.com (23/10/2013)

Ronaldo plane, le Real s'envole



Cristiano Ronaldo, au-dessus du lot avec un doublé, a permis au Real Madrid remporter un match de haute tenue contre la Juventus Turin (2-1) mercredi soir et de s'envoler vers les huitièmes de finale dans le groupe B de la Ligue des champions.

Percutant en attaque, revenant défendre, le Portugais était partout. Et comme la Juventus est restée très joueuse malgré la gifle reçue dimanche contre la Fiorentina (4-2), le Ballon d'Or 2008 a pu rappeler ses prétentions pour le trophée 2013 en marquant ses sixième (4) et septième but (28, sur penalty) dans la compétition cette saison.

Fernando Llorente avait pourtant égalisé pour les Turinois (22) mais ce n'était pas la soirée de la Juve, ni celle de Giorgio Chiellini: le défenseur a d'abord offert le penalty à Ronaldo en ceinturant Sergio Ramos dans la surface, puis il a été expulsé à la 48e pour un coup de coude sur le Portugais qui partait seul vers le but.

Ce troisième succès en autant de matches permet au Real, premier du groupe avec cinq points d'avance sur Galatasaray, de faire un immense pas vers les huitièmes, tandis que la Juve, troisième avec deux petits points, va devoir cravacher pour espérer en être.

Ronaldo, qui avait eu un geste d'excuse en direction du stade Bernabeu pour ses maladresses contre Malaga samedi en Liga (victoire 2-0), a montré qu'il avait retrouvé tout son allant avant le "clasico" samedi contre le FC Barcelone en ouvrant le score dès la quatrième minute. Lancé dans la surface par Angel Di Maria, "CR7" a effacé d'une feinte le gardien Gianluigi Buffon avant de glisser le ballon au fond dans un angle fermé.

Benzema dans les nuages
La Juventus, de son côté, a bombardé la cage madrilène de frappes lointaines (2, 15, 16, 20). L'égalisation turinoise est toutefois venue de près, sur un centre de l'Uruguayen Martin Caceres pour le Français Paul Pogba dont la tête piquée a contraint Casillas à une parade. Fernando Llorente, à l'affût, a poussé le ballon au fond des filets de son capitaine en sélection espagnole (22).

Avec Karim Benzema de retour comme titulaire, le Real Madrid a géré son avantage à 11 contre 10 en deuxième période, et le rythme très élevé du match s'est peu à peu atténué, même si Giovinco a contraint Casillas à une parade (70e).

Benzema, dont le dernier but avec le Real remonte à son doublé contre Galatasaray mi-septembre, n'a toutefois pas résolu ses problèmes de finition: seul devant le but à l'heure de jeu, il n'avait qu'à pousser au fond un ballon d'Alvaro Arbeloa, mais il l'a malencontreusement expédié dans les nuages.

Le Français est sorti sous un mélange de sifflets et d'applaudissements à la 67e, remplacé par le Gallois Gareth Bale, qui s'est immédiatement positionné derrière Ronaldo, replacé en pointe.

Le Gallois n'a certes pas eu le temps de montrer beaucoup de choses mais l'essentiel était déjà fait pour le Real, qui affiche une qualité de jeu retrouvée juste au moment où le Barça, conquérant jusqu'à présent, marque le pas (deux nuls consécutifs). Et si le clasico avait changé de favori?

Fifa.com (23/10/2013)

ManU assure le coup



Manchester United, en dépit d'une forme défaillante actuellement, a profité d'un bon départ contre la Real Sociedad pour remporter un court (1-0) mais précieux succès mercredi en Ligue des champions.

Les Mancuniens, désormais pointés à sept points, conservent du même coup la tête du groupe A et se mettent dans une position intéressante en vue d'une qualification en 8e de finale.

La situation est également au statu quo pour les Basques, toujours bons derniers avec zéro point. Leur sursaut du week-end à Valence après huit matches sans victoire n'aura donc pas duré, alors que l'équipe d'Arrasate espérait sûrement appuyer un peu plus sur les blessures actuelles des Mancuniens.

Au contraire, ces derniers ont démarré comme s'ils n'étaient pas 8e de leur championnat, produisant une 1re période de haute-volée, rapidement concrétisée (2) par le but contre son camp de Martinez, sous la pression, encore, d'un excellent Rooney.

A ce moment, Moyes, contraint d'user de ce moyen pour trouver le déclic tant espéré, pouvait se féliciter de ses nouveaux choix du jour. Van Persie forfait, l'Ecossais n'en avait pour autant pas abandonné l'idée d'aligner une équipe offensive et Hernandez, Kagawa ou Giggs en milieu défensif étaient les vainqueurs du jour alors que Januzaj, le héros du moment, était sur le banc. Dépassés, les Basques essayaient pour s'en sortir de durcir le jeu et de recourir aux coups de pied arrêtés.

Innombrables occasions gâchées
Les cinq cartons jaunes distribués en 1re période et les deux frappes sur les montants à un pour la Real (Griezmann, 42, et De La Bella, 59, contre Valencia, 63) étaient alors le signe que la partie était disputée. Tant que MU, malgré la belle animation dans les couloirs de Kagawa et Valencia, était dans l'impossibilité de faire le break, il ne pouvait en être autrement.

Sur un malentendu, les Espagnols pouvaient en effet espérer jouer un mauvais tour à leur adversaire et lui rappeler que dans des conditions similaires, Souhtampton avait ici-même réussi à égaliser samedi (1-1), semant un peu plus le doute dans les têtes rouges. Si ce scenario ne se répétait pas, c'est essentiellement parce que la défense anglaise finissait par trouver l'antidote à Vela et Seferovic, les deux poisons basques.

Mais Manchester, s'il veut poser les bases d'un redressement durable, va devoir trouver la parade à ces récurrentes innombrables occasions gâchées qui l'empêchent d'être plus serein, surtout quand le match est aussi débridé. En tribunes, "Sir Alex Ferguson", au lendemain du lancement de son autobiographie au vitriol qui complique encore plus la situation de son successeur, doit avoir son petit avis sur la question.

Fifa.com (23/10/2013)

Ribéry et le Bayern en démonstration



Franck Ribéry, auteur d'un doublé pour son retour de blessure, a guidé le Bayern Munich dans une démonstration face au Viktoria Plzen (5-0) pour continuer à faire le plein de points (9) dans le groupe D de la Ligue des champions, mercredi à l'Allianz Arena.

A mi-parcours, le tenant du titre a un pied et demi en 8es de finale, considérant que sa prochaine sortie se fera le 5 novembre chez un adversaire tchèque largement dépassé à ce niveau, avec un zéro pointé.

Les statistiques traduisent l'incroyable main-mise du Bayern de Guardiola sur la partie: 76% de possession de balle, 29 tirs dont 15 cadrés et 10 corners, contre seulement une frappe et un corner pour le Viktoria!L'addition aurait été plus lourde sans les parades du portier Kozacik, alors qu'en face Neuer a probablement passé sa soirée la plus tranquille de la saison, voire au-delà, tout comme le duo inédit Contento-van Buyten en charnière centrale.

Le retour de blessure de Ribéry, petit bobo à la cheville de l'avis même du Bleu, a offert un tout autre visage au Bayern comparé à la première période laborieuse samedi contre Mayence en Bundesliga.

Le 5ème pour Götze
En jambes et inspiré, le Français a été le moteur d'une équipe bavaroise, torturant ses vis-à-vis dès le coup d'envoi d'un match à sens unique.

Dominateur dans le jeu, mais opposé à un bon Kozacik, le Bayern a trouvé l'ouverture sur un penalty pour une faute sur Robben crocheté par Hubnik. "Francky" s'est chargé de le transformer (25), privant son coéquipier néerlandais d'un 6e but de rang en autant de rencontres de C1...

La brèche était ouverte dans la défense, et Alaba s'y est engouffré pour crucifier Kozacik d'une frappe croisée tendue (37). La partie tournait alors à la démonstration, une véritable torture pour les Tchèques qui, avec un gardien plus faible, auraient pu "prendre une valise" avant même la pause.

Ce n'était que partie remise puisque les hommes de Guardiola enfilaient deux nouveaux buts: sur une magnifique balle piquée de Ribéry (61) puis une frappe en pivot de Schweinsteiger (67) bien servi par Götze qui venait d'entrer en jeu.

Le coach catalan pouvait faire tourner, remplaçant Ribéry par Müller et Mandzukic par le vétéran Pizarro. Mais cela n'a rien changé à la domination bavaroise et, après plusieurs occasions manquées, Götze a apporté la touche finale, d'une frappe foudroyante sous la transversale dans le temps additionnel (90+1).

Fifa.com (23/10/2013)

Les gros bras imposent leur loi



Le Real Madrid, le Bayern Munich et le Paris Saint-Germain ont égalé la performance de l'Atlético de Madrid en remportant à leur tour leurs trois premières rencontres de la phase de groupes de la Ligue des champions de l’UEFA, pratiquement un passeport pour les huitièmes de finale.

A noter que 27 buts ont été inscrits au cours de la deuxième partie de la troisième journée, avec une moyenne de 3,37 buts par rencontre.

L'affiche
Real Madrid 2:1 Juventus
Buts : Cristiano Ronaldo (4' et 28' s.p.) pour le Real Madrid ; Fernando Llorente (22') pour la Juventus
 
La patte de Carlo Ancelotti se fait de plus en plus ressentir au Real Madrid. L'équipe bridée de la saison dernière est désormais ouvertement portée vers l'offensive, avec une circulation de balle rapide et précise au service d'un Cristiano Ronaldo très affuté à la conclusion. La Juventus a tenu une petite demi-heure en réussissant à répondre par Fernando Llorente au premier but du Portugais. La défense des champions d’Italie, régulièrement prise de vitesse par la suite, s’est montrée nerveuse à l'image de Giorgio Chiellini, exclu dès le début de la deuxième mi-temps. Le score ne reflète pas la domination outrancière des Merengue, malgré quelques contres de la Juve qui ont fait trembler le Bernabeu en raison d'une certaine fébrilité d'Iker Casillas. Les Turinois sont mal embarqués dans la course à la qualification, avec deux points sur neuf.

Les autres rencontres

Groupe A
Bayer Leverkusen 4:0 Shakhtar Donetsk
Manchester United 1:0 Real Sociedad

Les Ukrainiens ont fait illusion une vingtaine de minutes avant de craquer face aux déferlantes du Bayer Leverkusen. Le buteur maison Stefan Kiessling y est allé de son doublé, Simon Rolfes sur penalty et Sidney Sam, d'un tir croisé à ras de terre, complétant le score. Le Bayer se trouve désormais à la seconde place derrière les Mancuniens, vainqueurs sans brio de la Real Sociedad avec un but ultra rapide d’Inigo Martinez contre son camp, après une action de Wayne Rooney, toujours aussi inspiré.

Groupe B
Galatasaray 3:1 FC Copenhague

Pas de surprise à Istanbul où la vieille garde de Galatasaray a imposé sa loi. Felipe Melo de la tête et Wesley Sneijder et Didier Drogba, tous deux du droit, ont perforé la défense de Copenhague, les Danois se montrant bien trop timides dans leurs rares tentatives. Les Turcs comptent désormais deux points d'avance sur la Juventus, derrière le Real Madrid.

Groupe C
Anderlecht 0:5 Paris Saint-Germain
Benfica 1:1 Olympiakos

Les stars du PSG ont été sans pitié pour Anderlecht, qui a concédé sa troisième défaite, avec un quadruplé de Zlatan Ibrahimovic et un but d'Edinson Cavani. A noter la performance de Gregory van der Wiel sur le flanc droit que l'on a retrouvé pratiquement dans tous les bons coups.
De son côté, Benfica revient de loin. Menés au score depuis la demi-heure de jeu par l'Olimpiakos sur un but de l'Argentin Alejandro Dominguez, les Portugais ont eu toutes les peines du monde à revenir au score à sept minutes de la fin, grâce à une reprise à bout portant du Paraguayen Oscar Cardozo. Le match retour pourrait déjà être capital dans la course à la qualification pour les huitièmes de finale

Groupe D
CSKA Moscou 1:2 Manchester City
Bayern Munich 5:0 Viktoria Plzen

L'homme du match aura été Matus Kozacik, le gardien de Plzen, qui a réalisé des miracles pour éviter une plus grosse défaite face au champion d'Europe. Le Bayern, sans donner l'impression de forcer, a déroulé son football, avec notamment un nouveau doublé de Franck Ribéry.
Un autre doublé, cette fois de Sergio Agüero, réalisé en huit minutes a permis à Manchester City de s'imposer à l'Arena-Khimki face au CSKA Moscou, qui avait portant ouvert la marque. Joe Hart a sauvé le résultat dans les arrêts de jeu en réalisant une superbe parade-réflexe sur une frappe à bout portant de Keisuke Honda.

Les joueurs
Animateurs traditionnels des soirées de Ligue des Champions de l'UEFA, Zlatan Ibrahimovic et Cristiano Ronaldo ont offert mercredi 23 octobre un nouveau festival de buts. Le Suédois a multiplié les gestes techniques, notamment une talonnade derrière le pied d'appui ou une frappe de 30 mètres dans la lucarne, pour réussir un quadruplé intervenant après son doublé contre Benfica. Cristiano Ronaldo, pour sa part, a mis le feu dans la défense de la Juventus sur chacune de ses accélérations, inscrivant deux nouveaux buts et provoquant l'expulsion de Chiellini, Ronaldo totalise désormais sept buts en trois matches, devant Ibra – six - et les quatre buts de Lionel Messi.
  
Le but
CSKA Moscou Manchester City (Zoran Tosic, 32')

Igor Akinfeev adresse un long et précis dégagement sur la tête de Keisuke Honda, qui prend le dessus sur un défenseur et prolonge le ballon dans la course de Zoran Tosic. Le Serbe, pressé par un défenseur, reprend de volée et réussit un petit lob millimétré qui trompe Joe Hart.

La stat
9 – Comme la série de neuf rencontres, qui a pris fin contre la Real Sociedad, dans lesquelles Manchester United avait concédé au moins un but. Les Anglais n’avait plus connu la satisfaction de garder leurs cages inviolées depuis septembre 2012.

Fifa.com (23/10/2013)

PSG - Thiago Motta vise la finale



Le milieu italien Thiago Motta a estimé mercredi que le Paris SG pouvait atteindre la finale de la Ligue des champions, au même titre que trois autres clubs --Barcelone, Madrid et Munich-- avec lesquels "il n'y pas de grandes différences" de niveau.

"On peut arriver en finale, ce ne sera pas simple car il y a trois équipes qui peuvent prétendre à cela comme nous, le Bayern Munich (tenant), le Barça et le Real (Madrid)", a déclaré Motta en conférence de presse.

"Avec ces trois concurrents, il n'y a pas de grandes différences techniques, physiques ou en terme de jeu collectif", a explicité l'Italien, qui a déjà remporté la "Coupe aux grandes oreilles" avec Barcelone en 2006 et l'Inter Milan en 2010.

"Ce qui nous rapproche de ces deux équipes avec lesquelles j'ai gagné ces titres, mais également les autres vainqueur de la Ligue des champions, c'est le fait d'avoir de grands joueurs dans l'effectif", a ajouté Motta.

Engagé dans le groupe C de l'actuelle édition de la C1, le PSG occupe la première place avec trois victoires en autant de journées et est très proche de se qualifier pour la deuxième saison d'affilée en 8e de finale.

Fifa.com (30/10/2013)

Anderlecht au PSG la peur au ventre



Le Sporting d'Anderlecht, encore traumatisé par la raclée infligée par le Paris SG il y a deux semaines (0-5) en Ligue des champions et toujours fébrile en championnat, se déplace mardi au Parc des Princes avec la peur au ventre.

L'entraîneur néerlandais John van den Brom n'en fait pas mystère, son équipe est "en crise". Crise de confiance, crise de résultats. Après trois défaites sèches lors des trois premiers matches du groupe C face à Benfica, l'Olympiakos Athènes et le Paris SG, les Mauves n'entretiennent plus qu'un seul espoir cette saison en C1: éviter le ridicule.

Après la défaite concédée face à Zlatan Ibrahimovic et compagnie il y a deux semaines au stade Constant Vanden Stock, Van den Brom avait déclaré "qu'Anderlecht n'a rien à faire en Ligue des champions. Nous n'avons tout simplement pas le niveau". Des propos qui avaient ulcéré la presse belge, laquelle avait aussi fustigé le trop grand respect affiché sur le terrain par les Mauves vis-à-vis de leurs adversaires. L'attitude de l'attaquant serbe Mitrovic qui s'était précipité à la mi-temps sur "Ibra" pour lui demander son maillot en fin de match, avait été pointée du doigt.

"Si on veut éviter une nouvelle déroute, il va falloir mettre un peu le pied mardi", a prévenu le défenseur central Chancel Mbemba. "Il faudra surtout bien défendre", affirme Van den Brom qui se sait en sursis et qui a revu la composition de sa défense depuis la déroute face au PSG.

Défense recomposée
Insuffisant, le Néerlandais Bram Nuytinck a été poussé sur le banc, l'arrière-gauche français N'Sakala est monté d'un cran pour évoluer en milieu de terrain tandis que les Belges Anthony Vanden Borre et Olivier Deschacht ont retrouvé leur place au sein d'un quatuor défensif Van Den Borre-Mbemba-Kouyaté-Deschacht qui n'a pas concédé de but lors des deux derniers match de "Pro League".

"Quand il faut reconstruire une équipe, ce que je tente de faire, il faut partir de la défense. Celle-ci m'a donné satisfaction ces derniers jours", a déclaré Van den Brom qui a aussi évincé de son équipe les (très) jeunes milieux de terrain Praet et Tielemans au profit notamment de l'expérimenté Néerlandais Demy de Zeeuw.

Tout cela sera-t-il suffisant pour éviter de sombrer à nouveau face au PSG ? Les supporters mauves craignent que non. D'autant que le club qui vient d'aligner deux victoires poussives en championnat est poursuivi par la guigne ces dernières semaines. Le gardien Silvio Proto (cheville) a été rejoint à l'infirmerie par l'attaquant Matias Suarez (genou, saison terminée) et le milieu de terrain et capitaine Guillaume Gillet (entaille à la cuisse, un mois d'absence).

Fifa.com (04/11/2013)

Le Real, perméable mais tout près des huitièmes



Intraitable en attaque mais "superficiel" en défense, le Real Madrid affiche autant de doutes que de certitudes avant d'affronter la Juventus mardi (20h45 heure locale 19h45 GMT) à Turin, où le club merengue peut obtenir son billet pour les huitièmes de finale de la Ligue des champions.

Une victoire qualifierait automatiquement les Madrilènes, auteurs jusque-là d'un sans-faute dans le groupe B, et un nul pourrait même suffire dans l'hypothèse où Copenhague, dans le même temps, ne gagne pas contre Galatasaray. Mais face à une Juve qui n'a plus le droit à l'erreur pour continuer à rêver d'Europe, le Real doit encore trouver cet "équilibre" défensif que l'entraîneur Carlo Ancelotti appelle de ses voeux depuis plusieurs jours.

Contre le FC Barcelone (défaite 2-1), le FC Séville (victoire 7-3) et le Rayo Vallecano (succès 3-2), le Real a encaissé sept buts pour ses trois derniers matches de Championnat d'Espagne. Le trident offensif Bale-Benzema-Ronaldo a beau tourner enfin à plein régime (10 buts à eux trois depuis une semaine), tout Madrid espère surtout que la "Maison blanche" va resserrer les boulons derrière. En 15 sorties cette saison, sa cage n'est restée inviolée qu'à trois reprises.

"Nous devons réfléchir à changer un peu notre attitude, abandonner la superficialité dont nous faisons preuve parfois sur le terrain", a asséné Ancelotti après la pénible victoire contre le Rayo, évoquant un "désastre" de seconde période. "Ce n'est pas possible qu'une équipe de cette qualité laisse se relancer un match où elle mène 3-0", a-t-il ajouté.

Il est intéressant de noter qu'en première période au stade de Vallecas, avec la présence d'un Xabi Alonso de retour de blessures (pubalgie puis fracture d'un pied), le Real s'est montré beaucoup plus serein. Avant de perdre pied en deuxième période après la sortie du métronome basque. La faute, donc, à une certaine "superficialité", une suffisance défensive quand le score était acquis, qui a permis à Séville puis au Rayo de remonter tour à tour de 3-0 à 3-2.

La "Vieille Dame" revit
"Nous sommes tous tristes", a dit le défenseur portugais Pepe. "Ca s'est produit au cours des deux derniers matches et ça ne doit pas se produire au cours du prochain." Car au moindre relâchement madrilène, la Juventus saura en profiter dans une rencontre qui vaut très cher pour les Turinois. S'ils ne battent pas le Real, ils risquent de se retrouver à quatre ou cinq longueurs de Galatasaray en cas de succès des Turcs mardi à Copenhague.

Pour conjurer les risques d'élimination, la Juve a ranimé les vertus de combattantes chères à Antonio Conte. Depuis la gifle de Florence, où elle a concédé quatre buts en quinze minutes (4-2), la "Vieille Dame" revit. Battue par le Real à l'aller (2-1) à dix contre onze pendant une mi-temps, sans démériter, elle a enchaîné trois victoires en championnat d'Italie sans encaisser le moindre but.

Certes, Giorgio Chiellini étant suspendu après son expulsion à Bernabeu, la Juve devra jouer à quatre défenseurs et non à cinq comme à son habitude. Mais la défense collective turinoise a de nouveau de l'huile dans les rouages, et le gardien Gianluigi Buffon a retrouvé sa sûreté, après son match raté contre la Fiorentina. En outre, l'attaque tourne parfaitement bien, dynamisée par Carlos Tevez, déjà auteur de 7 buts pour ses nouvelles couleurs (6 en Serie A, mais aucun en Ligue des champions).

Et la Juve compte comme toujours sur son triangle magique du milieu Vidal-Pirlo-Pogba, le stratège Andrea Pirlo ayant reposé ses jambes de 35 ans en ne jouant que la dernière demi-heure en Serie A contre Parme (1-0). Défense turinoise retrouvée, attaque efficace, milieu percutant: pour l'arrière-garde du Real, c'est déjà l'épreuve du feu.

Fifa.com (04/11/2013)

Bayern - Sans Robben à Plzen



Le Bayern Munich sera privé de son international néerlandais Arjen Robben, en délicatesse avec ses adducteurs, pour le match au Viktoria Plzen, en République tchèque, mardi, comptant pour la 4e journée de la phase de poules de Ligue des champions.

Robben, 29 ans, avait déjà été épargné du déplacement samedi à Hoffenheim, match de Bundesliga remporté à l'arraché (2-1) par les champions d'Europe.

Le Bayern, leader du groupe D avec 9 points, peut valider son billet pour les 8es de finale en cas de victoire à Plzen et si le CSKA Moscou ne s'impose pas dans le même temps à Manchester City.

Fifa.com (04/11/2013)

Le PSG peut déjà finir le travail



Facile vainqueur de ses trois premiers matches, le Paris SG peut assurer dès mardi (20h45) sa qualification pour les 8e de finale de la Ligue des Champions en cas de nouveau succès au Parc des Princes face à Anderlecht, démoli 5-0 au match aller il y a deux semaines.

Avec neuf points en trois matches et déjà cinq longueurs d'avance sur ses poursuivants, Benfica et l'Olympiakos, le PSG sera qualifié en cas de victoire et peut même être assuré de la première place du groupe si dans le même temps, Portugais et Grecs se séparent sur un match nul.

Au vu du match aller où ils s'étaient imposés sans aucune difficulté face à une équipe belge totalement dépassée et spectatrice du festival Ibrahimovic, auteur d'un quadruplé, les Parisiens ne devraient pas avoir trop de mal à respecter leur part du contrat.

Comme souvent dans ce genre de situation, le seul risque semble résider dans un hypothétique excès de confiance, mais le PSG n'a cette saison pas encore été pris en flagrant délit de ce vilain défaut, et même si cela arrivait, il n'est pas sûr que cela suffise aux Belges.

"Effectivement, quand les choses vont très bien, et je le dis depuis quelques semaines, il faut faire attention au relâchement, individuel et collectif. Et j'inclus là dedans l'entraîneur et le staff, tout l'environnement du club", a expliqué lundi l'entraîneur Laurent Blanc en conférence de presse.

"On a tendance à se relâcher et c'est là le danger. J'entends 'c'est difficile de se motiver'. Mais si on n'arrive pas à se motiver là, je n'y comprends plus rien. Demain on peut se qualifier, donc logiquement la motivation devrait être là. C'est comme ça qu'il faut voir ce match, pas en pensant à celui de l'aller. C'est peut-être le match le plus important de cette phase de poules", a-t-il ajouté.

Le retour de Thiago Silva ?
S'il tient aussi en partie à une certaine chance au tirage, l'impeccable parcours parisien dans ce groupe C faiblard (12 buts marqués, un seul encaissé) illustre d'ailleurs bien le sérieux avec lequel le PSG a abordé cette C1 qu'il convoite ouvertement.

Autre signe de la marge dont dispose l'équipe parisienne, Laurent Blanc a la possibilité d'utiliser cette rencontre face à Anderlecht pour gérer les états de forme des uns et des autres, un vrai privilège de riches en Ligue des Champions.

Appelé en sélection brésilienne pour les matches des 16 et 19 novembre contre le Honduras et le Chili, Thiago Silva pourrait ainsi faire son retour plus tôt que prévu puisqu'il semble remis du problème à la cuisse qui l'a privé de football depuis le 23 septembre.

"Il a bien travaillé, il a fait un bon travail physique. Il a une grosse envie. On ne va pas brûler les étapes non plus, mais on va essayer de faire en sorte qu'avant de retrouver sa sélection, il puisse participer à un ou deux matches avec le PSG", a expliqué son entraîneur lundi.

A ses côtés, Blanc pourrait choisir Camara pour laisser souffler Marquinhos et Alex, qui ont été très sollicités.

Devant, Anderlecht a pu un temps espérer ne pas retrouver son pire cauchemar, Ibrahimovic, qui a manqué la réception de Lorient (4-0) pour cause d'inflammation au genou gauche.

Mais le Suédois s'est soigné, il a même échangé quelques balles samedi à Bercy avec Novak Djokovic, et il devrait bien être présent mardi. "S'il ne ressent aucune gêne à l'entraînement, je pense qu'il sera disponible", a dit Blanc.

La présence d' 'Ibra' est d'autant plus envisageable que Cavani est à son tour très incertain, à cause d'un souci à la cuisse.

Fifa.com (04/11/2013)

Man Utd - L'horizon se dégage pour accélérer le changement



Manchester United, dont le visage est devenu plus juvénile cet été avec le remplacement de Ferguson par David Moyes, peut tirer avantage d'un début de saison raté pour refermer définitivement la page "Sir Alex", ouvrir un nouveau cycle et installer les cadres de demain.

Si les adorateurs de MU pensaient en effet que la belle histoire durerait encore quelques années sous prétexte que Ferguson avait réussi avant de partir en retraite à décrocher un nouveau titre national, le désenchantement a été cruel.

Car Moyes, qui n'a pas encore la même connaissance du club et de son effectif que son prédécesseur qui a tiré le meilleur d'un groupe vieillissant, n'a pu assurer la continuité.

Même s'il a sauvé l'essentiel en Ligue des champions avant son déplacement mardi à Saint-Sebastien contre la Real Sociedad (ManU est en tête de son groupe avec sept points en trois matches), il se retrouve ainsi largué à la 8e place en championnat, à déjà huit points du leader .

A toute chose malheur est bon et l'Ecossais, si cela ne figure pas explicitement dans le cahier des charges qu'on lui a transmis, a désormais les mains un peu moins liées pour accélérer le processus de renouvellement des cadres initié ces dernières années par Ferguson lorsqu'il a recruté De Gea ou Jones.

Difficile jusque-là d'expliquer en effet brusquement aux glorieux grognards du passé, des hommes forts en personnalité qu'il faut manoeuvrer avec tact, que le futur va s'écrire sans eux.

Moyes a donc commencé la saison avec les Ferdinand, Evra, Carrick et même Giggs, tous en fin de contrat en juin, mais la mauvaise passe de septembre lui a donné plus de latitude pour se livrer à de nouvelles expérimentations. Car si les dirigeants ont compris qu'il s'agissait finalement d'une simple saison de transition, autant en profiter pour aller jusqu'au bout de la démarche.

"Si vous êtes assez bon, vous êtes assez vieux"
L'âge canonique de Giggs, qui flirte avec les 40 ans, et une blessure de Ferdinand lui ont ainsi permis de chercher le meilleur complément de Vidic en défense, et de lancer avec succès dans le grand bain le milieu gauche Januzaj, un gamin de 18 ans.

"Une grande partie de ce job, c'est d'introduire des nouveaux joueurs", a d'ailleurs récemment déclaré Moyes qui va en revanche sûrement se battre pour prolonger le contrat de Vidic. "Dans le vestiaire, une citation de Matt Busby dit: 'si vous êtes assez bon, vous êtes assez vieux' ".

A Everton, il avait déjà fait de ses aptitudes pour la découverte de nouveaux talents sa marque de fabrique. Mais il est bien sûr plus facile de miser sur les jeunes chez les Toffees que chez les Red Devils, où l'exigence de résultats n'est pas la même.

A court terme, Giggs et Carrick ont toutefois plus de chance de sauver la face qu'Evra et Ferdinand.

Les rumeurs de départ prochain et la nervosité du Français de 32 ans s'expliqueraient ainsi par la cour assidue qu'a faite cet été son club à Baines ou Coentrao.

L'icône Giggs, pour tout ce que représente ce beau joueur qui a accompli toute sa carrière à United, pourrait lui se voir offrir un projet de reconversion.

Quant au milieu défensif, il pourrait profiter du manque de concurrence à son poste et des débuts laborieux de Fellaini pour gratter une année de plus. Mais ManU a déjà identifié en Anders Herrera, le milieu de Bilbao, son futur milieu à tout faire.

Fifa.com (04/11/2013)

Man City - Hart encore remplaçant



Le gardien Joe Hart sera encore le remplaçant du Roumain Costel Pantilimon mardi contre le CSKA Moscou en Ligue des champions alors que l'attaquant monténégrin Stefan Jovetic est indisponible trois semaines, a indiqué lundi l'entraîneur de Manchester City.

"Je ne sais pas quand Joe reviendra dans l'équipe, a reconnu son entraîneur Manuel Pellegrini. Il a joué tous les matches depuis deux ans et demi, c'est important pour lui qu'il se repose. Personne ne veut le mettre dehors et il pense aussi qu'un peu de repos peut lui être utile. Il a bien réagi. Demain, c'est Pantilimon qui jouera".

L'Anglais de 26 ans avait été placé sur le banc samedi contre Norwich en Championnat d'Angleterre après de nombreuses erreurs depuis la reprise.

Jovetic a lui été touché mercredi à un mollet après dix minutes de jeu contre Newcastle en Coupe de la Ligue.

"Il en a au moins pour trois semaines. Sinon, à part Kompany et Wright, tous les joueurs sont opérationnels", a poursuivi le technicien chilien qui n'a en revanche aucune inquiétude au sujet de l'attaquant espagnol Negredo.

Le capitaine et défenseur belge des Citizens, bien qu'incertain, pourrait cependant être remplaçant.

City, 2e du groupe D avec six points après trois journées, pourrait quasiment s'assurer d'une place en 8e de finale mardi en cas de succès sur le CKSA, 3e avec trois points.

Fifa.com (04/11/2013)

Juve - Tevez déjà roi de Turin



Pour donner l'assaut au Real Madrid mardi en Ligue des champions, la Juventus compte sur "L'Apache" Carlos Tevez, qui a conquis tout le monde à Turin, entraîneur, coéquipiers et tifosi.

"Antonio Conte m'a bombardé de tactique", sourit Tevez, de toutes ses dents de prédateur, pour expliquer comment il a si vite trouvé sa place dans le collectif bien huilé des "Bianconeri".

Son adaptation éclair a dynamité le jeu de la Juve, qui a souvent manqué d'un finisseur ces deux dernières saisons.

Le légendaire maillot blanc et noir "me pousse à lutter et à chercher le but de n'importe quel endroit du terrain", assure-t-il.

L'Argentin se bat aux quatre coins du camp adverse et se trouve souvent à la conclusion des actions. Il a déjà marqué six buts en Serie A, plus un en Super Coupe.

Son efficacité et sa débauche d'efforts ont conquis le Juventus Stadium. Cette générosité lui a valu l'amour des supporters partout où il a joué, "même au Brésil et dans les deux clubs de Manchester", souligne Hernan Crespo, ex-attaquant argentin qui connaît bien la Serie A (il a joué à Parme, à l'Inter, à l'AC Milan).

"+Carlitos+ est un joueur qui ne déçoit jamais, souligne Crespo, aujourd'hui consultant dans les médias italiens. Il a dans son bagage tout ce qu'il faut pour débloquer les matches fermés. En Argentine, Tevez est presque plus aimé que Leo Messi."

Crespo le définit comme un deuxième attaquant, qui tourne autour de la "punta" ("pointe", le N.9 type), "une +seconda punta+ qui peut guider l'attaque".

Tevez est surtout "un champion hors des schémas, dont la fantaisie aide Conte à développer d'autres choses", ajoute l'Argentin.

"Un champion qui se sacrifie"
Meilleur rapport qualité/prix du mercato italien cet été avec les 12 millions d'euros payés à Manchester City, Tevez est le titulaire absolu de Conte devant.

Les autres attaquants, Fabio Quagliarella, Fernando Llorente et Sebastian Giovinco, se relayent à ses côtés. Il a repris le rôle d'indiscutable tenu par Mirko Vucinic la saison dernière.

Tevez a même fait oublier l'absence du Monténégrin, blessé, qui dure depuis déjà un mois.

"L'Apache" avait été recruté pour son profil de chasseur compatible avec les arabesques de Vucinic, plus ouvroir de football potentiel que buteur. Finalement, l'Argentin est si polyvalent qu'il a repris à son compte une partie du rôle dévolu au Monténégrin.

Ses courses déstabilisent les défenses qui peinent à le surveiller. Tevez se replie, change souvent de zone et revient toujours près du jeu. Il est attiré par le ballon comme un enfant plus doué que les autres dans une cour de récréation: "A moi! A moi! La passe!"

"Tevez est +fuoriclasse+ (joueur d'exception), assure Pavel Nedved, ex-joueur devenu dirigeant à la Juve. C'est un champion qui se sacrifie pour l'équipe, irrésistible quand il court après la balle, et qui n'abandonne jamais."

Même l'exigeant Fabio Capello, qui a entraîné le Real et la Juve par le passé, est élogieux. "La Juve peut aller loin en Ligue des champions car elle a pris un joueur comme Tevez, qui fait la différence", estime le sélectionneur de la Russie.

Le seul petit point noir dans son début de saison reste l'absence de but en C1, où il n'a plus marqué depuis le 7 avril 2009 avec Manchester United. "Vraiment? Tout ce temps-là? dit-il. Et bien espérons que ce jeûne va s'arrêter demain..."

Fifa.com (04/11/2013)

Le Bayern cible les huitièmes



Après la correction infligée à l'aller (5-0), le Bayern Munich peut logiquement prétendre à la victoire mardi (20h45 locales, 19h45 GMT) sur la pelouse du Viktoria Plzen, et à trois points qui pourraient être synonymes de billet pour les 8es de finale de la Ligue des champions.

Auteur d'un sans faute depuis le début de la compétition, le champion en titre ne verrait sa qualification retardée qu'en cas de victoire surprise du CSKA Moscou sur la pelouse de Manchester City.

Ces deux équipes se retrouveraient alors avec six points avant les deux dernières journées et donc mathématiquement capables de contrarier le géant bavarois.

"On va essayer de se qualifier avant les deux derniers matches (à Moscou puis face à Manchester City), ça nous permettra de nous concentrer un peu plus sur la Bundesliga", a déclaré le patron Karl-Heinz Rummenigge avant le départ de Munich.

"Le tout, c'est de ne pas prendre ce match à la légère", a fait remarquer Thomas Müller, membre d'un groupe de 18 joueurs très décontractés au sortir d'une victoire difficile samedi à Hoffenheim (2-1), qui a permis au 'Rekordmeister' d'égaler le record de 36 matches sans défaite en championnat d'Allemagne, vieux de 30 ans.

Au-delà des blessés de longue date, ne manquait à l'appel que le Néerlandais Arjen Robben, en délicatesse avec ses adducteurs. Mais le géant allemand ne manque pas d'atouts en milieu de terrain, comme Mario Götze de retour en forme, pour composer avec Franck Ribéry, Müller, Toni Kroos et Bastian Schweinsteiger la ligne derrière Mario Mandzukic, si Guardiola opte pour le Croate comme attaquant de pointe.

Ribéry le poison
Ribéry tourne à plein régime depuis le début de saison. Il apporte un tonus et une créativité incroyables à l'équipe et est un poison pour toutes les défenses. N'avait-il pas fait souffrir le martyr aux défenseurs tchèques au match aller en terminant avec son premier doublé ?

Alors oui, le Bayern piétine parfois dans son championnat dont il est leader invaincu (9v, 2n). Il a même été mené lors de ses trois dernières sorties avant de renverser la vapeur même avec difficulté, comme ce fut le cas face au Hertha Berlin (3-2) puis à Hoffenheim.

Mais le souvenir du match aller rend peu envisageable un tel scénario face à une équipe tchèque totalement dépassée en Bavière et qui n'avait pu donner le moindre frisson au gardien Manuel Neuer.

D'autant que l'équipe de Pavel Vrba, hors course avec un zéro pointé, jouera pour l'honneur et devra donc se montrer digne devant ses supporteurs. Ce qui pourrait ouvrir des espaces aux attaquants bavarois et donner du travail à Matus Kozacik, le portier international slovaque dont les parades avaient évité une sortie encore plus catastrophique de l'Allianz Arena.

Le Viktoria Plzen reste sur un carton (6-1) vendredi en championnat, dont il occupe la 2e place à sept longueurs du Sparta Prague. Mais la victime n'était que Jablonec, une équipe qui figure au 8e rang avec 25 buts encaissés... Rien à voir avec le rideau de fer allemand qui n'a concédé que sept buts en Bundesliga et un seul sur la scène européenne !

Fifa.com (04/11/2013)

Juve - Conte : "Un match fondamental"



La réception du Real Madrid mardi (20h45 heure locale 19h45 GMT) est "un match fondamental" pour l'avenir de la Juventus Turin en Ligue des champions, a dit Antonio Conte lundi.

Lors de la troisième journée la Juventus avait été battue par le Real(2-1).

Quel est le poids de cette rencontre ?
Il ne faut pas se voiler la face, c'est un match fondamental pour la poursuite de notre parcours en Ligue des champions. Le Real joue chaque semaine des matches de ce genre, c'est une rencontre historique du football, qui exerce de la fascination. Il faut profiter de ces belles veilles de matches, les vivre de la meilleure façon possible, en supportant la pression, car nous sommes la Juventus. L'ambiance a pesé sur quelques situations à l'aller, j'attends beaucoup de chaleur de la part de nos tifosi, comme ils l'ont fait ces dernières semaines.

Juste avant le match aller, vous aviez perdu lourdement à Florence (4-2 après avoir mené 2-0), votre équipe a-t-elle retrouvé confiance ?
Nous restons sur trois belles victoires en championnat, nettes, et nous sommes prêts à vivre un très beau match. Il faudra montrer sur le terrain, comme nous l'avons fait à Madrid, que nous méritons de poursuivre notre parcours en Ligue des champions. C'est une grande semaine (la Juve affronte Naples dimanche en championnat, ndlr), il faudra souffrir, car demain l'obstacle est haut, mais il faut aussi être exalté par ce défi.

Quelles sont les forces majeures du Real Madrid ?
Cette équipe a un compartiment offensif formidablement fort, dévastateur, surtout si le Real parvient à développer son jeu, qui est de profiter des espaces. Cristiano Ronaldo, (Karim) Benzema, (Gareth) Bale, et d'autres aussi, sont extraordinaires quand ils ont des espaces. Nous devons essayer de répéter ce que nous avons fait à Madrid, sans les erreurs commises là-bas, en essayant avec nos qualités de faire mal au Real.

Fifa.com (04/11/2013)

PSG - Blanc : "Si on n'arrive pas à se motiver..."



L'entraîneur du Paris SG Laurent Blanc sait que son équipe est à une victoire des 8e de finale de la Ligue des champions: "si on n'arrive pas à se motiver, je n'y comprends plus rien", a-t-il déclaré lundi à la veille de recevoir Anderlecht.

Comment abordez vous cette rencontre face à un adversaire que vous venez de battre 5-0 chez lui ?
J'entends "c'est difficile de se motiver". Mais si on n'arrive pas à se motiver là, je n'y comprends plus rien. On a souffert à l'Olympiakos, on a fait ce qu'il fallait face à Benfica et à Anderlecht, demain on peut se qualifier. Donc logiquement la motivation devrait être là. C'est comme ça qu'il faut voir ce match, pas en pensant à celui de l'aller. C'est peut-être le match le plus important de cette phase de poules.

Comment fait-on pour éviter l'excès de suffisance ?
On parle un petit peu plus aux joueurs, mais pas forcément beaucoup plus. Effectivement, quand les choses vont très bien, et je le dis depuis quelques semaines, il faut faire attention au relâchement, individuel et collectif. Et j'inclus là dedans l'entraîneur et le staff, tout l'environnement du club. On a tendance à se relâcher et c'est là le danger.

Votre équipe-type sera-t-elle mobilisée dans ces conditions ?
Le onze-type n'est possible que quand on a l'effectif à disposition. Mardi, peut-être qu'on ne l'aura pas à un ou deux éléments près. Je vais essayer de mettre la meilleure équipe possible, car on se bat depuis le début pour terminer premier du groupe et mardi on aura la possibilité de valider tout ça sur un match à domicile. Il faut prendre le match du bon côté. On peut rendre le match facile, mais on peut aussi le rendre difficile si on l'attaque comme à l'Olympiakos. Ça ne fait pas tellement longtemps qu'on a joué l'Olympiakos, on avait souffert, ça nous a servi de leçon. Depuis on a rectifié le tir. Donc j'en suis sûr, l'équipe sera motivée.

Vous attendez-vous à une réaction d'orgueil d'Anderlecht ?
Si Anderlecht est sur ses gardes et a bien préparé le match, qu'elle se rassure, nous aussi. Après avoir pris cinq buts, elle viendra avec un esprit de revanche en essayant de jouer son propre jeu et de nous mettre en difficulté. A nous de confirmer ce qu'on a fait à l'aller. On en a les moyens. Si on a le même état d'esprit qu'à l'aller, on peut mettre cette équipe en grande difficulté.

Comment situez-vous votre équipe sur le plan du jeu en Europe ?
Je vois beaucoup de matches et d'équipes qui jouent bien. Le foot européen est en train d'évoluer. Dans les grands championnats on essaie de bien jouer au foot, de repartir le plus souvent possible de derrière. Les philosophies de jeu sont en train d'évoluer, ça me plait beaucoup. Car justement on essaie de maîtriser le ballon, de mettre en difficulté l'adversaire. Après, jouer très bien c'est une chose, mais il faut avoir des résultats. Il faut les deux, c'est mieux. Mais oui, il y a beaucoup d'équipes qui jouent bien en Europe, que ce soit en Espagne, en Angleterre, en Allemagne...

Par rapport à la saison passée, le milieu de terrain semble être la clé du jeu produit...
Thiago Motta, qui est un joueur très important de notre système, était beaucoup blessé la saison dernière. Quand je dis que notre milieu de terrain est une garantie pour le jeu, je le pense vraiment mais il n'y pas que le milieu qui le soit. Notre philosophie de jeu c'est de repartir de derrière, d'avoir plus le ballon que l'adversaire. Donc du gardien jusqu'à l'attaquant, les joueurs ont leur importance. Le milieu à trois nous rend certes beaucoup de services, car on récupère le ballon de plus en plus vite et plus haut, mais dans l'utilisation du ballon tous participent beaucoup. C'est un tout.

Fifa.com (04/11/2013)

Anderlecht - Van den Brom : "Ils n'auront pas de pitié"



L'entraîneur d'Anderlecht John Van den Brom a assuré lundi que son équipe essaierait de "prendre sa revanche" mardi face au Paris SG en Ligue des Champions, mais a aussi estimé que l'équipe parisienne n'aurait "pas de pitié pour Anderlecht".

A l'aller, le Paris SG avait infligé un cinglant 5-0 à une équipe d'Anderlecht qui avait payé sa jeunesse.

Est-ce que vous espérez que le Paris SG sera moins concerné qu'au match aller (5-0) ?
En football, chaque équipe est là pour gagner. Ce sera pareil avec le PSG et ils n'auront pas de pitié pour Anderlecht.

La Ligue des Champions est-elle terminée pour vous ?
Après nos résultats dans les trois premiers matches et ces trois défaites, il est clair qu'on peut penser que c'est impossible d'aller en 8e de finale. Mais il n'y a rien d'impossible dans le foot. On va essayer de faire du mieux possible. Les chiffres ne vont pas dans notre sens avec 10 buts encaissés et aucun marqué. Mais on n'est pas venu pour faire un voyage à vide. Nous sommes Anderlecht, on est un groupe et on va essayer de réagir et de prendre notre revanche sur le match aller. C'est très important de montrer qu'on a fait ce qu'on pouvait pour prendre des points ici.

Trouvez-vous votre équipe en progrès ?
On doit essayer de retrouver un beau football. Mais il y a certaines situations qui font que ce n'est pas possible en ce moment. On doit retrouver des bases solides et une meilleure organisation. Les derniers matches en championnat ont été dans ce sens. On a eu une meilleure organisation, notamment au plan défensif, et on a pris moins de buts. Mais tout cela dépend aussi beaucoup de l'adversaire.

Fifa.com (04/11/2013)

PSG - Sans Cavani, avec Ibrahimovic et Thiago Silva



L'attaquant uruguayen Edinson Cavani, touché à une cuisse, ne figure pas dans le groupe retenu lundi par l'entraîneur du Paris SG Laurent Blanc pour le match de Ligue des Champions de mardi à Paris face à Anderlecht.

"Il a une petite douleur derrière une cuisse. L'examen qu'il a passé n'a rien révélé de très grave, mais la blessure contre Lorient date d'il y a deux jours. Il n'y a pas de risque à prendre. Si on n'a pas de garantie, on le reposera", avait expliqué plus tôt lundi Blanc en conférence de presse.

A un degré bien moindre, l'autre absent notable est le jeune Hervin Ongenda pourtant régulièrement dans le groupe depuis le début de saison et que l'entraîneur parisien a cette fois choisi de ne pas retenir alors que Cavani fera défaut.

Zlatan Ibrahimovic, qui a manqué le dernier match de L1 remporté samedi (4-0) contre Lorient en raison d'une blessure à un genou, est en revanche dans le groupe et devrait donc tenir sa place en attaque.

"Ce n'est pas une blessure très grave, mais qui peut devenir grave, avait expliqué l'entraîneur parisien à propos de l'inflammation à un genou du Suédois. Il doit s'entraîner et s'il a aucune gêne il sera à disposition mardi."

Déjà réintégré dans le groupe contre Lorient sans toutefois jouer, Thiago Silva est sans surprise de nouveau dans le groupe. Et cette fois il pourrait faire son retour à la compétition six semaines après sa blessure à l'ischio-jambiers contractée contre Monaco (1-1).

"Il a bien travaillé, il a fait un bon travail physique. Il a une grosse envie. On ne va pas brûler les étapes non plus, mais on va essayer de faire en sorte qu'avant de retrouver sa sélection, il puisse participer à un ou deux matches avec le PSG", a expliqué Blanc alors que son capitaine habituel vient d'être appelé pour les amicaux de la Seleçao contre le Honduras (16 novembre) et le Chili (19 nov.).

Fifa.com (04/11/2013)

Manchester - Evans, Rafael et Cleverley forfaits



Les défenseurs de Manchester United Johnny Evans et Rafael ainsi que le meneur Tom Cleverley, blessés, sont forfait pour la rencontre de Ligue des champions contre la Real Sociedad mardi à San Sebastien, a indiqué lundi leur entraîneur David Moyes.

Les deux défenseurs, respectivement touchés au dos et à une cheville, avaient été remplacés à la mi-temps du match contre Fulham samedi en Championnat.

Victime de problèmes occulaires, Cleverley avait connu le même sort, cédant sa place à Kagawa.

Fifa.com (04/11/2013)

Real - Ancelotti : "une question d'équilibre"



L'entraîneur du Real Madrid, Carlo Ancelotti, concède que son équipe encaisse "trop de buts", faute "d'équilibre", mais "nous attaquons très bien", dit-il, prévenant la Juventus avant leur match de Ligue des champions, mardi.

Si le Real semble au point offensivement, il a encaissé sept buts lors des trpis dernières journées de Liga.

Votre équipe a peiné pour battre le Rayo Vallecano (3-2), n'abusez-vous pas de la rotation dans votre effectif ?
Non, je ne pense pas. Ce n'est pas un problème de rotation, la rotation permet de garder de la fraîcheur, de la qualité physique, et de préserver les joueurs légèrement blessés. Notre problème vient du fait que nous perdons quelques fois l'équilibre. Tout le monde parle du travail défensif, c'est normal, et moi non plus je ne suis pas content du travail défensif, mais n'oublions pas que cette équipe a marqué 42 buts en 15 matches. Les combinaisons offensives entre (Gareth) Bale, (Karim) Benzema et (Cristiano) Ronaldo sont très bonnes, et j'espère que cela va continuer. Nous prenons trop de buts, mais nous attaquons très bien.

Ce match n'est-il pas plus important pour la Juve que pour le Real ?
Le match est important pour les deux équipes. Je pense que nous verrons un bon match. Il est vrai que la Juve a plus de mal que nous dans le groupe, mais ce match représente une opportunité pour nous de décrocher la qualification. Le plus tôt nous l'atteignons sera le mieux. A Turin, (Antonio) Conte fait un excellent travail, dans une ambiance exigeante. Il a obtenu ces trois dernières années le maximum qu'on pouvait imaginer, il construit une équipe très compétitive avec l'aide des dirigeants. Pour la Juve, la qualification passe par les trois derniers matches.

Pensez-vous que la Juventus jouera en 4-3-3 comme à l'aller et non en 5-3-2 comme d'habitude ?
Le système que la Juve a utilisé au Real était une surprise, je ne sais pas quel système ils comptent utiliser demain, mais je suis sûr qu'ils vont jouer avec beaucoup d'intensité, mettre beaucoup de rythme.

Fifa.com (04/11/2013)

Marseille - Mendes forfait



Le défenseur brésilien de Marseille, Lucas Mendes, qui se remet d'une entorse à une cheville, sera absent mercredi pour le déplacement à Naples, comptant pour la 4e journée de Ligue des champions, a annoncé lundi l'OM.

Mendes, qui vient juste de reprendre l'entraînement avec le groupe, avait été touché à une cheville lors de la défaite à Nice le 18 novembre (1-0, 10e journée) et est absent depuis lors.

Le défenseur latéral français Rod Fanni, touché aux adducteurs est également forfait pour le déplacement en Italie.

Fifa.com (04/11/2013)

Les portes des huitièmes déjà en vue



Le Real Madrid, le Paris Saint-Germain, l'Atlético de Madrid et le FC Barcelone seront qualifiés pour les huitièmes de finale en cas de victoire lors de la quatrième journée de la phase de poules de la Ligue des champions de l'UEFA, ces mardi 5 et mercredi 6 novembre. Le Bayern Munich, tenant du titre, pourrait aussi les rejoindre en cas de victoire, si dans le même temps le CSKA Moscou ne bat pas Manchester City.

L'affiche
Juventus - Real Madrid, Groupe B, 5 novembre, Juventus Stadium, Turin

La Juventus, qui s'est inclinée 1:2 au match aller, est toujours à la recherche de sa première victoire. Avec deux points au compteur, les champions d'Italie manquent toujours d'efficacité malgré d'importants renforts sur le plan offensif. A l'inverse, le Real Madrid est souvent irrésistible en phase offensive, comme le démontrent leurs 12 buts inscrits en trois matches, seul le Paris Saint-Germain faisant aussi bien. Mais sa défense est loin de faire preuve de la même autorité, comme face au Rayo Vallecano, où elle a concédé deux buts sur penalty en deux minutes. Entre deux formations qui se sont déjà retrouvées à 15 reprises en C1, l’avantage du terrain s’est toujours avéré décisif, la Juventus s'imposant ainsi à cinq reprises pour une seule défaite, qui remonte à 1962.

Les autres rencontres

Mardi 5 novembre

Groupe A
Shakhtar Donetsk - Bayer Leverkusen
Real Sociedad - Manchester United

Même s'il n'a plus gagné en déplacement en C1 depuis un an -  une victoire à Braga 3:1, le 7 novembre 2012 - Manchester United, avec un Wayne Rooney très affûté, partira avec les faveurs des pronostics face à une équipe basque toujours à la recherche de ses premières unités, malgré l'efficacité de son buteur mexicain Carlos Vela. De son côté, le Shakhtar Donetsk, largement dominé au match aller par Leverkusen (0:4), est condamné à la victoire. L'équipe qui occupera la seconde place après leur double confrontation aura fait un pas décisif vers la qualification.

Groupe B
FC Copenhague - Galatasaray

Galatasaray, qui a déjà ramené un nul de Turin, misera une nouvelle fois sur ses joueurs les plus expérimentés, comme Didier Drogba, Wesley Sneijder ou encore Felipe Melo, pour ramener trois points de Copenhague, qui le placeraient en position de force avant la réception de la Juve lors du dernier match.

Groupe C
Paris Saint-Germain - Anderlecht
Olympiakos - Benfica

On voit mal comment la jeune équipe d'Anderlecht, surtout après la démonstration du match aller (0:5), pourrait empêcher le PSG et sa pléiade de stars de se qualifier. Pour sa part, l’Olympiakos a pris une petite option après avoir ramené un précieux nul de Lisbonne au match aller (1:1), même si les statistiques entre ces deux clubs sont très équilibrées : trois victoires à deux et deux nuls en faveur de Benfica.

Groupe D
Manchester City - CSKA Moscou
Viktoria Plzen - Bayern Munich

Le tenant du titre a retrouvé son régime de croisière : quatre victoires consécutives en déplacement en C1 et record de 36 matches sans défaite en Bundesliga, à égalité avec Hambourg. Mais pour se qualifier mathématiquement pour le prochain tour, les Bavarois dépendront de la prestation du CSKA Moscou à Manchester City. Si City s'impose à domicile les Allemands n'auront besoin que d'un nul.

Mercredi 6 novembre

Groupe E
FC Bâle - Steaua Bucarest
Chelsea - Schalke 04

Malgré son nouveau faux pas en Premier League où il s'est incliné à Newcastle (2:0), Chelsea se retrouve en position de force en C1, après sa victoire à Gelsenkirchen lors du match aller (0:3), ce qui lui a permis de refaire son handicap de la défaite initiale à domicile face à Bâle (1:2). Les Blues sont en outre invaincus à domicile contre des clubs allemands en C1 avec six victoires et un nul. Tenu en échec en Roumanie lors du match aller (1:1) par une formation du Steaua qui court après la victoire depuis 21 rencontres, le FC Bâle pourrait profiter de l'occasion pour prendre la seconde place.

Groupe F
Borussia Dortmund - Arsenal
Naples - Olympique de Marseille

Dans le "groupe de la mort" les trois favoris se retrouvent à égalité de points après les trois premières journées. Mais Arsenal, large leader de la Premier League avec cinq points d'avance, se retrouve avec la pression en Europe. Battus à domicile par Dortmund (1:2), les Gunners n'ont plus qu'un seul match à domicile contre deux à leurs rivaux, qui peuvent se contenter d'assurer chez eux pour prendre l'une des deux premières places. Le vice-champion d'Europe, au coude-à-coude avec le Bayern dans la Bundesliga, reste sur une spectaculaire victoire sur Stuttgart (6:1) avec un triplé de Robert Lewandowski qui tourne à la moyenne de 0,82 but par match. Naples, qui reste sur quatre victoires consécutives en faisant preuve d'un grand réalisme, devrait logiquement confirmer sa victoire du match aller (2:1), face à l’Olympique de Marseille au creux de la vague.

Groupe G
Zénith Saint-Pétersbourg - FC Porto (18h00)
Atlético de Madrid - Austria Vienne

Derrière l'intouchable Atlético de Madrid, qui n'a qu'à renouveler sa prestation du match aller en Autriche (3:0) pour se qualifier, le FC Porto devra aller chercher sa qualification à l'extérieur. La première étape passe par Saint-Pétersbourg et l'éventuelle seconde par une visite par Madrid. Difficile programme pour un ancien double champion d'Europe, qui domine pourtant son championnat.

Groupe H
Ajax Amsterdam - Celtic Glasgow
FC Barcelone - AC Milan

Rien ne va plus à l'AC Milan qui pointe à 10ème place de la Serie A à 18 points de l’AS Rome, après avoir concédé à domicile sa cinquième défaite de la saison. Eliminés par le FC Barcelone lors des deux dernières saisons en C1, les Milanais sont à la recherche d'un match référence pour se relancer. Cela s’annonce cependant difficile chez le champion d’Espagne, même avec un Lionel Messi à la recherche de la forme,  qui entend fêter avec la manière la performance de son poumon et stratège Xavi qui disputera son 135ème match de C1.

Le joueur
Claudemir de Souza, 25 ans, pourrait n’être qu'un des nombreux Brésiliens évoluant en Europe. Pourtant le solide milieu axial du FC Copenhague présente la particularité d'être le joueur qui a parcouru le plus de terrain lors des trois premières journées de C1, soit 36,830 km en 266 minutes. Pour mieux apprécier sa performance, il faut savoir qu'il a couru six kilomètres de plus que Cristiano Ronaldo, 20,5 km de plus que Lionel Messi et 30,2 km de plus que Diego Costa.

La stat
7 - Comme le nombre de buts marqués par Cristiano Ronaldo, contre six pour Zlatan Ibrahimovic, lors des trois premières journées de la phase de groupes. Mais à dix reprises en Ligue des champions de l’UEFA, le meilleur buteur à la fin de l'épreuve n'a pas été celui qui avait dominé la phase de groupes.

Entendu...
"Physiquement, je ne suis toujours pas à 100%. Mais je suis sûr qu'au fil des matches je vais reprendre le rythme" - Lionel Messi, attaquant du FC Barcelone

Fifa.com (05/11/2013)