Ligue des champions de l'UEFA [2013/2014]

PSG - Blanc : "Je m'attendais à un peu plus" 



L'entraîneur du Paris SG Laurent Blanc a reconnu mercredi qu'il avait espéré "un peu plus" de la part de son équipe malgré sa victoire 2-1 face au Bayer Leverkusen, mais ne se donne "pas de limites" pour la suite de la Ligue des Champions.

Comment expliquer ce match moyen ?
On peut le mettre sur le compte du manque d'expérience. Il y avait des jeunes joueurs et la Ligue des Champions c'est un très, très haut niveau. On a gagné, mais la manière, ça a été dur. On avait pourtant bien préparé ce match, on est allé au vert comme on le fait d'habitude et on n'a rien changé à notre préparation. Mais on a fait un début de match médiocre, il faut le dire. Après leur but, on s'est un peu réveillé, mais Paris n'a pas fait un grand match ce soir. J'attendais un peu plus. Mais l'essentiel est acquis, la qualification et la victoire. On va vite passer à autre chose, puisqu'on a un match important comme vous le savez dimanche contre Saint-Etienne.

Le résultat du match aller a eu une influence ?
Je pense. On a beau dire qu'il faut faire abstraction du premier match, qu'il faut mettre le résultat dans la poche... Mais il y a ce matelas de quatre buts qui reste dans l'inconscient. Mais c'est un match de Ligue des Champions, avec des joueurs qui ont peu de temps de jeu et qui doivent montrer leur meilleur visage. Je m'attendais à un peu plus de la part de mon équipe. Mais je ne vais pas faire la fine bouche. On a beaucoup de satisfactions depuis le début de saison. Je suis très heureux, je les ai félicités, notamment Sirigu qui a été notre meilleur joueur ce soir. Ce qui prouve qu'on n'a pas fait un grand match.

L'objectif est atteint. A partir de maintenant, c'est du bonus ?
Non, non. C'est une compétition qu'il faut poursuivre en s'en donnant les moyens. L'équipe a été très professionnelle, donc je n'ai pas trop de souci avec ça. Les choses sérieuses vont commencer. On a une fin de saison qui peut devenir très excitante. On est d'abord heureux et satisfait mais il reste des choses à faire. On n'a rien gagné. On est en passe de faire une très bonne saison mais, au bout, ce sont les trophées qui comptent. Aller le plus loin possible, ça veut dire qu'on n'a pas de limites. Le tirage au sort sera un moment important. On va l'attendre. Il y a des équipes qui ont une légitimité en Ligue des Champions que l'on n'a pas. Mais depuis l'année dernière, la considération pour Paris augmente.

Fifa.com (12/03/2014)

Paris au rendez-vous de la grande Europe 



Le Paris SG entre dans le vif du sujet avec son accession en quarts de finale de la Ligue des champions, objectif minimum fixé par le Qatar à Laurent Blanc, et va enfin pouvoir se mesure au gratin européen.

Quasiment assuré du titre de champion de France, l'ancien sélectionneur des Bleus a donc fait aussi bien que son illustre prédécesseur Carlo Ancelotti en hissant Paris dans le Top 8 continental.

Si les négociations pour une prolongation n'ont pas encore abouti, Blanc est au moins assuré de continuer l'aventure une année de plus comme le stipule son contrat, qui prend fin en juin 2015.

Les résultats probants obtenus par le technicien cévenol ont balayé le scepticisme initial sur sa capacité à gérer un effectif de stars, qui ont d'ailleurs tous prolongé leur engagement depuis un an (Ibrahimovic, Thiago Silva, Verratti, Thiago Motta, Matuidi, Maxwell).

Gestion habile de l'héritage Ancelotti ou véritable patte Blanc? Force est de constater que le Français a en tout cas imprimé un style plus offensif à la formation parisienne, loin du pragmatisme tactique de l'Italien, actuel patron du Real Madrid.

Mais "le Président" n'est pas dupe. Si le PSG des Qataris, fort de son outrageuse domination économique, écrase logiquement la concurrence sur la scène nationale, il n'a pas encore frappé les esprits en C1, la seule compétition qui compte vraiment aux yeux des décideurs du richissime émirat gazier. C'est là que Blanc est surtout attendu.

"Les choses sérieuses vont commencer"
Jusque-là, le PSG, particulièrement gâté par le sort, n'a pas été vraiment poussé dans ses retranchements en Ligue des champions, aucun adversaire n'ayant été de taille. Une situation qui devrait prendre fin en quart de finale: seul l'Olympiakos, qui doit encore confirmer le 19 mars à Old Trafford son résultat du 8e de finale aller contre Manchester United (2-0), ferait figure de proie aisée pour les Parisiens au prochain tour.

"Les choses sérieuses vont commencer. On a une fin de saison qui peut devenir très excitante. On est d'abord heureux et satisfait mais il reste des choses à faire. On n'a rien gagné. On est en passe de faire une très bonne saison mais, au bout, ce sont les trophées qui comptent. Le tirage (le 21 mars, ndlr) sera un moment important. On va l'attendre", a reconnu Blanc.

Nasser Al Khelaifi, dont le club est entré en moins de 3 ans parmi le cercle des 5 plus riches au monde avec 398,8 millions d'euros de revenus, selon le rapport annuel du cabinet Deloitte, n'a jamais fait mystère des hautes ambitions du Qatar pour le PSG. "On est en quarts de finale, c'était le minimum souhaité", a-t-il affirmé mercredi.

Mais Paris est-il déjà de taille pour rivaliser avec le Bayern Munich, le FC Barcelone, le Real Madrid ou même Chelsea et l'Atletico Madrid? Le parcours facile du PSG en C1 n'a toujours pas permis de trancher la question.

Après être passé tout près de l'exploit la saison dernière contre le Barça (2-2, 1-1), Ibrahimovic, Thiago Silva et consorts ont toutefois de nouveaux arguments à faire valoir.

L'arrivée l'été dernier de l'attaquant uruguayen Edinson Cavani, en provenance de Naples contre un chèque de 64 millions d'euros, un record en Ligue 1, a accru la force de frappe de l'armada parisienne. Zlatan Ibrahimovic marche sur l'eau avec 38 buts, toutes compétitions confondues, et multiplie les gestes venus de nulle part, alors que le milieu de terrain (Motta, Matuidi, Verratti) fait des envieux dans toute l'Europe. Et en plus, Ezequiel Lavezzi se met soudainement à marquer.

"Il y a des équipes qui ont une légitimité en Ligue des Champions que l'on n'a pas. Mais depuis l'année dernière, la considération pour Paris augmente", a d'ailleurs reconnu Blanc.

Fifa.com (13/03/2014)

Arsenal, City, causes différentes, mêmes effets



Les éliminations prématurées en 8e de finale de la Ligue des champions d'Arsenal et de Manchester City n'ont pas le même goût ni les mêmes raisons pour des Gunners accumulant les décéptions et des Citizens découvrant ce niveau.

Pour l'Angleterre, la semaine prochaine sera décisive puisque ses deux derniers représentants, Chelsea (1-1 à l'aller contre Galatasaray) et Manchester United (défait 2 à 0 par Olympiakos) joueront leur survie en C1.

. Arsenal : à force de ne pas casser la tirelire...
Pour les Londoniens, déjà battus l'an passé au même stade, les années se suivent et se ressemblent malheureusement.

La frustration n'a d'ailleurs pas manqué de saisir Arsène Wenger qui a dénoncé l'arbitrage du match aller. Incapable d'atteindre les quarts depuis 2010, l'entraîneur a pourtant une grande part de responsabilité.

Si le club est bien géré et financièrement sain, l'effectif reste trop limité qualitativement et quantitativement pour rivaliser avec les meilleures écuries continentales.

La faute à ces joueurs vendus parce que le Français n'a pas réussi à les prolonger ou parce que les indemnités versées en contre-partie étaient trop tentantes.

Sans compter que la moindre blessure est susceptible de perturber la bonne marche de l'équipe. Joueur-clé d'un excellent début de saison, le Gallois Aaron Ramsey végète ainsi depuis janvier à l'infirmerie.

Arrivé lui fin août contre 50 ME pour masquer un premier mois délicat et rassurer politiquement les actionnaires en montrant la capacité du club à frapper fort, le meneur Özil a bien soufflé un vent nouveau... qui s'est arrêté dès l'hiver venu.

Arsenal se retrouve donc un peu dans la même situation que l'an passé. En 2013, l'élimination européenne avait été mal gérée et les Gunners n'avaient plus que leur honneur à sauver à partir d'avril.

Actuellement troisièmes en Premier League alors qu'ils étaient encore premiers début février, ils semblent à l'abri d'une pareille déconvenue cette année et la perspective de disputer une demi-finale de Coupe d'Angleterre, voire de finir sur le podium pour la première fois depuis 2010 peut les maintenir sous pression.

L'histoire dira si c'est assez pour décrocher aussi un premier titre depuis 2005. Pour espérer mieux, Wenger devra se résoudre cet été à casser sa tirelire.

. Manchester City : crise de croissance
Le champion d'Angleterre 2012, après deux saisons erratiques en poules de C1, venait de franchir l'obstacle pour la première fois de sa maigre histoire européenne. Après avoir rivalisé avec le Bayern au premier tour, il peut estimer avoir eu la malchance de tomber sur Barcelone, même si les Catalans semblent loin de leur apogée.

Les Citizens, actuellement un peu dans le creux, peuvent peut-être aussi regretter le timing de cet affrontement alors qu'ils ont impressionné l'Europe d'octobre à janvier.

Enfin, le déroulement du match aller, et la triple peine exclusion-penalty-suspension de Demichelis pour une faute en dehors de la surface --alors qu'ils bousculaient les Blaugrana-- finira peut-être de leur laisser un goût amer.

Pellegrini a pourtant des atouts à faire valoir. D'abord, après Mancini, il a ramené le club dans la voie de la sérénité. Il a aussi réussi à développer un jeu de qualité.

Si des retouches peuvent améliorer son groupe, notamment en défense, celui-ci est de qualité et dense, avec notamment un "galactique" en la personne d'Agüero.

Si City parvenait à finir en apothéose et empocher son deuxième titre national en trois ans, cette élimination ne serait sûrement plus qu'un lointain souvenir en mai.

Déjà vainqueur de la Coupe de la Ligue mais éliminé un peu bêtement de la Coupe d'Angleterre ensuite, City courrait peut-être cette saison après un quadruplé trop gros pour lui.

En évacuant rapidement la déception, le quatrième de Premier League reste toutefois maître de son avenir. Car s'il compte neuf points de moins que Chelsea... ses trois matches en retard font de lui un leader potentiel.

Fifa.com (13/03/2014)

Real - Ancelotti : "Un quart contre le PSG serait particulier"



Carlo Ancelotti, l'entraîneur du Real Madrid, vivrait "un match particulier" en cas d'éventuel quart de finale de Ligue des champions contre son précédent club, le Paris Saint-Germain, a-t-il déclaré vendredi à une semaine du tirage au sort du prochain tour de la C1.

Après la qualification du PSG mercredi aux dépens de Leverkusen (4-0, 2-1), le Real doit encore valider son billet mardi prochain en recevant Schalke 04, mais sa large victoire à l'aller (6-1) le met a priori à l'abri de toute surprise.

Un quart entre les leaders des championnats d'Espagne et de France n'est donc pas à exclure.

"J'ai une bonne relation avec beaucoup de joueurs du Paris Saint-Germain, j'ai de bons souvenirs là-bas. Ce serait pour moi un match particulier, rien qu'à ce titre", a expliqué en conférence de presse Ancelotti, sacré champion de france au printemps 2013 avec le club parisien.

"Le Paris Saint-Germain est une équipe très forte, mais je crois que toutes les équipes qui se qualifieront pour les quarts le seront", a-t-il ajouté.

Le tirage au sort des quarts de finale de la C1, qui ne prévoit pas de têtes de série et autorise des confrontations entre clubs d'un même pays, est programmé vendredi prochain à Nyon, en Suisse.

Fifa.com (14/03/2014)

Grecs et Turcs rêvent de monter dans le quart



Seule équipe battue en déplacement lors des huitièmes de finale aller, Manchester United devra marquer trois buts mercredi 19 mars face à l'Olympiakos pour se qualifier dierctement pour les quarts de finale de la Ligue des champions de l’UEFA.

En revanche, le Real Madrid a déjà fait la différence face Schalke 04 (6:1). De son côté, le Borussia Dortmund peut voir venir, même handicapé par nombreuses absences, avec son avance de deux buts sur le Zénith Saint-Pétersbourg (4:2), alors que Chelsea, intraitable à domicile, peut éventuellement se contenter d'un nul vierge face à Galatasaray (1:1).

Les vainqueurs rejoindront le Bayern Munich, tenant du titre, le FC Barcelone, le Paris Saint-Germain et l'Atlético de Madrid déjà qualifiés. Le tirage au sort des quarts de finale aura lieu le 21 mars. A ce stade de la compétition, il n'y aura plus de tête de série et les clubs d'une même association nationale pourront être tirés au sort l'un contre l'autre.

L'affiche
Manchester United - Olympiakos (0:2), Old Trafford, Manchester, mercredi 19 mars, 20h45

Manchester United rêve de sauver sa saison ratée de Premier League avec une performance en C1, mais les Mancuniens devrons remonter un handicap de deux buts contre une équipe très à l'aise à l'extérieur, qui vient de décrocher son 41ème titre de champion de Grèce. Mais ManU a toujours gagné à domicile contre une équipe grecque, alors que l’Olympiakos a concédé cinq défaites en cinq matches contre des clubs anglais. Les Red Devils ont déjà réalisé cette performance à trois reprises par le passé, contre l'Athletic Bilbao, Tottenham et le FC Barcelone. Mais si les hommes de David Moyes ont remporté leurs trois matches de poule à domicile, ils n'ont pourtant jamais réussi un score leur permettant de refaire un handicap de deux buts.

Les autres rencontres

Mardi 18 mars
Chelsea - Galatasaray (1:1)

Bourreau de la Juventus en phase de groupes, Galatasaray entend bien remporter le premier match de son histoire contre un club anglais (cinq défaites, trois nuls), même s'il a toujours concédé au moins un but lors de ses 16 derniers déplacements en C1. A l'inverse, Chelsea a marqué au moins un but au cours de ses 16 derniers matches européens à domicile depuis avril 2011. Par ailleurs, les Londoniens disputeront leur 100ème match européen à domicile, le 50ème dans la phase à élimination directe en C1 (18 victoires, 18 nuls, 13 défaites) et José Mourinho n'a jamais été battu par une formation entrainée par Roberto Mancini.

Real Madrid - Schalke 04 (6:1)

Lourdement battu à domicile au match aller, Schalke 04 viendra au Stade Santiago Bernabeu en espérant limiter la casse face à l'attaque mitraillette du Real Madrid (26 buts en 7 matches de C1 cette saison) qui a inscrit au moins deux buts à chacun de ses huit derniers matches de C1.

Mercredi 19 mars
Borussia Dortmund - Zénith Saint-Pétersbourg (4:2)

Les deux équipes sont au creux de la vague. Le Zénith qui vient de remercier son entraineur Luciano Spalletti a concédé une nouvelle défaite sur la pelouse du CSKA Moscou (1:0). Dortmund de son côté, même s'il n'a jamais perdu contre une équipe russe (quatre victoires, un nul), doit faire face à de multiples blessures et vient de concéder une défaite à domicile face au Borussia Mönchengladbach (1:2).

Le joueur
Robert Lewandowski, 25 ans, l’attaquant polonais du Borussia Dortmund qui rejoindra le Bayern Munich la saison prochaine, est loin d'être démobilisé. Auteur de 17 buts en Ligue des champions de l’UEFA, il est le seul joueur du Borussia à avoir disputé les 26 rencontres de C1 au cours des trois dernières années. Il a par ailleurs inscrit six buts et fait deux passes décisives au cours de ses six derniers matches européens.

La stat 
5 - Comme le nombre de clubs (Juventus, AC Milan, Chelsea, PSG et Real Madrid) avec lesquels Carlo Ancelotti aura atteint les quarts de finale de la C1, en cas de qualification du Real face à Schalke. Il devancerait ainsi son traditionnel rival José Mourinho auteur de la même performance mais avec 4 clubs "seulement" : Porto, Chelsea, Inter Milan et Real Madrid.

Entendu…
"Si quelqu'un prétend que 2:0 est suffisant pour nous qualifier, je lui dirais qu'il a probablement tort. Nous avons une avance de 2:0 contre Manchester, ce qui ne signifie rien" - Michel, entraineur de l'Olympiakos

Fifa.com (17/03/2014)

Real - Benzema forfait contre Schalke



Karim Benzema, victime d'un coup à la cuisse droite ce week-end, a déclaré forfait pour le match de Ligue des champions contre Schalke 04, a annoncé lundi l'entraîneur du Real Madrid Carlo Ancelotti, qui l'espère rétabli pour le clasico contre le FC Barcelone dimanche.

"Benzema est en train de récupérer, il ne peut pas jouer demain (mardi), tout comme (Sami) Khedira et (Alvaro) Arbeloa, a dit le technicien merengue en conférence de presse. Mais nous sommes confiants sur le fait qu'il puisse récupérer d'ici à dimanche."

Samedi soir, Benzema a joué de malchance à Malaga en croisant la course de Cristiano Ronaldo, dont le tibia droit a heurté la cuisse du Français. Soigné sur le bord de la pelouse, l'avant-centre a voulu reprendre le jeu mais peu après, ne pouvant continuer, il a réclamé le changement et laissé sa place à Angel Di Maria (31). Le Real s'est finalement imposé 1-0 sur un but de Ronaldo.

Son absence ne devrait pas être trop dommageable à la "Maison blanche" mardi en huitième de finale retour de C1 contre Schalke 04, étant donné le large avantage acquis à l'aller en Allemagne (6-1). Ancelotti a d'ailleurs fait savoir qu'il alignerait les jeunes Jesé et Alvaro Morata en attaque aux côtés de l'inamovible Ronaldo.

Mais l'entraîneur italien espère que le Français sera remis pour le clasico dimanche soir au stade Bernabeu, un choc décisif pour le titre en Liga entre le leader merengue et le club catalan, troisième à quatre longueurs. "C'est un joueur très important et il joue très bien cette année, pas seulement parce qu'il marque, a souligné Ancelotti. Il a pris un coup, nous allons attendre qu'il récupère. Mais nous avons la chance, s'il ne peut pas jouer, de pouvoir bien le remplacer."

Karim Benzema a inscrit 15 buts en Championnat d'Espagne cette saison et 4 buts en C1, dont un doublé sur la pelouse de Schalke il y a 15 jours.

Fifa.com (17/03/2014)

Chelsea - Pas d'attendrissement pour le retour de Drogba



Chelsea, auteur à l'aller d'un nul (1-1) contre Galatasaray, ne doit pas se laisser attendrir par le retour de Drogba, l'ex-enfant chéri de Mourinho, en 8e de finale retour de Ligue des champions mardi.

"C'est le club avec lequel j'ai tout connu, avec lequel j'ai atteint le plus haut niveau, a reconnu l'attaquant ivoirien qui a porté le maillot bleu de 2004 à 2012. C'est un moment spécial, je ne sais pas quel va être ma réaction. Je redoute un peu. Je pense pouvoir dire que j'aurais un accueil chaleureux parce que je connais les supporteurs et notre relation est spéciale".

Ex-joueur fétiche du "Special One" lors du premier séjour de Mourinho à Londres entre 2004 et 2007, l'Eléphant est resté un mythe ici depuis qu'il a offert la C1 à Chelsea en 2012 pour son dernier match.

Mais avant de se laisser gagner par l'émotion, les Londoniens, avec une équipe vraisemblablement sans surprise ni suspendu et avec le retour de l'expérimenté Lampard pour tenir le milieu, doivent d'abord penser à finir le travail.

Devant, Torres --meilleur réalisateur européen du club après son 3e but à l'aller-- et Eto'o, sont en concurrence dans un secteur qui n'est pas le point fort d'une équipe qui doit en revanche beaucoup à Hazard.

Toujours inconstante, celle-ci vient ainsi d'infliger il y a quinze jours une rouste à Tottenham (4-0) puis mettre stupidement fin samedi contre Aston Villa (1-0) à une série de 14 matches sans défaite en championnat. De surcroît dans la confusion, avec les exclusions de Willian, Ramires... et Mourinho lui-même.

Si Chelsea reste leader du championnat, il est en effet attaqué de toute part par ses concurrents avant le derby explosif de samedi contre Arsenal, 3e.

Drogba, toujours dangereux
Autant de raisons qui peuvent l'éloigner de l'objectif présent, à un moment où "Mou" doit également penser à défendre l'honneur du pays puisque les Gunners et les Citizens sont déjà éliminés.

Doté d'un bon bilan général contre les Turcs et invaincus en trois matches contre Galatasaray, Chelsea, qui vise en mai une 3e coupe d'Europe en trois ans, doit se rappeler qu'il a déjà été éliminé deux fois sur six dans cette configuration (après un nul à l'aller).

D'autant qu'en face, Galatasaray, qui attend depuis maintenant huit matches une première victoire en Angleterre --même s'il a remporté son unique C3 en 2000 contre Arsenal-- reste justement sur un quart de C1 décroché en 2013 face à Schalke après avoir concédé le nul chez lui à l'aller.

Avec Drogba, leur attaquant vieillissant mais toujours dangereux (2 buts en C1, 10 en championnat), et Mancini qui a remplacé avantageusement Terim cet automne sur le banc, les Turcs croient donc toujours à une issue heureuse.

Décroché à la 2e place en championnat, l'ex-technicien de City, qui voit son équipe affaiblie au poste de gardien car Muslera est amoindri et Iscan forfait, doit offrir à son exigeant public une contre-partie que ne peut être la Coupe de Turquie.

Efficace en championnat, Yilmaz serait inspiré d'ouvrir enfin son compteur européen car les Stambouliotes, s'ils n'ont perdu qu'un seul de leurs 23 derniers matches, ont aussi seulement remporté quatre de leurs 19 derniers déplacements.

Fifa.com (17/03/2014)

Real - Ancelotti veut bien préparer le clasico



Le Real Madrid doit entretenir sa bonne dynamique mardi contre Schalke 04 malgré le faible enjeu de ce huitième de finale retour de Ligue des champions, a déclaré lundi l'entraîneur Carlo Ancelotti, qui veut préparer au mieux le clasico contre le FC Barcelone dimanche.

Vainqueur 6-1 à l'aller en Allemagne, la "Maison blanche" devrait, sauf énorme surprise, se qualifier sans peine pour les quarts et ne pas perdre trop d'énergie avant le choc Real-Barça, prévu le week-end prochain, qui s'annonce décisif pour le titre en Liga.

"L'équipe se sent bien et peut jouer un bon match" contre Schalke, a expliqué Ancelotti en conférence de presse. "Nous devons le faire pour plusieurs raisons: c'est un match de Ligue des champions très important et nous devons prolonger la bonne période de l'équipe, parce que je crois que c'est la meilleure manière de préparer le match de dimanche. Jouer un bon match peut nous donner davantage confiance."

Le technicien italien, qui compte faire tourner son effectif après "l'usure physique" liée à la difficile victoire à Malaga samedi dernier (1-0), ne veut pas pour autant négliger le rendez-vous contre Schalke.

"Nous devons bien préparer tous les matches, jouer bien, avec de la qualité (...) Il faut respecter notre travail, respecter la compétition et respecter l'équipe adverse", a-t-il exigé.

Il sera temps ensuite de penser au clasico, qui, selon Ancelotti, s'annonce difficile pour le Real même si le club madrilène est invaincu en 2014 tandis que son rival catalan a connu trois défaites sur ses sept derniers matches de Liga.

"J'ai toujours pensé que Barcelone était une équipe très, très forte. Tout le monde le pense. Il est possible qu'ils aient eu des problèmes, ils n'ont pas gagné quelques matches mais ils ont corrigé tout ça parce que leur équipe est forte et solide. Donc le match de dimanche sera un match très équilibré", a-t-il conclu.

Avec 70 points, le Real occupe la tête du championnat, avec trois points d'avance sur l'Atletico Madrid et quatre sur le Barça.

Fifa.com (17/03/2014)

Real - Varane, l'heure d'enchaîner



C'est une petite victoire pour Raphaël Varane: le défenseur central français semble enfin libéré de ses problèmes au genou droit et devrait enchaîner mardi contre Schalke 04 un deuxième match en trois jours avec le Real Madrid, une première pour lui en 2014.

Déjà aligné samedi à Malaga en Liga (0-1), l'international français (5 sélections) de 20 ans se profile comme probable titulaire mardi soir (19h45 GMT) en huitième de finale retour de la Ligue des champions, où le Real devrait valider sans trop de souci sa place en quarts après son feu d'artifice du match aller (6-1).

"Je dois toujours faire attention à mon genou mais il va bien et je peux désormais jouer plusieurs matches de suite", s'est-il réjoui ce week-end.

Jouer tous les trois jours? Ce qui est une formalité pour la plupart des footballeurs l'est moins pour lui, victime d'inflammations récurrentes à l'articulation cet hiver, qui lui ont valu d'être indisponible de novembre à février.

Varane pensait pourtant en avoir fini avec les problèmes médicaux lorsqu'il a repris la compétition début octobre, cinq mois après une opération d'un ménisque. Mais, bien vite, il a déchanté: son genou droit enflait, ce qui l'empêchait de répéter les efforts et l'a ramené vers l'infirmerie, où il a reçu le soutien de Zinedine Zidane, entraîneur adjoint du Real.

" 'Zizou' est venu me parler de nombreuses fois, comme l'entraîneur (Carlo Ancelotti) et toute l'équipe", a-t-il raconté.

Précocité et patience
Après la précocité, Varane a dû montrer une autre qualité: la patience. Le jeune joueur, qui avait brûlé les étapes au Real et en Bleu, a enduré sans broncher ce retour en salle d'attente, au pire moment pour lui dans l'optique du Mondial-2014.

"C'était la bonne décision, a-t-il estimé mi-février. Je suis jeune, il faut penser au futur, ne pas trop se presser de vouloir revenir au terrain".

D'ailleurs, Ancelotti n'a pas brusqué non plus sa phase de reprise: l'ancien Lensois n'a été titulaire que quatre fois au cours des 10 derniers matches du Real.

Et après son match avec les Bleus le 5 mars contre les Pays-Bas (2-0), il a rejoué quatre jours plus tard contre Levante en club (3-0) mais a été remplacé à la 68e minute.

D'où l'intérêt du match de mardi contre Schalke 04, qui peut lui permettre de démontrer qu'il est pleinement rétabli.

Dans le jeu, en tout cas, il affiche toujours les qualités qui ont fait dire à José Mourinho qu'il serait un jour "meilleur que Laurent Blanc": rapidité, lucidité, assurance, présence dans le jeu aérien...

Certes, Varane ne devrait pas être titulaire pour le clasico dimanche contre le FC Barcelone, barré qu'il est par l'expérimenté duo Sergio Ramos-Pepe. Mais dans une fin de saison où le Real peut encore tout gagner, la concurrence ne l'effraie pas.

"Quand on est à Madrid, c'est toujours la reconquête du poste, chaque année, à chaque match il faut démontrer. Ça ne fait pas peur, c'est justement motivant", a assuré le Français.

Car Varane, jeune et ambitieux, le sait: le temps est son allié.

Fifa.com (17/03/2014)

Galatasaray - Drogba : "Pas de rancune" 



L'attaquant de Galatasaray Didier Drogba a assuré qu'il n'avait "pas de rancune" contre Chelsea, à la veille de ses retrouvailles avec Stamford Bridge en 8e de finale retour de la Ligue des champions.

Face à des journalistes ravis et impressionnés par son retour, l'Ivoirien a fait le show, comme à ses plus beaux jours à Londres.

...
 "Alors bonjour à tous et merci d'être là. Je vais donc me poser une question à moi-même. "Didier, que pensez-vous de votre retour à Stamford Bridge?" (rires) "Oui, alors ça va être..." Non, sérieusement, je suis très content de revenir ici, de voir des visages familiers. C'est toujours très difficile de jouer contre Chelsea, mais je pense que ce ne sera pas trop difficile pour moi de me motiver.

Que représente Chelsea où vous avez passé huit saisons ?
Maintenant, j'appartiens à Galatasaray. Il faut que je sois pro. Bien sûr, il y aura des émotions. C'est comme à l'aller. Voir des ex-coéquipiers, des supporteurs, c'était spécial. Et puis ensuite, il y a eu un match et comme vous avez pu le voir, il y a eu beaucoup d'intensité, c'était compliqué. Je pense que ça va être la même chose demain.

Fêterez-vous votre but si vous marquez ?
On verra si cela se produit. Avec tout le respect que j'ai pour ce club, les joueurs, les fans, je ne célèbrerai pas un but mais par contre, si on gagne je serai content.

Votre départ en 2012 juste après la C1 était-il la meilleure façon de dire au revoir et de ne plus revenir ?
C'est le genre de question qui peut faire couler beaucoup d'encre ensuite... Si je pouvais partir comme je l'ai fait, sur un coup de projecteur, je le referais de la même façon. Je crois au destin et si j'avais dû rejouer pour cette équipe, cela ce serait produit il y a longtemps. Ca ne s'est pas fait, ce n'est pas un problème. Je suis très content à Galatasaray et demain je veux être le meilleur possible.

Cela fait longtemps que votre équipe n'a pas gagné à l'extérieur...
Chaque fois que l'on se déplace, c'est pour gagner le match. Mais demain, on peut aussi se qualifier avec un simple nul.

A l'époque, Mourinho avait dit qu'il était content d'éliminer Chelsea avec l'Inter. Et vous ?
Je ne vois pas les choses comme ça. Je n'ai rien à prouver à ce club. Ce que j'avais à prouver à Chelsea, je l'ai déjà fait. Je viens avec une autre équipe, je veux juste gagner et me qualifier. Je n'ai pas de rancune et je n'en aurai jamais contre ce club.

Comment imaginez-vous une après-carrière qui se précise ?
Je ne sais pas. Encore une fois, j'ai appris tellement grâce au foot et cela m'a donné tellement de forces. Je ne peux pas tourner le dos et dire maintenant je vais faire quelque chose d'autre. Peut-être comme coach ou dans une position différente, c'est une idée de plus en plus claire. Mais là, je veux encore jouer, ce n'est pas le moment d'arrêter.

Fifa.com (17/03/2014)

Chelsea - Mourinho : "Rien en commun avec Mancini"



"Avec Mancini, la seule chose que l'on a en commun, c'est que l'on est tous les deux entraîneurs", a déclaré lundi l'entraîneur de Chelsea Jose Mourinho avant le 8e de finale retour de Ligue des champions contre Galatasaray.

Comment évaluez-vous ce match à venir après le nul de l'aller ?
C'est facile. Si vous regardez le résultat, il y a eu 1-1. Et si vous regardez le match, il y a eu une équipe meilleure en première période et l'autre meilleure ensuite. Normalement, il faut s'attendre au même genre de match et il faudra attendre la fin pour savoir. Je ne pense pas qu'à la mi-temps la rencontre sera pliée. Par rapport à (ses prédécesseurs) Avram Grant et Roberto Di Matteo qui ont atteint la finale la première année, je n'ai pas de pression.

Que pensez-vous du retour de Drogba, votre ex-joueur-clé ici ?
C'est l'un des joueurs les plus importants de l'histoire de ce club, il n'y a aucun doute là-dessus. Nous tous, les supporteurs de Chelsea, sommes d'accord avec ça. On ne peut pas dire que c'est le joueur le plus important car ce ne serait pas juste pour les autres. Est-ce qu'il est le même joueur à 36 ans qu'à 26? Personne ne l'est. Mais c'est l'un des meilleurs buteurs au monde, ça c'est sûr.

Son retour dans ce club est-il envisageable ?
Ce n'est pas le moment de répondre à ça. Demain il y a un gros match. C'est un joueur de Galatasaray, ce ne serait pas approprié. On sait qu'il est libre en fin de saison, que son contrat se finit. Ce n'est pas mon avis qui compte mais celui de Chelsea. Ca se produira un jour mais je ne sais pas quand. Comme joueur, comme entraîneur, maintenant, demain, dans dix ans... Quand un joueur représente tant pour le club et que le club représente tant pour une personne, et c'est le cas, cette personne doit revenir un jour.

La déception de la défaite à Aston Villa et les exclusions en fin de match sont-elles évacuées ?
On ne peut pas avoir de réaction après le match de Villa sinon on va manquer de respect au jeu. Il faut juste se taire et avancer. Vous pensez que le plus important dans ce match c'était le tacle de Ramires? Oui? Et bien je ne veux pas répondre. Ce tacle est la conséquence de ce qui s'est passé avant. Vous devriez vous demander ce qui a entraîné ce tacle.

Mancini a proposé de vous inviter à dîner en cas de qualification. Tentant ?
Non. Ca ne m'intéresse pas. Je ne fais pas des choses en fonction de la défaite ou de la victoire. Je fais juste ce que j'ai décidé de faire. Avec Mancini, la seule chose que l'on a en commun, c'est que l'on est tous les deux entraîneurs.

Avez-vous des joueurs turcs dans le collimateur ?
J'en apprécie beaucoup mais je n'y pense pas. Le football turc paie trop ses joueurs et ça n'est pas compatible avec le fair-play financier. Les conditions ne sont pas réunies pour rivaliser avec leurs salaires. Donc je ne prête pas attention à eux. Mais je les connais tous et je sais qu'il y a beaucoup de joueurs de qualité.

Vous allez aussi retrouver Sneijder, entraîné à l'Inter...
C'est l'un des meilleurs N.10 dans le monde. C'est aussi simple que ça.

Fifa.com (17/03/2014)

Eto’o-Drogba, duel des rois d’Afrique



Une place en quart de finale de la Ligue des champions de l’UEFA après un match aller indécis (1:1) : l’enjeu du huitième de finale retour entre Chelsea et Galatasaray ce 18 mars est déjà énorme. Un autre aspect fait de cette rencontre un rendez-vous immanquable : le face-à-face entre Samuel Eto’o et Didier Drogba, deux des meilleurs joueurs de l’histoire du football africain.

FIFA.com se penche sur ce combat des chefs qui passionne tout le Continent Mère.

Le parcours
Repéré et recruté par le Real Madrid à 15 ans en 1996, le Camerounais Samuel Eto’o n’a jamais convaincu les dirigeants merengue qui le prêtent à Leganes en 1997, et le cèdent à Majorque en 2000. Ses talents de buteur séduisent le FC Barcelone en 2004. Cinq saisons de rêve en Catalogne, et direction l’Inter Milan, où Eto’o continue de marquer et de gagner. Il gagne tellement qu’il se permet, à 30 ans à peine, de s’éloigner du très haut niveau pour tenter l’aventure russe avec Anzhi Makhachkala. Elle dure deux ans, et revoilà Eto’o chez un grand d’Europe, Chelsea, où il a signé à l’été 2013.

Chelsea, c’est précisément le club dans lequel Drogba a construit sa légende, en y passant huit années de rêve entre 2004 et 2012. Auparavant,  l’Ivoirien avait fait ses débuts professionnels relativement tard, à 20 ans, avec le Mans, et jouait encore en deuxième division française à 24 ans, avant de signer à Guingamp puis d’exploser à l’Olympique de Marseille en 2003. Avec un statut de héros acquis en une seule saison, il rejoint les Blues, où il devient une idole. Après une courte escapade en RP Chine avec Shanghai Shenhua, il a rejoint Galatasaray en janvier 2013.

Les trophées
Lui-même l’a peut-être déjà oublié, mais la moisson d’Eto’o a débuté au Real Madrid, où son nom figure sur la liste des vainqueurs de la Ligue des champions  et de la Coupe Intercontinentale 2000. Mais il a pris une part plus active à la conquête de trois autres Ligues des champions - deux avec le Barça et une avec l’Inter -, quatre championnats nationaux, autant de coupes nationales, trois Supercoupes nationales, une Coupe du Monde des Clubs de la FIFA, deux Coupes d’Afrique des Nations de la CAF, et un Tournoi Olympique. Rien que ça !

Difficile de rivaliser pour l’ancien Marseillais, qui en décrochant le titre de champion de Turquie et la Supercoupe dès son arrivée à Galatasaray, a enrichi un palmarès comprenant deux sacres en Premier League, quatre FA Cups et 2 Coupes de la Ligue, et une Ligue des champions de l’UEFA.

Les chiffres
Défenseurs, tremblez ! Samuel Eto’o et Didier Drogba sont deux machines à buts. Le Lion indomptable a disputé 603 matches professionnels en clubs, et a fait trembler les filets à 300 reprises. L’Eléphant, lui, a trouvé 256 fois l’ouverture en 579 rencontres de clubs. Ajoutez-y respectivement 55 buts en 112 sélections, et 63 pour 99 capes, et vous comprenez pourquoi il est si difficile de désigner le plus grand artilleur de l’histoire du football africain…

Si Drogba compte deux titres de roi des buteurs en Angleterre, alors qu’Eto’o ne lui répond qu’avec un titre de Pichichi espagnol, le Camerounais est le meilleur buteur de l’histoire de la CAN. Sans surprise, ces deux monuments sont aussi les meilleurs réalisateurs de l’histoire de leur pays respectif. Enfin, s’ils marquent beaucoup, ils le font surtout à des moments importants.

Drogba a marqué dix buts lors de dix finales, les derniers en date étant l’égalisation face au Bayern Munich en finale européenne 2012 contre le Bayern Munich, avant de signer le tir au but vainqueur, puis un but pour Galatasaray contre Fenerbahçe en Supercoupe. Auparavant, il avait marqué quatre fois en quatre finales de FA Cup et quatre autres en autant de finales de Coupe de la Ligue. Un point commun avec Eto’o, dont les buts dans les matches importants sont légion. Parmi eux, ceux en  finale de Ligue des champions 2006 et 2009, la finale olympique de Sydney 2000, et des buts pour Majorque et l'Inter Milan en Coupe du Roi et Coupe d'Italie.

En Ligue des champions, Drogba est le meilleur buteur africain de tous les temps - et le 11ème au classement historique -, avec 42 réalisations (cinq avec Marseille, 34 avec Chelsea FC et quatre avec Galatasaray), soit dix de plus qu’Eto’o (deux avec Majorque, 18 avec Barcelone , 10 avec l’Inter Milan, et deux avec Chelsea). Logiquement, les deux attaquants se sont partagé six des huit titres de Joueur Africain de l’Année distribués entre 2003 et 2010, quatre pour le Camerounais (2003, 2004, 2005, 2010) et deux pour l’Ivoirien (2006, 2009).

Leurs confrontations marquantes
Les qualifications pour la Coupe du Monde de la FIFA, Allemagne 2006™ semblaient sourire au Camerounais, qui marque le premier but du match aller en juillet 2004 (2:0), et qui voit les Lions indomptables s’imposer 3:2 à Abidjan au retour en septembre 2005, malgré un doublé de Drogba. Mais au final, les Eléphants décrochent leur place en Allemagne grâce au nul fatal du Cameroun à Yaoundé lors de la dernière journée. Quelques mois avant, en huitième de finale aller de Ligue des champions, Drogba est exclu pour Chelsea, et voit le Barça d’Eto’o s’imposer 2:1. Devinez qui signe le but de la victoire catalane… Mais au retour, même sans Drogba, les Londoniens se qualifieront.

La rivalité se poursuit en 2006, avec un épilogue en quart de finale de la CAN 2006. Au terme d’un nul 1:1, débute une séance de tirs au but d’anthologie. Les deux idoles ont chacun converti leur première tentative, et à 11:11, ils sont obligés de tirer de nouveau : Eto’o craque et envoie sa frappe dans les nuages, pas Drogba, qui envoie les Eléphants en demi-finale (1:1, 12:11 t.a.b.).

On prend les mêmes et on recommence en Ligue des champions la même année. Eto’o prend sa revanche en marquant en huitième de finale aller, permettant à Barcelone s’imposer sur Chelsea 3:2 sur l’ensemble des deux matches. Rebelote en demi-finale de l’édition 2009, la victoire revient aux Barcelonais, sans aucun but des vedettes africaines, mais l’Ivoirien marque les esprits bien malgré lui en étant exclu après le coup de sifflet final pour une colère mémorable…

Enfin en 2010, Eto’o a rejoint l’Inter Milan et retrouve le Chelsea de Drogba en huitième de finale. Après un 2:1 inquiétant à l’aller en Italie, les Nerazzurri s’imposent à Stamford Bridge 1:0. But d’Eto’o, exclusion de Drogba…

Fifa.com (18/03/2014)

Lewandowski, l'attaquant qui tient ses promesses



Voué aux gémonies depuis qu'il a manifesté son désir d'aller chez l'ennemi juré du Bayern Munich, l'attaquant polonais de Dortmund, Robert Lewandowski, avait promis de continuer à "tout donner" pour son club actuel, et il tient ses promesses. Le buteur sera encore mercredi un des principaux atouts du club de la Ruhr face au Zenith Saint-Pétersbourg, en huitièmes de finale retour de la Ligue des champions.

"Il reste encore six mois durant lesquels nous avons des objectifs à atteindre ensemble. Même si certains ne sont pas d'accord avec ma décision, j'espère avoir votre soutien. Je donnerai tout au BVB", écrivait-il sur sa page Facebook, le 5 janvier, à destination des supporteurs jaune et noir. La veille, Lewandowski venait d'officialiser un transfert auquel les fans ne voulaient pas croire: la saison prochaine, leur canonnier maison portera les couleurs du Bayern, comme Mario Götze, une autre pépite partie l'an passé chez le champion d'Europe et club le plus titré du pays.

Le transfert du buteur était en fait attendu depuis l'été dernier. L'international avait alors fait le forcing pour partir mais les dirigeants du Borussia, déjà déçus de perdre Götze, lui avaient alors fermé la porte: une situation délicate pour l'attaquant, obligé de ronger son frein et de faire face aux réactions de supporteurs meurtris.

Signe anecdotique mais symbolique du divorce, le joueur retrouvera devant son domicile, au matin du 11 février, son 4x4 de luxe sans les roues, justé posé sur des briques. Mais "Lewi" est un "mec bien", comme l'a décrit l'ex-attaquant suisse de Dortmund, Stéphane Chapuisat, et il ne semble pas tenir rigueur aux fans qui l'ont jadis encensé. Sur le terrain, le 2e meilleur buteur du championnat l'an passé (24 buts en 31 rencontres) brille par sa constance: il totalise actuellement 15 buts et se trouve de nouveau sur la deuxième marche du podium des artilleurs de Bundesliga, avec Ramos (Hetha Berlin), derrière Mandzukic (Bayern Munich, 17 buts).

"Pas encore mon dernier but"
Avec ses huit passes décisives, il est même l'attaquant le plus prolifique d'Allemagne depuis le début de la saison. Depuis l'annonce officielle de sa signature, Lewandowski poursuit en mode vitesse de croisière: 4 buts en huit journées. Sur la scène européenne, le meilleur joueur de Pologne 2013 a su aussi se montrer incontournable. Auteur d'un quadruplé d'anthologie l'an passé face au Real Madrid en demi-finale de la C1, il a encore marqué les esprits depuis le début de l'édition 2013/2014 avec six buts.

Il a notamment été le bourreau de l'OM, inscrivant trois des cinq buts du Borussia face aux Marseillais. Il a marqué celui de la victoire face à Arsenal (2-1), fin octobre à Londres, à un moment où les hommes d'Arsène Wenger dominaient la Premier League. Lors du match aller au Zenith (4-2), le 25 février, son doublé en seconde période permettait encore au vice-champion d'Europe de prendre un avantage décisif pour la suite de la compétition.

"Ce n'était pas encore mon dernier but", a-t-il prévenu après la rencontre. "Je veux gagner autant de matches que possible, le fait que je parte à la fin de la saison ne joue aucun rôle", a-t-il ajouté. En cas de qualification mercredi, le prochain adversaire du Borussia qui, ironie du sort, pourrait être le Bayern, est prévenu: Lewandowski tient ses promesses.

Fifa.com (18/03/2014)

Manchester condamné à l'exploit, formalité pour le Borussia



Battu 2-0 à l'aller par l'Olympiakos, Manchester United est condamné à l'exploit mercredi en 8e de finale retour de la Ligue des champions, alors que le Borussia, vainqueur 4-2 à Saint-Pétersbourg, sera tranquille à Dortmund.

MU, qui compte tout de même Rooney et Van Persie dans son effectif, peut en théorie renverser la vapeur face à des Grecs qui sont loin d'être un monument de la scène européenne et qui l'ont emporté haut la main à la surprise générale à l'aller. Toutefois, le club mancunien n'a pas préparé au mieux cette rencontre, étrillé 3-0 à Old Trafford par Liverpool en championnat où il pointe à une peu glorieuse 7e place à 12 points de la 4e...

David Moyes, le successeur d'Alex Ferguson, est à la tête d'un bateau en dérive. Le club est dans une dynamique des plus négatives mais un sursaut est toujours possible, surtout à Old Trafford.

A l'inverse, le Borussia Dortmund, même battu 2-1 ce week-end par Mönchengladbach, semble à l'abri face à un Zénith Saint-Pétersbourg en pleine déconfiture. Le club russe a limogé son entraîneur Luciano Spalletti au profit de Serguei Semak, vieille connaissance du Paris SG, aux commandes en attendant l'arrivée imminente du Portugais Andre Villas-Boas (qui doit signer cette semaine).

Reus devrait être de retour et Jurgen Klopp devrait aussi aligner sa triplette magique Mkhitaryan (suspendu samedi)-Aubameyang-Lewandowski. Le finaliste 2013 a toutes les cartes en main pour être au rendez-vous des quarts.

Le programme

Mercredi
Borussia Dortmund (GER) - Zénith Saint-Pétersbourg (RUS) (aller: 4-2)
Manchester United (ENG) - Olympiakos (GRE) (aller: 0-2)

Fifa.com (18/03/2014)

L'implosion guette MU et Moyes



Critiqué de plus en plus ouvertement pour son incapacité à barrer Manchester United, David Moyes devrait affronter une véritable tempête en cas d'élimination mercredi en 8e de finale de la Ligue des champions contre Olympiakos, vainqueur à l'aller (2-0).

La saison en enfer des Mancuniens et du remplaçant de Sir Alex Ferguson a ainsi pris un tour nouveau dimanche avec l'humiliante défaite à Old Trafford contre le grand rival Liverpool (3-0).

Dans sa glorieuse histoire, United ne s'était jamais vu "insulté" ainsi (3 penalties contre lui dont un manqué), et surtout pas dans le "Théâtre des rêves" qui est en train de devenir celui des cauchemars.

Semaine après semaine, l'Ecossais a beau faire front, le malaise devient de plus en plus persistant autour d'une équipe éliminée dès janvier des deux coupes nationales.

Vacillante, la maison rouge est aussi en passe de reprendre en août sans coupe d'Europe au programme pour la première fois depuis 1989. Le club est actuellement 7e à 18 points du premier, Chelsea.

Après avoir offert un contrat de six ans à l'ex-d'Everton qui semble avoir bien du mal à changer de dimension et penser en grand, les dirigeants l'ont soutenu depuis du bout des lèvres mais ils restent surtout mutiques.

Autant l'histoire que le passé récent se détournent même d'un club qui n'a plus atteint les quarts depuis 2011 mais s'accroche à sa série de cinq victoires à domicile en autant de matches contre des Grecs comme un naufragé à sa bouée.

Les Anglais, connus avec "Sir Alex" pour leurs fins de matches haletantes, n'ont toutefois pas la réputation d'une équipe "renversante" en Europe.

Dans l'ère moderne de la C1, ils ne se sont ainsi qualifiés qu'une fois après avoir concédé une défaite à l'extérieur à l'aller, face à la Roma en 2007 (1-2 et 7-1). Contre six éliminations.

Van Persie, taxé de mercenaire
"Les joueurs sont capables d'un retournement de situation, jure pourtant Moyes. C'est quelque chose pour lequel on doit se battre. On fera tout pour que cela marche".

Malheureusement pour lui les défaites reviennent aussi régulièrement que la marée et United, qui ne compte que deux victoires lors des sept dernier matches, n'a bizarrement jamais aussi mal joué que depuis qu'il peut aligner son trio Rooney-van Persie-Mata.

L'ex-meneur de Chelsea n'est pas qualifié mais de plus en plus de voix s'élèvent pour demander de sacrifier l'égoïste attaquant Néerlandais, taxé de mercenaire, au profit du produit maison Rooney.

En face, l'Olympiakos n'a plus surfé aussi haut depuis son dernier quart en 1999.

Les Grecs viennent de décrocher samedi leur 41e titre national, le 4e d'affilée, après 29 matches et s'ils ne se sont jamais imposés en 11 rencontres européennes en Angleterre, un nul ou une courte défaite suffit à leur bonheur.

"On sait très bien ce qui nous attend, à quel point cela va être difficile, a prudemment déclaré l'entraîneur espagnol Michel. 2-0, ce n'est pas un avantage assez significatif et si on veut passer, il faudra marquer un but."

Prudence toutefois car le relâchement post-victoire contre MU il y a trois semaines lui a coûté ses deux premières défaites nationales de la saison.

L'Olympiakos, jamais éliminé quand il a mené 2-0, a profité des dernières semaines pour reposer des cadres et couver le buteur argentin Saviola, toujours incertain.

En son absence, Dominguez, autre Albiceleste qui a marqué à l'aller son 3e but dans la compétition, a montré qu'il avait du répondant.

Fifa.com (18/03/2014)

ManU - Moyes : "De grandes victoires attendent United"



Les supporteurs de Manchester United "ont assisté à de grandes victoires et ils en verront d'autres", a assuré mardi son entraîneur David Moyes, en grand danger avant le 8e de finale retour de Ligue des champions contre l'Olympiakos, après avoir perdu 2-0 l'aller.

Que reste-t-il de l'humiliation contre Liverpool (0-3) que Rooney a qualifiée dimanche de pire match de sa vie ?
Quand vous perdez comme ça sous les projecteurs contre un de vos plus grands rivaux, il y a toujours de la déception. Mais dès que le match est fini, vous vous concentrez sur le suivant. Les joueurs savent qu'ils peuvent mieux jouer. Je pense qu'aucun ne remet cela en question. Je suis d'accord pour dire que jusque-là, ils ne l'ont pas montré trop souvent mais j'espère qu'ils pourront le faire demain. J'ai confiance en eux.

Comment s'y prendre pour créer un exploit contre l'Olympiakos ?
Il faut faire attention à ne pas trop s'exposer aux contre-attaques. Cette année, ils n'ont jamais eu la possession de balle mais ils ont été très efficaces devant. On va essayer de passer l'obstacle. Ce n'est pas quelque chose qui s'est produit souvent, mais c'est quelque chose que l'on doit réaliser. Manchester United ne l'a fait que deux fois, dont la dernière en 1984 contre Barcelone avec deux buts de Robson.

Pourquoi MU souffre-t-il autant à domicile ?
C'est exact, les résultats à domicile sont décevants. Mais ce n'est pas par manque d'envie. J'ai en tête plusieurs matches où nous étions les meilleurs mais où nous avons perdu après avoir encaissé un contre ou un but à la dernière minute. La différence c'est que, lorsqu'on a eu notre chance, on ne l'a pas saisie. Je continue de penser que cela peut changer d'ici à la fin de saison. A l'inverse, quand on a ouvert le score, on n'a pas souvent perdu. Les supporteurs ont assisté à quelques défaites auxquelles ils ne s'attendaient pas mais ils sont toujours derrière l'équipe. Ils ont assisté à de grandes victoires et ils en verront d'autres. Le club est le plus grand au monde et il va continuer à grandir.

Fifa.com (18/03/2014)

ManU - Evra veut s'inspirer de France-Ukraine



Le latéral de Manchester United Patrice Evra a indiqué mardi qu'il souhaitait s'inspirer du barrage du Mondial-2014 remporté par la France contre l'Ukraine pour retourner mercredi la situation contre l'Olympiakos en 8e de finale retour de la Ligue des champions.

En novembre, les Bleus s'étaient inclinés 2-0 en Ukraine, comme les Red Devils à Athènes lors du match aller, avant de l'emporter 3-0 au retour à Paris.

"On a laissé passer la tempête, s'est souvenu le Français. Le lendemain du match, c'était très compliqué. On s'est soutenu les uns les autres et on a joué pour ceux qui nous aiment, nos familles. Comme l'entraîneur l'a dit, c'est important de marquer tôt".

"La saison a été compliquée pour tout le monde au club. On n'est pas trop habitués à perdre des matches mais tout le monde se bat pour le club, l'aime. Dans la vie, vous avez toujours une seconde chance. Je ne suis pas en train de vous dire que l'on va se qualifier, mais je promets que l'on va se battre et que les supporteurs seront fiers de nous après le match", a-t-il encore assuré.

Evra, dont le contrat s'arrête en juin, s'est ensuite montré moins éloquent au moment de parler de son avenir.

"Ce n'est pas le bon moment pour parler de ça parce qu'aujourd'hui, le plus important, c'est celui du club, a-t-il coupé court. Quand j'enfile le maillot, je donne tout, sans penser à l'avenir".

Fifa.com (18/03/2014)

(NB : Heure DZ-Algérie GMT+1)


Mardi 18 mars 2014 :
20h45 : Chelsea - Galatasaray (aller 1-1)
20h45 : Real Madrid - Schalke 04 (aller 6-1)

Mercredi 19 mars 2014 :
20h45 : Borussia Dortmund - Zenit St-Pétersbourg (aller 4-2)
20h45 : Manchester United - Olympiakos Le Pirée (aller 0-2)

(NB : Heure DZ-Algérie GMT+1)


Mardi 18 mars 2014 :
01' : Chelsea 0 - 0 Galatasaray (aller 1-1)
01' : Real Madrid 0 - 0 Schalke 04 (aller 6-1)

Mercredi 19 mars 2014 :
20h45 : Borussia Dortmund - Zenit St-Pétersbourg (aller 4-2)
20h45 : Manchester United - Olympiakos Le Pirée (aller 0-2)

(NB : Heure DZ-Algérie GMT+1)


Mardi 18 mars 2014 :
05' : Chelsea 1 - 0 Galatasaray (aller 1-1) ................ Samuel Eto'o (4')
05' : Real Madrid 0 - 0 Schalke 04 (aller 6-1)

Mercredi 19 mars 2014 :
20h45 : Borussia Dortmund - Zenit St-Pétersbourg (aller 4-2)
20h45 : Manchester United - Olympiakos Le Pirée (aller 0-2)

(NB : Heure DZ-Algérie GMT+1)


Mardi 18 mars 2014 :
25' : Chelsea 1 - 0 Galatasaray (aller 1-1) ................ Samuel Eto'o (4')
25' : Real Madrid 1 - 0 Schalke 04 (aller 6-1) ............. Cristiano Ronaldo (22')

Mercredi 19 mars 2014 :
20h45 : Borussia Dortmund - Zenit St-Pétersbourg (aller 4-2)
20h45 : Manchester United - Olympiakos Le Pirée (aller 0-2)

(NB : Heure DZ-Algérie GMT+1)


Mardi 18 mars 2014 :
35' : Chelsea 1 - 0 Galatasaray (aller 1-1) ................ Samuel Eto'o (4')
35' : Real Madrid 1 - 1 Schalke 04 (aller 6-1) ............. Cristiano Ronaldo (22') - Tim Hoogland (31')

Mercredi 19 mars 2014 :
20h45 : Borussia Dortmund - Zenit St-Pétersbourg (aller 4-2)
20h45 : Manchester United - Olympiakos Le Pirée (aller 0-2)

(NB : Heure DZ-Algérie GMT+1)


Mardi 18 mars 2014 :
45' : Chelsea 2 - 0 Galatasaray (aller 1-1) ................ Samuel Eto'o (4'); Gary Cahill (42')
45' : Real Madrid 1 - 1 Schalke 04 (aller 6-1) ............. Cristiano Ronaldo (22') - Tim Hoogland (31')

Mercredi 19 mars 2014 :
20h45 : Borussia Dortmund - Zenit St-Pétersbourg (aller 4-2)
20h45 : Manchester United - Olympiakos Le Pirée (aller 0-2)

(NB : Heure DZ-Algérie GMT+1)


Mardi 18 mars 2014 :
MIT : Chelsea 2 - 0 Galatasaray (aller 1-1) ................ Samuel Eto'o (4'); Gary Cahill (42')
MIT : Real Madrid 1 - 1 Schalke 04 (aller 6-1) ............. Cristiano Ronaldo (22') - Tim Hoogland (31')

Mercredi 19 mars 2014 :
20h45 : Borussia Dortmund - Zenit St-Pétersbourg (aller 4-2)
20h45 : Manchester United - Olympiakos Le Pirée (aller 0-2)

(NB : Heure DZ-Algérie GMT+1)


Mardi 18 mars 2014 :
46' : Chelsea 2 - 0 Galatasaray (aller 1-1) ................ Samuel Eto'o (4'); Gary Cahill (42')
46' : Real Madrid 1 - 1 Schalke 04 (aller 6-1) ............. Cristiano Ronaldo (22') - Tim Hoogland (31')

Mercredi 19 mars 2014 :
20h45 : Borussia Dortmund - Zenit St-Pétersbourg (aller 4-2)
20h45 : Manchester United - Olympiakos Le Pirée (aller 0-2)