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CM 2014 : Groupe A (Brésil, Croatie, Mexique, Cameroun)

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Message par rachid_as Sam 7 Déc - 12:19

Groupe A :
1 - Brésil
CM 2014 : Groupe A (Brésil, Croatie, Mexique, Cameroun) BRkZIL
2 - Croatie
CM 2014 : Groupe A (Brésil, Croatie, Mexique, Cameroun) CRO2
3 - Mexique
CM 2014 : Groupe A (Brésil, Croatie, Mexique, Cameroun) KCO
4 - Cameroun
CM 2014 : Groupe A (Brésil, Croatie, Mexique, Cameroun) CAME

Les horaires des coups d'envoi des matches ne sont pas officiellement confirmés et pourraient changer
Les coups d'envois sont indiqués en heure locale

1 12/06 17:00 São Paulo Brésil Croatie
2 13/06 13:00 Natal Mexique Cameroun
17 17/06 16:00 Fortaleza Brésil Mexique
18 18/06 15:00 Manaus Cameroun Croatie
33 23/06 17:00 Brasília Cameroun Brésil
34 23/06 17:00 Recife Croatie Mexique
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Message par rachid_as Sam 7 Déc - 16:11

Groupe A : L'histoire en faveur du Brésil

CM 2014 : Groupe A (Brésil, Croatie, Mexique, Cameroun) 2240332_FULL-LND

Les supporters qui seront à São Paulo, Fortaleza et Brasília pour soutenir le Brésil dans la phase de groupes de la Coupe du Monde de la FIFA, Brésil 2014™ verront les joueurs de Luiz Felipe Scolari affronter des adversaires qui, historiquement, leur ont toujours bien réussi, non cependant sans quelques difficultés.

Toutes les rencontres du Brésil dans cette phase de groupes auront des airs de déjà vu en Coupe du Monde. Le match d'ouverture opposera le Brésil à la Croatie, qui avait déjà été le premier adversaire de la Seleção à Allemagne 2006. À cette occasion, Kaká avait donné la victoire aux Sud-Américains. Le précédent contre le Cameroun avait été favorable aux quintuples champions du monde. À cette occasion, à États-Unis 1994, des buts de Romário, Bebeto et Márcio Santos leur avait permis de s'imposer 3:0 et de se qualifier pour les huitièmes de finale dès la deuxième journée, dans un tournoi au terme duquel Dunga avait soulevé le trophée. À Brésil 2014, le pays organisateur affrontera le Mexique pour la quatrième fois dans l'épreuve suprême. Le bilan à ce jour est de trois victoires brésiliennes, avec 11 buts marqués et aucun encaissé. Après la dernière confrontation entre les deux équipes, en 1962, la Seleção avait également fini par être championne du monde.

Pour ce qui est des Mexicains, il faut quand même mentionner plus récemment une série de défaites frustrantes pour le Brésil dans les rencontres décisives En finale de la Coupe des Confédérations de la FIFA 1999, du Tournoi Olympique de Football, Londres 2012 et des éditions 1996 à 2003 de la Gold Cup de la CONCACAF, El Tri a toujours pris le meilleur sur la sélection brésilienne. Dans les catégories de jeunes, le Mexique a là aussi pris l'habitude de dominer le Brésil, comme par exemple en finale de la Coupe du Monde U-17 de la FIFA, Pérou 2005 et, plus récemment, en quart de finale de la Coupe du Monde U-17 de la FIFA, Émirats Arabes Unis 2013, en octobre dernier.

Les équipes
Les quatre équipes restent sur des performances récentes bien différentes. Alors que le Brésil a été regonflé à bloc par son triomphe dans la Coupe des Confédérations de la FIFA 2013, le Mexique a traversé une zone de turbulences avant de se qualifier in extremis pour la Coupe du Monde 2014. Les Aztèques ont changé d'entraîneur deux fois en trois mois avant l'arrivée aux commandes de Miguel Herrera. Après avoir été à quelques minutes de l'élimination dans les qualifications de la CONCACAF, El Tri a validé son billet pour le Brésil en barrage intercontinental. Scénario identique pour la Croatie de Niko Kovac qui, après avoir concédé le nul 0:0 en barrage aller, s'est qualifiée en l'emportant à Zagreb. Le Cameroun a été plus convaincant dans le tournoi préliminaire de la zone Afrique. Accrochés en Tunisie (0:0), les Lions indomptables se sont qualifiés en l'emportant 4:1 à domicile.

Les joueurs à suivre
Neymar (BRA), Fred (BRA), Thiago Silva (BRA), Oribe Peralta (MEX), Raúl Jimenez (MEX), Samuel Eto'o (CMR), Alexandre Song (CMR), Mario Mandzukic (CRO) et Luka Modric (CRO).

L'affiche

Mexique-Croatie : le Brésil faisant figure de grand favori dans ce Groupe A, le match de la dernière journée entre le Mexique et la Croatie, le 23 juin à Recife, a toutes les chances d'être décisif pour l'attribution de la deuxième place qualificative de la poule pour les huitièmes de finale. Cette confrontation opposera deux équipes qui ont beaucoup souffert pendant les qualifications, changements d'entraîneurs à l'appui, et ont comme point commun de pratiquer généralement un football offensif basé sur la possession et la circulation du ballon.

Dans le rétro
Brésil 1:0 Croatie, 13 juin 2006, Berlin
Championne du monde en titre, la Seleção abordait ce match à l'Olympiastadion avec la ferme intention de défendre son trophée. Dans un match équilibré, c'est le talent de Kaká qui a fait la différence. Le milieu offensif inscrit l'unique but de la partie sur une belle frappe à la 44ème minute. L'actuel sélectionneur de la Croatie, Niko Kovac, ne garde pas un bon souvenir de ce match, qu'il avait quitté sur blessure en première période.

Le saviez-vous ?

Depuis la Coupe du Monde de la FIFA 1982 en Espagne, le Brésil a toujours validé son billet pour le deuxième tour au terme des deux premières journées. La dernière fois où il a dû attendre jusqu'à la troisième et ultime journée de la phase de groupes pour se qualifier remonte à Argentine 1978, lorsqu'il avait battu l'Autriche grâce à un but de Roberto Dinamite, synonyme de qualification.

La stat
38 - C'est le nombre de confrontations entre le Brésil et le Mexique. Le bilan est actuellement de 22 victoires pour la Seleção et six matches nuls. Les Aztèques, de leur côté, ont marqué 36 buts et en ont encaissé 71. Mais cet écart ne reflète pas l'historique récent entre les deux équipes. Au cours des huit dernières rencontres, chaque équipe s'est imposée à quatre reprises.

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Message par rachid_as Mar 24 Déc - 19:41

Brésil : Un vent nouveau pour la Seleção

CM 2014 : Groupe A (Brésil, Croatie, Mexique, Cameroun) 2125246_FULL-LND

Lorsque Luiz Felipe Scolari, fraîchement nommé à la tête de la Seleção, a pris la parole lors de sa première conférence de presse, l'atmosphère n'était pas la même qu'aujourdhui. Le mois de novembre s'achevait et le technicien était entouré d'un climat de méfiance. Dans son discours, une seule certitude : "Pour l'instant, nous ne sommes pas les favoris".

Cette déclaration peut sembler impensable aux yeux de tout supporter de la seule équipe quintuple championne du monde. Néanmoins, elle jouera chez elle, avec une génération prometteuse et sous la houlette d'un jeune crack, Neymar, en pleine ascension. Mais le fait est que les Auriverdes sont passés dans une zone de turbulences après la démission de Mano Menezes, l'homme qui, deux ans auparavant, avait été désigné pour mener à bien un projet où seule une issue était tolérée : gagner l'épreuve suprême. Chose que son successeur savait – et sait – très bien.

"Nous sommes dans l'obligation de remporter le titre. Il se peut qu'on ne soit pas les favoris mais on va tout mettre en œuvre pour le devenir et on va travailler pour ça", a déclaré Felipão lors de cette même conférence de presse. Beaucoup ont assimilé ces déclarations à de l'effronterie, pour ne pas dire à des élucubrations d'un entraîneur qui, pour les plus critiques, était obsolète. Ses mots, cependant, ont revêtu un autre sens lorsque le dimanche 30 juin, le Maracanã a vécu un moment extatique grâce à une inoubliable démonstration contre l'Espagne : 3 à 0 et un honneur plus que sauf.

De l'ordre

Lorsque l'actuel sélectionneur a accepté la proposition de la Confédération brésilienne de football (CBF) à un an et demi pratiquement de la compétition au Brésil, il était beaucoup plus facile de rechercher des références positives dans sa Seleção de 2002. Le présent ne lui arrivait pas à la cheville. Malgré un effectif impressionnant, Menezes avait échoué une fois de plus dans la conquête de l'or olympique, et l'équipe il peinait contre les gros calibres.

Malgré la baisse de confiance générale, le Scolari n'a pas esquivé l'affrontement contre de grandes équipes lors des premiers matches. Il lui fallait tester les joueurs qu'il avait convoqués. Et les difficultés ont persisté. A la fin, lorsque l'équipe s'est réunie pour la Coupe des Confédérations de la FIFA, le bilan contre ses principaux adversaires était préoccupant : deux défaites contre l'Argentine, un match nul et une défaite face à l'Angleterre, sans compter les accrocs contre l'Allemagne et la France.

Cependant, d'un point de vue général, la Seleção s'en est sortie gagnante. Six mois après, Felipão peut s'appuyer sur une bonne dynamique. "Notre objectif est de conquérir la Coupe du Monde. Nous avons remis à la CBF un document qui indique le travail prévu jusqu'à la fin de la compétition. Pendant la préparation, nous suggérons qu'ils nous choisissent des adversaires avec un bon niveau afin d'acquérir une bonne base", a déclaré Scolari en conférence ce mois-ci, aux côtés du coordinateur Carlos Alberto Parreira et de l'assistant Flavio Murtosa.

Après la définition d'un noyau dur, il a fallu construire une identité de groupe. Les jeunes talents comme Neymar et Oscar brillaient dans le rôle de créateurs. De la même façon, en défense, des figures telles que Thiago Silva et Dani Alves étaient fréquemment encensées. Il ne restait plus qu'à faire en sorte que le collectif se créée.

En ce sens, une période de préparation plus longue avait été la clé. Avant le début de la Coupe des Confédérations, on percevait déjà que le vent avait tourné. "Felipão avait révélé son positionnement tactique lors d'une conférence. A un moment, pour sentir le groupe, il a demandé si le pressing serait haut ou au milieu de terrain", se souvient Parreira. "La réponse a été unanime : les joueurs ont répondu qu'ils feraient un pressing haut. Ça c'est la confiance et le travail. Ils ont assuré qu'ils obtiendraient un bon résultat et c'est ce qui s'est passé."

En effet, la Seleção a étouffé ses adversaires d'abord en juin grâce à son implication sur le terrain - laissant ensuite son talent naturel finir le travail. Le résultat ? Avec des prestations convaincantes, elle a non seulement gagné le titre mais aussi, chose inestimable pour n'importe quel hôte, elle a gagné le soutien indéfectible de ses supporters.

Peut mieux faire
Gagner la Coupe des Confédérations n'est pas garant d'un succès en Coupe du Monde. Champion en 2005, Parreira lui-même peut en témoigner - tout comme Dunga, vainqueur en 2009. Si l'on se rappelle du scénario un an plus tôt, le progrès est évident. L'entraîneur a réussi à transformer le jeu.

"Le bilan c'est que nous sommes parvenus à avoir un système tactique bien défini. On a un bon groupe, on forme une équipe, que ce soit en A ou en B. On a obtenu des résultats intéressants, en appliquant tout ce qui a établi l'année dernière."

Sur cette base, il est normal que la plupart des joueurs qui ont battu le Japon, le Mexique, l'Italie, l'Uruguay et l'Espagne espèrent faire partie de la liste finale du 7 mai. Aussi parce que, d'ici là, il n'y aura plus qu'un match amical en mars contre l'Afrique du Sud.

Ça ne veut pas dire que la liste est close. Ce mois-ci, par exemple, Scolari s'est rendu en Europe pour aller observer des joueurs brésiliens. Lors des matchs amicaux post-titre, des noms comme Robinho, Willian et Maxwell ont été testés et ont convaincu. Les questions ne cessent de tarauder l'esprit d'un entraîneur, même si elles sont désagréables.

"J'ai étudié 45 joueurs que j'avais choisis depuis le début. Aujourd'hui, ma liste des 25 est faite. Il a fallu que je fasse des choix", a-t-il déclaré. "Je suis pleinement satisfait. Mais on peut toujours mieux faire. Je vais aller voir d'autres matches pour l'élargir avec un ou deux joueurs de plus. On continue à observer, et qui sait, une occasion peut se présenter. Il se peut qu'il y ait encore de la nouveauté."

Le contexte des dernières interviews de l'entraîneur des Auriverdes n'est pas si différent que celui sa première conférence de presse. Et il répète : "Il y a des gens qui doutent que nous puissions être champions du monde. Comme nous jouons au Brésil, aucune autre hypothèse n'est envisageable. Nous devons assumer cette posture". À la fin de l'année 2013, l'équipe est un candidat sérieux au titre de champion du monde, et il sera bientôt impossible de trouver quelqu'un affirmant le contraire.

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Message par rachid_as Jeu 2 Jan - 21:22

Cameroun : Matip rêve du dernier carré

CM 2014 : Groupe A (Brésil, Croatie, Mexique, Cameroun) 2250624_FULL-LND

Le Cameroun a fait honneur à sa réputation de grand d'Afrique en se qualifiant à nouveau pour la Coupe du Monde de la FIFA. Si la génération de Samuel Eto’o a toujours bon pied bon œil, les Lions indomptables pourront aussi miser au Brésil sur de nouveaux félins à l'appétit aiguisé. FIFA.com a rencontré Joël Matip, l'un des des grandes figures de la nouvelle vague camerounaise.

Matip a grandi en Allemagne, il y signe ses premiers pas avec Schalke à l'âge de la majorité, après avoir appris les rudiments du métier au centre de formation des Königsblauen. Depuis, Schalke ne peut plus se passer de sa trouvaille, abonnée aux rencontres de la Bundesliga, et de la Ligue des champions de l'UEFA tantôt dans une ligne défensive de quatre, tantôt au poste de défenseur central - une position dans laquelle Matip reconnaît être plus à l'aise.

Né d'une mère allemande et d'un père camerounais, Matip possède la double nationalité. Peu de temps après son baptême du feu en Bundesliga, le joueur d'1m93 a l’occasion de rejoindre les rangs du Cameroun. Paul Le Guen, le sélectionneur de l’époque, appelle le défenseur pour l'édition 2010 de la Coupe d’Afrique des Nations de la CAF. Mais Matip décline l’invitation afin de se concentrer sur sa scolarité. Ce n'est que partie remise. Après beaucoup de réflexion, le Lion décide d'écouter son cœur.

Pas de tourisme
Le cousin éloigné de l’ancien international Joseph Désiré Job fera ses premiers pas sous le maillot des Lions indomptables quelques mois plus tard, en mars 2010, lors d’un match amical contre l’Italie. Lors des qualifications pour la Coupe du Monde 2014, Matip fait partie du noyau dur de l’équipe camerounaise. Il est sélectionné pour l’ensemble des huit rencontres et entre sur le terrain à cinq reprises, souvent dans avec le costume de titulaire.

Pas surprenant de voir l'espoir camerounais confiant à l'idée de faire partie de la liste des heureux élus. "Ces derniers mois, j’ai fait partie du onze national et j’ai joué régulièrement. Je pense avoir de grandes chances d’aller au Brésil. Mais rien n’est encore décidé", reconnait le natif de Bochum. Dans le Groupe A, le Cameroun affrontera la Croatie, le Mexique ainsi que le Brésil. Mais Matip refuse de se laisser intimider par ces "super équipes". "Nous n’allons pas au Brésil pour faire du tourisme. Nous voulons décrocher le plus de victoires possible pour réussir à passer la phase de groupes. C’est un sacré défi. Mais si nous remportons notre premier match, ça nous donnera confiance en nous."

En 2010, Matip était déjà du voyage en Afrique du Sud, il y avait disputé l'une des trois rencontres ses siens. Il veut avant tout faire mieux à titre individuel et collectif avec en ligne de mire le rêve de voir le Cameroun créer la sensation en étant le premier pays africain à atteindre une demi-finale de l'épreuve suprême.

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Message par rachid_as Mer 15 Jan - 19:54

Mexique : Aquino entre deux eaux

CM 2014 : Groupe A (Brésil, Croatie, Mexique, Cameroun) 1678783_FULL-LND

Il a quitté le club de son cœur, Cruz Azul, pour réaliser un rêve, mais il a emprunté un chemin peu habituel. Javier Aquino a signé à Villarreal quand l'équipe était en deuxième division. Cela ne le dérangeait pas. Le milieu mexicain a d'ailleurs relevé le défi avec brio, ce qui lui donne d'autant plus de valeur aujourd'hui. "Je savais que le club avait une belle histoire récente en Ligue des champions et qu'il possédait de grands joueurs. L'objectif de l'aider à revenir en première division me plaisait et aujourd'hui, je vis mon rêve : jouer en Liga espagnole et en Europe", explique-t-il à FIFA.com.

Le promu se porte comme un charme. À l'issue des matches aller, Villarreal occupe la cinquième position au classement, à deux points des places qualificatives pour la Ligue des champions de l'UEFA. Mais alors qu'il est en train de vivre un conte de fées en club, les choses se passent un peu moins bien en équipe nationale.

L'année 2013 a été compliquée pour le Mexique, qui a souffert le martyre avant de décrocher in extremis sa qualification pour la Coupe du Monde de la FIFA, Brésil 2014™. "Il est évident que l'Hexagonal final ne s'est pas bien passé pour nous. L'expérience a même été traumatisante, car nous nous sommes vus éliminés et désespérés. Mais la remontée des États-Unis contre le Panama nous a donné une bouée de sauvetage", raconte Aquino au sujet du parcours tortueux d'El Tri, qui a dû passer par les barrages intercontinentaux pour s'ouvrir les portes de Brésil 2014, face à la Nouvelle-Zélande.

Entre frustration et motivation

Après une succession dans un court laps de temps de trois entraîneurs sur le banc aztèque, Miguel Herrera a pris les rênes dans la dernière ligne droite. Le sélectionneur a alors tenté - et réussi - le pari d'utiliser exclusivement des joueurs évoluant dans le championnat du Mexique. "Ceux qui font les frais des mauvais résultats sont les entraîneurs, mais les principaux responsables sont les joueurs. C'est nous qui sommes sur le terrain", reconnaît Aquino.

La plus grosse frustration mexicaine de ce tournoi préliminaire pour Brésil 2014 a été le coup porté au statut de ce qui était considéré jusque-là comme une forteresse imprenable : le stade Azteca. "C'est notre maison. Même si cette année, les résultats n'ont pas été au rendez-vous, le fait de jouer dans ce stade nous motive toujours. Quand nous arrivons à bien développer notre jeu, l'Azteca nous pousse encore plus", affirme celui qui, lorsqu'il était enfant, allait lui-même dans l'enceinte mythique soutenir l'équipe nationale. "Il est certain que je vois le football d'une autre manière. Un match n'est pas toujours aussi facile qu'il peut le paraître aux supporters. De l'extérieur, tout semble plus simple, mais sur la pelouse, parfois, les choses ne fonctionnent pas. Mais le footballeur professionnel doit être prêt à affronter les critiques."

Objectif atteint
C'est avec cette philosophie qu'il aborde les rendez-vous à venir : "Nous avons espoir et nous sommes convaincus que nous allons améliorer notre rendement." Il faudra effectivement beaucoup progresser pour que le rêve brésilien ne tourne pas au cauchemar, dans un groupe qui comprend le pays hôte, la Croatie et le Cameroun.

Le Mexique a la particularité de savoir rendre la vie extrêmement difficile au Brésil. L'exemple le plus récent date du dernier Tournoi Olympique de Football Masculin, à Londres. En finale, Aquino et ses coéquipiers avaient battu (2:1) la génération de Neymar. "Il est difficile de faire un parallèle, car c'est un niveau différent et le degré de pression est bien plus élevé", estime le milieu de terrain du Sous-Marin Jaune. du haut de ses 22 ans à peine. "Cela dit, il ne fait aucun doute qu'à Londres, l'union a fait notre force. Plus qu'une équipe, nous étions une famille. Nous avons tous combattus pour le même objectif et nous l'avons atteint."

Quant au prochain objectif du Mexique, à savoir faire bonne figure au Brésil, et à la meilleure façon de l'atteindre, Aquino a les idées claires sur le sujet : "Tous les joueurs doivent assumer leur part de responsabilité."

Fifa.com (15/01/2014)
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Message par rachid_as Ven 17 Jan - 19:42

Croatie, Kovac : "On ne peut pas tout faire à l'instinct"



La bonne humeur et l'énergie de Niko Kovac sont contagieuses. Nommé au poste de sélectionneur en octobre 2013, l'ancien international croate a franchi un premier écueil, en négociant avec succès la double confrontation contre l'Islande en match de barrage pour la Coupe du Monde de la FIFA, Brésil 2014™. Depuis, le natif de Berlin attend avec impatience le grand rendez-vous estival.

FIFA.com a  rencontré le nouvel homme fort du football croate à Costa do Sauípe, en marge du Tirage au sort officiel de l'épreuve suprême. Dans un entretien à bâtons rompus, Kovac évoque son histoire personnelle, partagée entre deux pays, le rôle de son frère Robert dans sa carrière de joueur et d'entraîneur ou encore la fameuse "génération dorée" croate. Bien entendu, Brésil 2014 a également occupé une bonne part de l'entretien.


Niko Kovac, vous connaissez bien la mentalité allemande et la mentalité croate. On vous imagine donc souvent partagé entre raison et émotion. C'est un cocktail détonnant… 
Ce n'est pas toujours évident, car je dois me mettre à la place de mes joueurs. Pour la plupart, ils sont nés et ont grandi en Croatie. Les notions que j'ai apprises en Allemagne ne leur sont pas familières. Certaines choses me semblent évidentes, ce qui n'est pas forcément le cas pour eux. Mais ces petits problèmes de communication ne devraient pas tarder à disparaître. 

Comment cette situation peut-elle profiter à votre équipe ?
Le bon Dieu a donné à chacun d'entre nous un talent unique. En contrepartie, nous avons tous des lacunes. Si nous pouvions conserver cette passion intacte et apprendre à garder la tête froide dans certaines situations, nous serions bien placés pour relever les défis qui nous attendent.

De ce point de vue, vous sentez-vous plus allemand ou croate ?
Franchement, je me sens plus allemand ! C'est peut-être encore plus net chez moi que chez mon frère Robert. Bien entendu, nous avons aussi un côté croate : nous sommes parfois impulsifs et il nous arrive de nous laisser gagner par nos émotions. Mais nous sommes avant tout rationnels. Quand il faut prendre des décisions, j'analyse froidement la situation. Il m'arrive aussi de parler avec mon cœur même si, globalement, j'aime prendre le temps de la réflexion. On ne peut pas toujours s'en remettre à son instinct. Je fais davantage confiance à ma tête.

Quel genre d'entraîneur êtes-vous ?
Je me vois comme quelqu'un d'ouvert et de franc. Je suis né en Allemagne et c'est dans ce pays que j'ai fait la majeure partie de ma carrière. Je suis donc imprégné des valeurs traditionnelles allemandes : le sérieux, l'ordre, la discipline et l'organisation. La Croatie est un pays qui aime l'improvisation. Nous ne sommes pas du genre à tout planifier. C'est quelque chose que j'aimerais changer. La discipline, la rigueur et le travail sont essentielles pour gagner. J'en ai parlé à mes joueurs et ils savent à quoi s'attendre là-dessus. Ceux qui ne prennent pas l'équipe nationale au sérieux n'ont rien à faire dans mon équipe.

Vous avez choisi votre frère comme sélectionneur adjoint. C'est une situation qui n'est pas fréquente…
J'ai joué avec Robbie en équipe nationale, au Bayer Leverkusen et au Bayern Munich. Nous sommes à nouveau réunis pour cette aventure. Ce n'est pas courant, vous avez raison. J'ai toujours pu me fier à lui. Sur le terrain, il évoluait derrière moi et la communication a toujours été parfaite. Aujourd'hui, nous nous entendons toujours aussi bien. 

Quel rôle tient-il exactement ?
Il s'occupe de beaucoup de choses. Il sait prendre du recul, ce qui lui permet de voir des choses qui m'auraient échappées dans mon travail au quotidien. Cela permet d'éviter certaines erreurs ou de corriger les problèmes dès qu'ils se présentent.

Même les meilleurs entraîneurs ont besoin de relais sur le terrain. Qu'attendez-vous de votre capitaine ?
Darijo Srna a de l'expérience. Il compte plus de 100 sélections à son actif, il dispute régulièrement la Ligue des champions et il a remporté la Coupe UEFA. Je lui ai confié le brassard de capitaine, il doit prendre ses responsabilités. Il est arrivé très jeune en sélection. Quand j'étais encore capitaine, j'insistais beaucoup sur l'ordre et la discipline. Mes coéquipiers me disaient tout le temps : ne sois pas si sévère ! Maintenant, c'est à lui de tenir ce rôle (rires). Heureusement, il gère très bien la situation, avec l'aide des autres habitués de la sélection. C'est important !

Dès votre nomination, vous avez dû préparer la double confrontation contre l'Islande, décisive pour la qualification pour la Coupe du Monde. On imagine que la pression était énorme.
En acceptant de reprendre le poste de sélectionneur national, je savais que j'allais vivre les cinq semaines les plus dures de ma vie. Les supporters croates sont très exigeants. Nous sommes un petit pays, mais nous faisons souvent partie des favoris.

Comment avez-vous abordé les deux matches contre l'Islande ?
J'ai côtoyé un certain nombre de mes joueurs sur le terrain et je sais qu'ils ont énormément de talent. Mais lorsqu'on doute, on rate même les choses les plus faciles. J'entends souvent dire qu'ils évoluent dans de grands clubs. C'est vrai, mais le travail en club et en sélection est très différent. Le championnat reprend tous les ans, tandis que la Coupe du Monde n'a lieu qu'une fois tous les quatre ans. Les barrages ressemblent à une finale. Nous n'avions pas le droit à l'erreur. Je leur ai dit : "Écoutez, l'Islande est une bonne équipe, mais nous sommes plus forts. Mais il ne suffit pas de le dire ; il faut travailler dur pour le prouver". Je leur ai rappelé que la seule vérité, c'est celle du terrain.

Qu'avez-vous ressenti en entendant le coup de sifflet final du match retour à Zagreb ?
Beaucoup de soulagement. J'ai eu l'impression qu'on m'ôtait un poids. Les émotions ont pris le dessus et j'ai écrasé une larme. Bien entendu, j'étais aussi très fier. Nous avons réalisé quelque chose d'extraordinaire en peu de temps. La Croatie est un petit pays, mais elle est régulièrement présente en phase finale. C'est un exploit, car notre qualification n'a jamais rien d'évident. 

Quel souvenir gardez-vous des heures qui ont suivi ?
C'était l'euphorie ! Compte tenu de la situation économique du pays, chaque bonne nouvelle aide les gens à tenir pendant quelques jours. Il en faut peu pour que nos concitoyens retrouvent le sourire.

La Coupe du Monde 2014 approche à grands pas. Qu'attendez-vous de cette édition brésilienne ?
J'ai hâte de découvrir l'ambiance qui règne là-bas. Les Brésiliens sont connus pour leur sens de la fête. Que la Seleçao brille ou non, les fans seront présents pour célébrer cet événement dans la bonne humeur.

Que peut espérer la Croatie ?
Nous avons décroché l'un des derniers billets mais nous ne ferons pas le voyage pour rien. Nous n'irons pas au Brésil en touristes. La Coupe du Monde n'a lieu qu'une fois tous les quatre ans. Il faut faire bonne impression.

En 1998 en France, la Croatie avait surpris tout le monde en s'adjugeant la troisième place. Quel souvenir gardez-vous de cette équipe ?
Je ne sais pas si nous verrons jamais l'avènement d'une génération comme celle-ci. Individuellement, tout le monde était au top…

Ces joueurs sont des exemples à suivre ?
Oui, évidemment. Ils ont transformé notre petit pays en une grande nation de football. Personne ne les imaginait sur la troisième marche du podium en 1998. C'est le genre de performance dont chacun doit s'inspirer. Néanmoins, nous sommes bien conscients qu'il ne sera pas facile de rééditer un tel exploit.

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Message par rachid_as Mar 28 Jan - 16:28

Cameroun : Finke rameute la bande de Lions

CM 2014 : Groupe A (Brésil, Croatie, Mexique, Cameroun) 2241155_FULL-LND

 Par le passé, le Cameroun s'est souvent distingué par ses brillantes individualités. En 1990, cette approche lui avait permis d'atteindre les quarts de finale de la Coupe du Monde de la FIFA™ en Italie. Pourtant, le sélectionneur Volker Finke souhaite avancer d'autres arguments au Brésil.

À la tête des Lions indomptables depuis huit mois, le technicien allemand entend promouvoir l'esprit d'équipe au détriment de l'individualisme. "L'équipe a échoué par deux fois dans les qualifications pour la Coupe d'Afrique. En 2010, elle a quitté la Coupe du Monde sans avoir inscrit le moindre point. L'ambiance était devenue délétère", explique Finke au micro de FIFA.com. "Nous avons beaucoup parlé entre nous au cours des derniers mois. Avec l'aide du capitaine Samuel Eto'o, nous avons réussi à créer un excellent état d'esprit. C'est ce sens du collectif qui est à l'origine de nos récents succès."

La performance du Cameroun pendant le tour final des qualifications africaines illustre parfaitement cette nouvelle philosophie. Après avoir été tenus en échec (0:0) en Tunisie, les Lions Indomptables se sont imposés 4:1 à Yaoundé. Ceux qui ont suivi le parcours de Finke ne seront pas surpris de le voir mettre l'équipe en avant. "Pour gagner, il faut être capable de produire des performances collectives de haut niveau", explique Finke, ancien professeur de sport et de mathématiques. "C'est très important. Nous insistons beaucoup sur ce point à l'entraînement. C'est indispensable pour réussir."

L'une des premières missions de Finke a consisté à redéfinir le rôle de Samuel Eto'o. "C'est un joueur de classe mondiale, sa présence est très importante pour l'équilibre du groupe", estime l'ancien entraîneur de Fribourg. "En Afrique, les capitaines occupent souvent une place particulière."

Sourire retrouvé
C'est la raison pour laquelle le sélectionneur a choisi de partager les responsabilités, plutôt que de miser sur un seul homme. "Dans chaque équipe, il y a des joueurs qui font la différence, c'est le cas de Samuel en attaque", affirme le sélectionneur de 65 ans, qui parle français couramment. "Mais avec Alexandre Song dans l'entrejeu, Nicolas N’Koulou et Aurélien Chedjou en défense, nous avons d'autres joueurs qui forment l'ossature de notre équipe. Ces quatre-là sont appelés à tenir un rôle déterminant dans les mois à venir."

Le Cameroun est décidé à tourner le dos à ses récentes déconvenues sur la scène continentale. Pour ce faire, l'entraîneur prône un jeu moderne, axé sur le collectif et la possession de balle, mais aussi sur le soutien des supporters camerounais, qui s'identifient de nouveau à leurs Lions Indomptables. "Tous les amateurs de football ont retrouvé le sourire", se félicite le sélectionneur de 65 ans, qui a su adapter ses méthodes à la mentalité de ce pays de plus de 20 millions d'habitants. "Le Cameroun est une grande nation de football. Les gens se souviennent des exploits de l'équipe nationale dans les années 70, 80 et 90. Cet âge d'or a duré jusqu'en 2002. C'est ce qui explique que les attentes sont toujours très importantes. Malheureusement, la réalité est plus terne : nous devons commencer par reconstruire. Dans cette optique, la qualification pour la Coupe du Monde représente une étape importante."

Versé dans le Groupe A au Brésil, le Cameroun affrontera le pays hôte, la Croatie et le Mexique. "Nous ne serons certainement pas favoris, mais nous irons au Brésil avec l'ambition de nous qualifier pour la seconde phase du tournoi", annonce cependant Finke, qui juge que l'édition brésilienne pourrait être celle de l'Afrique. "Beaucoup de Ghanéens, Ivoiriens mais aussi Camerounais jouent en Europe. Si l'une de ces sélections parvient à créer une véritable osmose dans ses rangs, cette mentalité propre à l'Afrique, cette émotivité, peut la mener très loin. Je pense qu'il y aura au moins une équipe africaine en demi-finale."

Fifa.com (28/01/2014)
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Message par rachid_as Jeu 30 Jan - 18:07

Mexique 4 - Corée du Sud 0
Le Mexique domine la Rép. de Corée


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Le Mexique s'est facilement imposé 4 à 0 (mi-temps: 2-0) face à la République de Corée mercredi en match de préparation au Mondial-2014 pour lequel les deux pays sont qualifiés.

Les Mexicains, qui ont arraché leur billet pour le Brésil en passant par les barrages où ils ont dominé la Nouvelle-Zélande, se sont imposés grâce à un hat-trick du débutant Alan Pulido.

L'ouverture du score est venue d'Oribe Peralta à la 36e, puis Pulido a marqué par trois fois.

La Corée du Sud, victorieuse du Costa Rica (1-0) samedi dernier à Los Angeles, avait pourtant bien débuté la rencontre en se montrant la plus dangereuse à la 23e par Kang Min-soo, puis deux minutes plus tard par Kim Kee-hee.

Les Sud-Coréens qui affronteront les Etats-Unis dimanche à Carson se sont effondrés après le premier but mexicain.

Le Mexique affrontera le Brésil, la Croatie et le Cameroun dans le groupe A du Mondial-2014. La Corée du Sud a hérité du groupe H où elle sera opposée à la Russie, à la Belgique et à l'Algérie.

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Message par rachid_as Lun 10 Fév - 16:16

Croatie : Avec Mandzukic et Modric contre la Suisse

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Le sélectionneur de la Croatie Niko Kovac a annoncé lundi un groupe de 27 joueurs emmenés par les vedettes Mario Mandzukic et Luka Modric en vue du match amical contre la Suisse en préparation au Mondial-2014.

"Nous n'avons que trois matches amicaux avant d'affronter le Brésil (en phase de poule du Mondial, ndlr)", a commenté Kovac qui a donc convoqué les stars Mandzukic, attaquant du Bayern Munich, et Modric, milieu du Real Madrid.

Le technicien compte sur les matches amicaux en Suisse, le 5 mars à Saint-Gall, puis le 31 mai contre le Mali et enfin le 6 juin contre l'Australie, pour préparer son équipe à se mesurer à la Seleçao.

Au Mondial, la Croatie affrontera en phase de poule (groupe A) le Brésil, pays hôte face auquel elle jouera le match d'ouverture à Sao Paulo le 12 juin, le Cameroun et le Mexique. Le meilleur résultat de la Croatie en Coupe du monde est sa 3e place en France en 1998. Elle ne s'était pas qualifiée pour le Mondial 2010 en Afrique du Sud.

Le groupe de 27 pour le match amical contre la Suisse, le 5 mars à Saint-Gall :

Gardiens : Stipe Pletikosa (Rostov/RUS), Danijel Subasic (Monaco/FRA)

Défenseurs : Darijo Srna (Shakhtar Donetsk/UKR), Igor Bubnjic (Udinese/ITA), Domagoj Vida (Dynamo Kiev/UKR), Vedran Corluka (Lokomotiv Moscou/RUS), Dejan Lovren (Southampton/ENG), Danijel Pranjic (Panathinaïkos/GRE), Ivan Strinic (Dniepropetrovsk/UKR), Gordon Schindelfeld (Panathinaïkos/GRE), Sime Vrsaljko (Genoa/ITA), Hrvoje Milic (Rostov/RUS)

Milieux : Ivan Rakitic (Seville/ESP), Luka Modric (Real Madrid/ESP), Ivan Perisic (Wolfsbourg/GER), Mateo Kovacic (Inter Milan/ITA), Milan Badelj (Hambourg/GER), Niko Kranjcar (QPR/ENG), Mate Males (Rijeka), Ivo Ilicevic (Hambourg/GER), Ognjen Vukojevic (Dynamo Kiev/UKR)

Attaquants : Mario Mandzukic (Bayern Munich/GER), Ivica Olic (Wolfsbourg/GER), Eduardo Da Silva (Shakhtar Donetsk/UKR), Nikica Jelavic (Hull/ENG), Ante Rebic (Fiorentina/ITA), Leon Benko (Rijeka)

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Message par rachid_as Lun 10 Fév - 20:32

Brésil : Fred, déjà incertain pour le Mondial

CM 2014 : Groupe A (Brésil, Croatie, Mexique, Cameroun) 2116246_FULL-LND

Qui sera l'avant-centre du Brésil à la Coupe du monde ? L'habituel titulaire et cadre du sélectionneur Luiz Felipe Scolari, Fred, est empêtré dans une série de blessures qui inquiète l'encadrement de la Seleçao jusqu'à mettre en doute sa participation au grand rendez-vous.

L'ancien joueur de Lyon (2005-janvier 2009) avait fini meilleur buteur de la Coupe des Confédérations 2013 (5 buts, ex aequo avec l'Espagnol Fernando Torres) et s'était fendu d'un doublé contre la grande Espagne en finale (3-0).

La grande star avait été l'ailier gauche Neymar: mythique N.10 auriverde dans le dos, le Ballon d'Or du tournoi avait pris une autre dimension, dans la foulée de son transfert au FC Barcelone.

Mais, relancé par Luiz Felipe Scolari qui apprécie les N.9 à l'ancienne et lui offre toute sa confiance, et profitant de l'échec de l'expérience Pato et du forfait du prometteur Leandro Damiao, Fred avait enfin enfilé le costume de buteur que la Seleçao attendait. Pas pour longtemps.

Peu après le triomphe du Maracana, Fred se blessait à la cuisse droite, le 31 août. Après une période de soins aux Etats-Unis et une préparation spécifique, il n'est plus apparu que trois fois avec son équipe de Fluminense, début 2014, dans le Championnat de l'Etat de Rio de Janeiro.

Trois matches sans but ni saveur pour le capitaine de "Flu", en manque criant de mobilité, de vivacité, d'initiative. En manque de fraîcheur sous la température caniculaire de l'été carioca.

Inquiet d'une éventuelle rechute, Fluminense décidait de le ménager en vue du Fla-Flu. Mais vendredi dernier, il ressentait une douleur à cette maudite cuisse droite, qui le privait le lendemain du classico contre Flamengo, remporté par son équipe (3-0).

Fred "extrêmement préoccupé"
De quoi relancer les interrogations et raviver le scepticisme, à quatre mois du Mondial à domicile. "Bien sûr, ce cycle de blessures est inquiétant, a dit le coordinateur de la Seleçao, Carlos Alberto Parreira, dimanche sur TV Globo. S'il devait se blesser une nouvelle fois, il mettrait en danger jusqu'à sa convocation pour la Coupe du monde".

"J'ai discuté avec Fred et il est extrêmement préoccupé, a ajouté le sélectionneur des champions du monde 1994. Il veut jouer. Il est important qu'il retrouve les terrains en avril et en mai, et dès fin mars".

Cette rechute à la cuisse serait pourtant moins grave que prévu, selon une source de Fluminense évoquée par le journal Lance! de lundi. L'attaquant devrait même reprendre l'entraînement dès mardi. L'encadrement médical du club avait auparavant parlé d'une dizaine de jours de soins.

Mardi, c'est justement le jour où "Felipao" révèle sa liste pour le match amical du 5 mars à Johannesburg, contre l'Afrique du Sud. Il s'agit de la dernière liste avant celle pour le Mondial, divulguée le 7 mai.

Scolari avait avancé fin janvier que sa liste contiendrait sans doute "quelques nouveautés".

Fred ne sera pas convoqué dès mardi: seuls le seront les joueurs évoluant à l'étranger, a annoncé lundi à la mi-journée la Confédération brésilienne (CBF) sur Twitter.

Dans un tweet ultérieur, elle a précisé que les joueurs évoluant au Brésil seraient convoqués plus tard. Les noms évoqués par la presse brésilienne pour le poste d'avant-centre sont Diego Tardelli (Atletico Mineiro), Leandro Damiao (Santos), Luis Fabiano (Sao Paulo), Hernane (Flamengo) et Jô (Atletico Mineiro).

Mais l'idée de la convocation en deux étapes, est-ce pour laisser le temps à Fred de revenir ?

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Message par rachid_as Mar 11 Fév - 18:50

Brésil : La Seleçao sans Lucas et Maxwell

CM 2014 : Groupe A (Brésil, Croatie, Mexique, Cameroun) 2196217_FULL-LND

Les Parisiens Lucas et Maxwell n'ont pas été retenus par le sélectionneur Luiz Felipe Scolari pour le match amical du Brésil contre l'Afrique du Sud le 5 mars à Johannesburg, pas plus que le milieu Kaka (AC Milan), a annoncé mardi la Confédération brésilienne (CBF).

Interrogé sur Lucas (ailier auteur de 3 buts et 7 passes décisives cette saison en 22 matches de Ligue 1), Scolari a simplement répondu, avec le sourire: "Je ne parle pas des joueurs que je ne convoque pas".

"Felipao" a décidé de ne convoquer mardi que les joueurs évoluant à l'étranger. Trois autres joueurs, évoluant au Brésil, seront convoqués ultérieurement. La principale énigme porte sur Fred, avant-centre titulaire de l'équipe nationale, meilleur buteur de la Coupe des Confédérations remportée par le Brésil en 2013 (5 buts, ex aequo avec l'Espagnol Torres) mais qui n'a disputé que trois matches depuis une blessure contractée le 31 août. "Fred connaît quelques difficultés, a reconnu le sélectionneur. Mais outre le fait que c'est un bon joueur, c'est une excellente personne, un leader. Mais nous cherchons une alternative au cas où".

"Si un joueur a ma confiance totale, je vais l'attendre, j'ai besoin de joueurs dans lesquels j'ai totalement confiance, a-t-il insisté. Certains ont des caractéristiques différenciées, sur le terrain et en dehors, et la notion de groupe est importante". Deux néophytes ont été appelés, Rafinha (défenseur du Bayern Munich) et Fernandinho (milieu de Manchester City).

Le sélectionneur a également défendu son gardien Julio Cesar, en manque de temps de jeu depuis de longs mois aux Queen's Park Rangers: "On aimerait qu'il joue normalement, mais je me souviens qu'avant la Coupe du monde 1994, le gardien Taffarel était parti de Parme pour (le petit club de) Reggiana... Lors des deux derniers matches contre le Honduras et le Chili, il a joué, alors qu'il ne jouait pas en club. Dans nos évaluations, il était très bon, il avait d'excellents tests. Il va faire la pré-saison avec Toronto et s'il joue dix, douze ou quatorze matches d'ici au Mondial, ce sera encore mieux".

Il s'agit de la dernière convocation avant la liste des 23 pour le Mondial-2014, divulguée le 7 mai. La Seleçao disputera deux matches amicaux de préparation, les 3 et 6 juin, aux terrains et adversaires encore non confirmés, a ajouté "Felipao".

Gardien : Julio Cesar (QPR/ENG)

Défenseurs : Thiago Silva (Paris SG/FRA), David Luiz (Chelsea/ENG), Dante (Bayern Munich/GER), Dani Alves (FC Barcelone/ESP), Rafinha (Bayern Munich/GER), Marcelo (Real Madrid/ESP)

Milieux : Luiz Gustavo (Wolfsburg/GER), Paulinho (Tottenham/ENG), Fernandinho (Manchester City/ENG), Ramires (Chelsea/ENG), Oscar (Chelsea/ENG), Willian (Chelsea/ENG)

Attaquants : Hulk (Zenit Saint-Pétersbourg/RUS), Bernard (Shakhtar Donetsk/UKR), Neymar (FC Barcelone/ESP)

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Message par rachid_as Lun 17 Fév - 14:36

Brésil, Neymar : "Avec Messi, on s'imagine en finale"



Il a à peine 22 ans, mais Neymar porte sur ses épaules le poids de toute une nation, qui fait de lui le joueur le mieux placé pour emmener le Brésil sur la plus haute marche du podium lors de la Coupe du Monde de la FIFA™ qui aura lieu en juin prochain.

De retour de blessure ce samedi 15 février, il s'est remis tout de suite dans le bain en clôturant la marque lors du récital du FC Barcelone contre le Rayo Vallecano (6:0).

À Zurich, où il a assisté à la cérémonie du FIFA Ballon d'Or comme finaliste du Prix Puskás, l'ancien joueur de Santos a parlé avec FIFA.com de sa nouvelle vie à Barcelone, de sa relation avec Lionel Messi et de la puissance de la Seleção, avec en cadeau une confession : "Je serai champion du monde".


Neymar, vous êtes arrivé à Barcelone il y a un peu plus de six mois. Vous considérez-vous comme un joueur différent de celui que vous étiez à Santos ?
Non, je suis le même, mais j'ai gagné en expérience du fait d'être dans un autre pays, dans un autre lieu et dans un autre environnement. J'apprends des choses nouvelles et je découvre une autre culture. C'est très bien.

Parliez-vous déjà espagnol ?
Un peu ! (en espagnol) C'est assez proche du Portugais, mais un peu plus difficile.

Avez-vous été surpris par la rapidité de votre adaptation au club ?
Non, je n'ai pas été surpris. Grâce à Dieu, j'ai eu beaucoup de chance, à commencer par celle d'arriver dans un groupe de qualité, avec des joueurs qui m'ont très bien reçu. Tout Barcelone a été comme ça. Ces joueurs ont pratiquement tout gagné dans leur vie et pourtant, ils n'ont pas perdu un gramme d'humilité. Je pense que c'est la principale raison pour laquelle tout se passe bien ici.

Qu'est-ce qui vous manque du Brésil ?
Ma maison, mes amis et ma famille. Ils me manqueront toujours mais je suis également très heureux de découvrir des choses nouvelles. Je suis en train de vivre le rêve de mon enfance, à savoir de jouer dans un club européen. Et en plus, ce n'est pas n'importe lequel. Il s'agit de Barcelone, une très grande équipe. C'est une fierté énorme pour moi. Et puis, j'aime beaucoup la ville, le climat, les gens. C'est assez semblable au Brésil. Ça m'aide beaucoup. Il y a même des plages.

Le public est-il semblable à celui de Santos ? Arrivez-vous à vous promener dans la rue sans problèmes ?
Les gens à Barcelone sont chaleureux et fanatiques, comme à Santos. Mais j'arrive à me balader dans la rue, tranquillement. Certaines personnes me reconnaissent. C'est normal.

Quand vous avez disputé la finale de la Coupe des Confédérations de la FIFA, votre venue à Barcelone était déjà finalisée, et vous avez donc joué contre vos futurs partenaires. Vous êtes-vous senti observé ?
Oui, c'était étrange de jouer une finale contre mes futurs coéquipiers. Nous en avons pas mal reparlé depuis. Ce fut une joie énorme de gagner cette Coupe des Confédérations.

Vos chemins pourraient se croiser dès les huitièmes de finale de la Coupe du Monde de la FIFA, Brésil 2014. Vont-ils vouloir se venger ?
Se venger, non. Toutes les équipes iront au Brésil pour être championnes du monde. Ce sera une Coupe du Monde très disputée. Tout le monde se prépare très bien, mais je crois que le Brésil possède des chances optimales d'arriver en finale et d'être champion. Nous travaillons pour cela. Nous nous entraînons pour conquérir ce rêve.

Dans ce match contre l'Espagne, l'ambiance au Maracanã était impressionnante, grâce notamment à l'hymne chanté par tous les supporters. Comment l'avez-vous vécu sur le terrain ?
Ce fut un instant fantastique et je suis sûr que pendant la Coupe du Monde, il y aura d'autres moments de ce type. Ce sera beaucoup plus émouvant que pendant la Coupe des Confédérations.

Qu'est-ce qui a changé en Seleção avec l'arrivée de Luiz Felipe Scolari ?
Je crois que l'équipe s'est créé sa propre identité. Nous avions besoin de temps pour nous entraîner et mieux nous connaître, pour que le jeu devienne plus fluide. Nous l'avons eu pendant la Coupe des Confédérations et tout s'est bien passé. L'unité qui a régné au sein du groupe aussi bien sur le terrain qu'en dehors a été fantastique. Cela nous a motivés à faire l'effort les uns pour les autres. Ça nous a aidés à gagner le titre.

Quelles sont les principales qualités de Luiz Felipe Scolari comme entraîneur ?
Il est comme nous : simple. Il sait blaguer, mais il sait aussi être sévère quand il le faut. C'est un travailleur, quelqu'un qui veut toujours gagner. Ce sont ses qualités principales et elles lui ont permis d'obtenir l'adhésion du groupe. C'est une personne admirable.

Arrivez-vous déjà à réaliser que dans quatre mois, vous vous entraînerez pour jouer la Coupe du Monde ?
Ça paraît loin, mais en même temps ça ne l'est pas. Nous y sommes presque, la Coupe du Monde est quasiment là. Elle va se jouer dans notre pays, ce qui est une immense source de fierté. Je suis anxieux. J'espère pouvoir canaliser cette anxiété. Ça va être une grande Coupe du Monde et j'espère qu'elle le sera tout particulièrement pour nous.

Qu'est-ce que cela signifie de jouer votre première Coupe du Monde devant votre public ?
C'est une occasion unique, nous le savons tous. Après, nous sommes très heureux que des gens du monde entier puissent venir découvrir notre culture et notre pays. Je sais que le Brésil va ouvrir ses portes au monde entier.

Avez-vous suivi le tirage au sort ?
Oui, je l'ai vu. Nous étions en préparation à Barcelone. C'est un groupe relevé, avec de grandes équipes, mais nous espérons faire la meilleure campagne possible. A propos de nos principaux adversaires, aujourd'hui, les niveaux se sont beaucoup resserrés en football. Toutes les sélections peuvent être dangereuses. C'est quelque chose qu'il faudra toujours avoir en tête pour ne pas se faire surprendre.

Vous avez toujours dit votre admiration pour Lionel Messi mais en l'occurrence, il sera un adversaire direct. Comment gérez-vous cette situation ?
Oui. On a déjà parlé d'une éventuelle finale entre le Brésil et l'Argentine, mais avec le Brésil comme vainqueur, évidemment. J'ai toujours été supporter de Messi, plus encore maintenant que je le connais. J'ai la chance d'évoluer à ses côtés au jour le jour et je souhaite que tout se passe bien dans ce qu'il fait.

Vous a-t-il surpris depuis que vous évoluez à ses côtés ?
Oui, il me surprend beaucoup, y compris comme joueur. Il est aussi fort qu'à la télévision !

Les supporters brésiliens attendent beaucoup de vous. Quel message voudriez-vous leur faire passer par rapport au Mondial ?
Qu'ils aient la certitude qu'ils vont pouvoir compter sur 23 guerriers qui vont lutter pour la sélection à la recherche du rêve de tous, pas seulement celui des joueurs. J'espère que les supporters vont nous pousser jusqu'en finale. Nous allons courir pour eux.

Pourriez-vous compléter la phrase suivante : "En 2014, Neymar sera…" ?
(rires) … vainqueur de la Coupe du Monde !

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Message par rachid_as Mer 19 Fév - 20:57

Mexique : Chicharito et Ochoa retenus face au Nigeria

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Le Mexique a appelé mardi huit "Européens", dont "Chicharito" Hernandez (Manchester United), Giovani dos Santos (Villarreal) et "Memo" Ochoa (Ajaccio) pour son match amical de préparation au Mondial-2014 contre le Nigeria le 5 mars à Atlanta (États-Unis).

Le sélectionneur Miguel Herrera a puisé encore en Espagne (Aquino, milieu à Villarreal, Moreno, défenseur, Espanyol Barcelone), au Portugal (Reyes, défenseur, et Herrera, milieu, tous deux de Porto) et en Allemagne (Guardado, défenseur, Bayer Leverkusen).

L'absence de Carlos Vela est remarquée mais pas étonnante: l'attaquant de la Real Sociedad, qui a participé au Mondial-2010 en Afrique du Sud, ne répond plus depuis aux appels de sa fédération, qui ne compte pas sur lui pour le Brésil.

Herrera devrait annoncer le reste de son groupe dans les jours prochains.

Le Mexique entamera le Mondial brésilien dans le Groupe A avec le Brésil, la Croatie et le Cameroun.

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Message par rachid_as Mer 19 Fév - 21:02

Le Brésil en amical contre le Paraguay et la Serbie

CM 2014 : Groupe A (Brésil, Croatie, Mexique, Cameroun) 2226767_FULL-LND

Le Brésil disputera en juin ses deux derniers matches amicaux contre le Paraguay et la Serbie, avant de se lancer dans son Mondial à domicile, a annoncé mardi la Confédération brésilienne de football.

Auparavant, le sélectionneur Luiz Felipe Scolari aura donné sa liste définitive des 23 joueurs retenus pour le Mondial le 7 mai.

Le 6 juin, les "Auriverde" recevront donc le Panama à Goiania (centre ouest) avant d'accueillir la Serbie le 9 juin à Sao Paulo (sud-est) au stade Morumbi.

Par conséquent, il ne reste plus qu'un match au Brésil avant l'annonce de sa liste définitive, le 5 mars contre l'Afrique du Sud.

A cette occasion, Luiz Felipe Scolari devrait donner leur chance à des joueurs comme Fernandinho (Manchester City) ou Rafinha (Bayern Munich).

D'autres éléments comme l'attaquant Neymar, le gardien Julio César ou encore le buteur Fred, encore convalescent après une lésion musculaire, sont eux assurés de leur sélection, sauf blessure de dernière minute.

En revanche, l'ailier du PSG Lucas ou Kaka, vétéran de l'AC Milan voient quant à eux s'éloigner le Mondial, puisqu'ils ne sont pas retenus pour la rencontre contre l'Afrique du Sud. Ronaldinho (Atletico Mineiro) semble lui aussi hors course.

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Message par rachid_as Jeu 20 Fév - 17:16

Brésil : Scolari confiant

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Le sélectionneur Luiz Felipe Scolari a assumé le statut de favori de son équipe du Brésil qui disputera à domicile la Coupe du monde (12 juin-13 juillet).

"Nous jouons à la maison, nous avons une équipe de qualité et nous pouvons compter sur nos supporters, c'est pourquoi j'ai confiance sur le fait d'arriver jusqu'en finale", a dit "Felipao" en conférence de presse en fin de journée.

Avant le Mondial-2002 qu'il avait remporté avec la Seleçao, il n'avait pas cité le Brésil parmi ses trois favoris. "On venait de loin, on s'était qualifiés au dernier match, on n'avait pas d'équipe bien définie... J'avais dit que si on arrivait dans le dernier carré, c'était déjà bien. Certains disent que je suis populiste, mais il est bon que les supporters pensent qu'on ne va pas rentrer dans la compétition seulement pour participer, mais pour la gagner. On a les conditions, l'organisation et les qualités pour être champions".

Il s'est aussi exprimé sur le "Maracanazo", le match qui avait fait office de finale de la Coupe du monde 1950 perdu par la Seleçao à Rio de Janeiro face à l'Uruguay (2-1). "Ma vision de 1950 est différente de celle qu'on a: ils sont arrivés à une finale, ils sont les précurseurs des cinq titres. Il faut qu'on se souvienne de ça".

Interrogé sur ses favoris pour les titres collectif et individuel (Ballon d'Or du tournoi), il a répondu: "Il y a au moins huit équipes qui peuvent disputer le titre. Un de ces favoris, c'est nous, tout le monde le sait. Les joueurs, il y a ceux qu'on connaît, Cristiano Ronaldo, Messi, Neymar. Mais il y a aussi beaucoup de très bons jeunes chez les Belges. Dans l'équipe de Colombie, quelques joueurs peuvent être la surprise".

Concernant l'équipe de France, "c'est une sélection qui a une tradition, qui s'est rénovée et a des joueurs de très bonne qualité qui jouent dans les plus grands championnats. Elle est un peu différente de celle d'il y a deux ou trois ans. Il y a aussi six ou sept jeunes joueurs qui ont pris de l'expérience et qui peuvent faire la différence".

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Message par rachid_as Dim 2 Mar - 19:37

Brésil, Fernandinho : "J'ai fait d'énormes progrès"

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 Fernandinho est titulaire dans l'un des clubs les plus prestigieux de la planète, Manchester City, et champion du monde U-20 avec le Brésil. Il a en outre été appelé à plusieurs reprises en Seleção, où il a déjà été titulaire. Pourtant, à 28 ans, il fait office de nouveau venu dans le groupe convoqué par Luiz Felipe Scolari pour le match amical contre l'Afrique du Sud le 5 mars prochain, dernier rendez-vous avant la publication de la liste définitive pour la Coupe du Monde de la FIFA, Brésil 2014™.

FIFA.com s'est entretenu avec le milieu de terrain pour évoquer sa situation à l'approche de l'épreuve reine.


Votre dernière convocation date de février 2012. Quel est votre sentiment aujourd'hui : vivez-vous cela comme un retour ou comme un début ?
Je travaille comme si c'était un début, avec la même motivation et la même ambition de bien jouer. Je veux laisser un doute dans la tête de l'entraîneur pour le moment où il composera la liste définitive pour la Coupe du Monde.

Qu'est-ce qui a changé chez vous depuis votre arrivée en Premier League ?
Beaucoup de choses ont changé, principalement à cause de mon transfert d'Ukraine en Angleterre. J'ai énormément progressé et je crois que c'est pour cela que je suis rappelé en Seleção. Pendant mes sept premiers mois en Angleterre, j'ai beaucoup évolué. Le sélectionneur s'en est rendu compte. En plus, les résultats du club sont bons. Je crois que j'ai fait d'énormes progrès sur le plan tactique et technique. En peu de temps, j'ai appris une foule de choses ici. Tout cela m'a aidé à m'adapter et, par conséquent, à retrouver la Seleção.

Beaucoup de gens parlent de vous comme si vous débutiez en Seleção. Vous dites vous-même que vous avez l'impression qu'il s'agit de la première fois. Pourtant, vous avez déjà régulièrement évolué en équipe nationale en 2011. Dès lors, pourquoi pensez-vous que c'est comme une première fois ?
Écoutez, je pense et je suis même convaincu que la presse brésilienne, à l'époque où je jouais en Ukraine, ne me suivait pas tout simplement parce qu'elle ne pouvait pas voir les matches que je disputais là-bas. C'est pour cela que chaque fois qu'un joueur du Shakhtar était convoqué en équipe nationale, c'était une surprise pour les journalistes et les supporters brésiliens, encore plus s'il était titulaire. Au fond, même si je joue désormais en Angleterre, je crois que pas mal de gens m'associent au temps où j'évoluais en Ukraine. C'est peut-être pour cela qu'ils sont encore surpris.

En Seleção, vous jouez au milieu, mais en position un peu plus avancée qu'actuellement à City. En fin de compte, par rapport au groupe qui ira à la Coupe du Monde, pensez-vous être en concurrence avec Luiz Gustavo et Lucas Leiva, ou plutôt avec Paulinho, Ramires, et Hernanes ?
À City, il m'est arrivé récemment de jouer également en position plus avancée. Pour l'Afrique du Sud, il a appelé Ramires et Paulinho, qui joue plus vers l'avant, et Luiz Gustavo, dont le rôle est plus défensif, juste devant les arrières. Ma seule préoccupation est de me battre pour obtenir une place parmi les 23 convoqués.

Concernant votre arrivée à City, peut-on vraiment parler d'adaptation au vu des éloges que vous recevez. Dans la pratique, c'est-à-dire sur le terrain, quelle est la différence en termes de responsabilité par rapport à l'époque où vous jouiez au Shakhtar ?
La plus grande différence se situe au niveau des objectifs des deux clubs. Ici, on entre dans n'importe quelle compétition avec l'objectif de la gagner. Mes coéquipiers sont différents également. Aujourd'hui, la plupart de mes partenaires évoluent en sélection et ont un palmarès bien fourni en Angleterre ou dans le football européen. Mais pour ce qui est de mes responsabilités, elles n'ont pas vraiment changé. On me demande de jouer en milieu de terrain et d'organiser l'équipe. Toute ma vie, on m'a dit et répété que le milieu était le cœur d'une équipe, que c'est là que se dictait le rythme du jeu. Comme nous sommes dans une équipe très technique, qui dépend beaucoup de la possession de balle, il est évidemment extrêmement important d'avoir des milieux de terrain qui savent quoi faire du ballon. Il est clair qu'en Ukraine, je jouais un peu plus devant et j'organisais le jeu un peu différemment. Je cherchais plus à marquer. Ici, je joue un peu plus derrière, en faisant plus attention au marquage.

Mais vous avez également marqué des buts, comme ceux contre Arsenal. Quelles sont les instructions de Manuel Pellegrini sur votre participation au jeu offensif ? Connaissait-il déjà votre style quand vous étiez au Shakhtar ?
Absolument. Il a été l'un de ceux qui ont insisté pour me faire venir. Sur la question de la participation au jeu offensif, nous avons beaucoup de joueurs techniques et une façon de jouer où le ballon circule beaucoup, souvent à une touche de balle. Avec la balle au sol et la possession, j'ai tendance à avoir un rôle d'organisateur. On ne réussit pas toujours à faire remonter le ballon jusqu'aux attaquants, mais en tout cas, il est certain que la plupart de nos actions qui se terminent par un but partent d'assez loin derrière.

Quelle est votre relation avec Yaya Touré ? Comment se passe votre entente sur le terrain ?
C'est un très bon joueur, très expérimenté, avec un gros vécu derrière lui. Il a parfaitement réussi son passage à Barcelone, où il a gagné des titres et même la Ligue des champions. Il a fallu un peu de temps pour que nous trouvions des automatismes, mais aujourd'hui, nous nous entendons très bien sur le terrain. Les choses sont très fluides entre nous. J'espère que nous allons réussir à maintenir cette bonne entente pour pouvoir continuer à gagner le maximum de matches d'ici la fin de la saison. Le plus important est évidemment de gagner des titres.

City a de l'argent et de très grands joueurs. Le club impose le respect en Angleterre et en Europe. En même temps, son palmarès n'est pas si étoffé que cela. Vous, les joueurs, voyez-vous City comme un grand d'Europe ou pas encore ?
L'équipe cherche à devenir un grand d'Europe, mais je crois qu'il est encore trop tôt pour prétendre l'être. Si nous regardons l'histoire du Real Madrid et du FC Barcelone, ce sont des clubs qui ont commencé à gagner des titres importants il y a des dizaines d'années. C'est de là que vient leur reconnaissance. City, de son côté, est entré dans cette arène il y a seulement cinq ans, grâce à de très gros investissements qui ont permis de faire venir de grands footballeurs. Le club est sur le bon chemin, mais il va falloir encore un peu de temps. Nous avons de bons joueurs, oui. Mais le plus important est de former un groupe solide, de changer la mentalité du club à tous les niveaux, pour que tout le monde participe à ce développement. Ce n'est pas du jour au lendemain que vous pouvez construire une équipe championne qui chaque année, sera candidate à la victoire dans toutes les compétitions qu'elle dispute. City a un peu souffert au début, mais ça va mieux. Personnellement, j'aimerais que nous y arrivions le plus vite possible, mais il faut être patient. J'ai cinq ans de contrat avec ce club. J'espère que nous y arriverons d'ici là.

Fifa.com (02/03/2014)
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Message par rachid_as Mar 4 Mar - 17:19

Brésil, Scolari : "Mon équipe est prête"

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A 100 jours du match d'ouverture de "sa" Coupe du Monde de la FIFA 2014, Luiz Felipe Scolari, sélectionneur du Brésil, passe en revue l'état de forme de sa Seleçao, et les attentes que suscite l'événement dans tout le pays.

M. Scolari, la Coupe du Monde commence dans 100 jours. Le Brésil est-il prêt pour remporter le titre ?
En ce qui concerne notre préparation pour la Coupe du Monde, les choses sont en ordre. Tout est organisé, planifié et en bonne voie. Si nous nous en tenons à cette feuille de route, nous aurons fait un grand pas dans la bonne direction.

Tout autre résultat qu’une victoire en finale serait considéré comme un échec par le public brésilien. Êtes-vous du même avis ?
Absolument pas. Certaines équipes parviennent à conquérir le cœur des supporters, sans pour autant devenir championnes du monde ou même monter sur le podium. J’ai déjà été témoin de telles situations, j’en ai même vécu certaines de l’intérieur. Tout dépend de ce que montrent les joueurs. Lorsqu’une équipe aussi cotée que le Brésil prend part à une Coupe du Monde, tout le monde s’attend évidemment à la voir gagner. C’est notre objectif, mais nous nous lançons dans cette aventure avec un grand respect pour les autres équipes, qui nourrissent une ambition similaire. Devant son public, le Brésil va mettre en œuvre toutes ses qualités pour réaliser son rêve. Si nous n’y parvenons pas, cela signifiera simplement que nous sommes tombés sur une équipe plus forte que la nôtre.

Le fait de disputer une Coupe du Monde dans son propre pays génère-t-il une pression supplémentaire ?
Les attentes sont très élevées car il s’agit de la deuxième Coupe du Monde organisée au Brésil. On nous offre la chance de faire quelque chose que nous n’avons pas été capables de réussir la première fois. Mais nous allons trouver sur notre route des adversaires redoutables, qui poursuivent leurs propres objectifs.

Vous avez déjà eu l’occasion de disputer une grande compétition internationale à domicile : l'UEFA EURO 2004 avec le Portugal. À l’époque, vous aviez été battu en finale par la Grèce. Quelles leçons avez-vous tirées de cette expérience ?
Cet épisode m’a été très utile. Désormais, j’ai une meilleure idée de la façon d’aborder une finale et, surtout, de la façon dont une équipe à domicile doit appréhender une rencontre de cette importance. Je sais quelle organisation et quelles méthodes de travail sont nécessaires pour atteindre un tel but. J’ai également appris que l’on peut prendre beaucoup de plaisir en jouant chez soi. Parallèlement, il faut aussi savoir que le prix à payer est beaucoup plus lourd, lorsqu’on ne remplit pas ses objectifs. Je me sers de toutes ces expériences dans mon travail. 

Quel regard portez-vous sur le Mexique, le Cameroun et la Croatie, vos adversaires au premier tour ?
La Croatie pratique un football technique très agréable. Par son jeu avec le ballon, elle se rapproche beaucoup des équipes sud-américaines. Elle a définitivement abandonné le jeu à l’anglaise qui la caractérisait autrefois. Elle possède désormais un excellent niveau technique et joue sur ses points forts. Le Cameroun possède lui aussi de sérieux arguments dans ce domaine. Cette équipe nous a souvent déçus lorsqu’elle figurait parmi les favoris. À l’inverse, elle a réussi à créer la surprise quand on ne l’attendait pas. Le Mexique est un adversaire que nous connaissons bien. Il pratique un football de qualité. Les chocs entre le Brésil et le Mexique ont donné lieu à des rencontres haletantes et sont toujours très serrés.

Le fait que ces équipes pratiquent un football technique constitue-t-il un avantage ?

Oui, car leur jeu ressemble beaucoup au nôtre. C’est une bonne chose de débuter le tournoi en affrontant des formations qui jouent bien au football. Le Brésil a souvent connu des difficultés face à des nations qui ont une philosophie plus défensive et destructrice. Pour nous, il est plus intéressant d’affronter des adversaires d’un bon niveau, voire même plus forts que nous. Face à de telles équipes, nous savons que nous avons toujours une chance de l’emporter. Nous pouvons aborder un match contre l’Espagne avec notre enthousiasme habituel, sans avoir à nous soucier des circonstances extérieures ou d’obstacles psychologiques.

Les récents succès de l’Espagne et du FC Barcelone n’ont-ils pas, en quelque sorte, contraint les autres équipes à adopter le jeu court ?
Je crois que les joueurs du FC Barcelone sont devenus de plus en plus complémentaires au fil du temps. Aujourd’hui, tout le monde cherche à démonter cette belle mécanique pour en comprendre le fonctionnement. Mais le succès d’un système est toujours limité dans le temps. Par le passé, nous avons pu analyser à loisir le jeu mis en place par les Italiens ou les Allemands. D’autres équipes se sont appuyées sur diverses qualités. Au fil du temps, les entraîneurs ont observé, appris et ils ont tiré leurs conclusions.

Vous avez également travaillé dans les pays arabes. Vous connaissez le football mondial mieux que personne. Pensez-vous qu’une équipe asiatique ou africaine puisse créer la surprise ?
C’est possible mais ces nations auront bien du mal à remporter le tournoi, car les grandes puissances du football mondial disposent encore d’un potentiel largement supérieur. Elles s’appuient sur une longue tradition et pratiquent un football plus cohérent. Ces sélections possèdent une riche expérience et bénéficient en outre d’effectifs particulièrement riches. Tous les éléments sont réunis pour gagner. Une équipe européenne ou sud-américaine inattendue peut venir jouer les trouble-fêtes. En revanche, je ne pense pas qu’une équipe asiatique ou africaine soit en mesure de remporter la Coupe du Monde cette année. 

Le Brésil est une équipe prestigieuse. Est-ce quelque chose dont vous vous servez pour motiver vos joueurs ?
Nous leur fixons des objectifs. Nous leur montrons ce qu’ils peuvent réaliser dans leur carrière et avec l’équipe nationale. Nous leur rappelons de quelle manière le Brésil a remporté ses titres : avec panache, avec du caractère et aussi avec beaucoup d’engagement. Enfin, nous leur donnons la confiance nécessaire pour exprimer au mieux leurs qualités, car tous sont d’excellents footballeurs.

En 2002, vous avez remporté la Coupe du Monde en vous appuyant sur des champions exceptionnels comme Cafu, Roberto Carlos, Rivaldo, Ronaldinho ou encore Ronaldo. La génération actuelle est-elle au niveau de sa devancière ?
La comparaison ne se limite pas au talent. L’équipe de 2002 avait énormément d’expérience. Celle que je dirige actuellement est plus enthousiaste et dynamique. Il y a 12 ans, le vécu a fait la différence, mais qui sait si l’enthousiasme et l’énergie ne sont pas plus importants aujourd’hui ?

À l’approche du tournoi, on parle beaucoup des problèmes d’organisation, des retards dans les stades et des querelles politiques. Avez-vous une quelconque influence sur ces dossiers ?
Non. Je veille simplement à ce que ces questions n’affectent pas mon équipe, car elles ne nous concernent pas. Bien entendu, elles nous intéressent en tant qu’individus, en tant que citoyens brésiliens. Mais il faut savoir faire la part des choses. C’est la raison pour laquelle j’ai demandé à mes joueurs de prendre du recul et de se concentrer sur la tâche qui les attend sur le terrain. Chacun a le droit d’avoir son opinion, mais nos internationaux doivent consacrer toute leur attention et toute leur énergie à la mission qui leur a été confiée. Certains joueurs ont réagi de manière très forte. Nous en parlons librement entre nous et ils ont la possibilité de s’exprimer sur les réseaux sociaux. Mais il existe des règles au sein du groupe et chacun se doit de les respecter.

Vous aviez deux ans lors de la précédente Coupe du Monde au Brésil…
Je ne me souviens évidemment pas du dernier match du Brésil en 1950. Nos aînés gardent un souvenir amer de cette défaite face à l’Uruguay. Je ne suis pas du même avis. Je pense que les joueurs de cette époque ont ouvert la voie qui nous a menés vers ces cinq titres mondiaux. C’est en tout cas le point de vue que je défends devant nos internationaux, lorsque nous parlons de la Coupe du Monde 1950.

Que ferez-vous le 13 juillet prochain à 16h00 ?
Je sais que la finale aura lieu le 13 juillet. Si elle débute à 16 heures, je serai au bord du terrain, en train de préparer mon équipe. J’aurai sans doute déjà chanté l’hymne national avec joie, ferveur et enthousiasme. J’espère pouvoir en dire autant de mes joueurs et du public !

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Message par rachid_as Jeu 6 Mar - 15:47

Afrique du Sud 0 - Brésil 5
Dernier test réussi et triplé de Neymar 


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L'équipe du Brésil a largement réussi son dernier match avant l'annonce de sa liste pour le Mondial-2014 en allant s'imposer 5-0 contre l'Afrique du Sud, en match amical mercredi à Johannesburg, sous l'impulsion de sa star Neymar, auteur d'un triplé.

Le résultat et la manière, même si ce n'est pas encore une splendeur de "jogo bonito" (beau jeu): la Seleçao a poursuivi son plan de route avec une septième victoire consécutive, après sa Coupe des Confédérations 2013 (3-0 contre l'Espagne en finale), de bon augure pour elle avant le match d'ouverture du Mondial contre la Croatie.

Ce sera bien ce rendez-vous qui donnera le ton, après les deux matches de préparation (Panama et Serbie les 6 et 9 juin) et au vu de la faiblesse des Sud-Africains. Leurs défenseurs ont affiché une naïveté extrême face à des Brésiliens aussi techniques que puissants.

Et c'est peut-être ça la marque "Felipao": une pression d'enfer d'entrée et une agressivité qui ne se relâchent qu'une fois le score et le temps avancés.

Après l'ouverture du score d'Oscar (10e), Neymar a signé son deuxième triplé en équipe nationale: une frappe puissante entre les jambes du gardien (41e), un lob (46e) et un but de renard (90e+1), pour un total de 30 buts en 47 sélections.

Outre le résultat, le match a aussi, voire surtout, permis à "Felipao" d'effectuer plusieurs tests.

Ainsi, la Seleçao est passée de son 4-2-3-1 préférentiel en première période à un 4-4-2 en seconde, avec Neymar venant épauler Fred.

Fred, de retour en sélection après ses multiples blessures depuis août, était dans le bon rythme, mais ne s'est guère créé d'occasions. Il s'est néanmoins distingué par une passe décisive, tout comme son remplaçant Jô.

Hommage à Nelson Mandela
Toujours au rayon des joueurs, Rafinha et Fernandinho, les deux essayés, ont rendu une copie propre.

Fernandinho a rempli son rôle de milieu défensif, sachant que son binôme Paulinho se projetait davantage vers l'avant. Mais la seule fois où Fernandinho s'est approché de la surface de réparation, il a fait mouche, d'une frappe splendide en lucarne (79e).

Dani Alves a remplacé Marcelo dans le couloir gauche à l'heure de jeu, ce qui pourrait signifier que le sélectionneur ne compte pas prendre d'autre pur arrière gauche dans le groupe mondialiste, une mauvaise nouvelle pour Maxwell ou Filipe Luis.

Le gardien Julio Cesar, qui ne joue plus en club depuis neuf mois et ne retrouvera les terrains qu'à la mi-mars avec Toronto, n'a eu qu'un arrêt à faire, mais l'a bien fait (63e).

Scolari n'a emmené que 19 joueurs à Johannesburg. Il reste deux places pour des joueurs de champ. Les spéculations: Kaka, Robinho, Lucas, Hernanes, Marquinhos ?... Ronaldinho ??

Sur le plan symbolique, le match était placé sous l'égide de Nelson Mandela, 20 ans après son élection à la présidence de la République sud-africaine. Les Bafana Bafana arboraient sur le maillot le numéro 46.664, celui du prisonnier Mandela à Robben Island. Les Brésiliens avaient ce numéro sur un brassard noir en seconde période. Ils ont aussi changé de maillot à la pause, troquant la tunique jaune pour la bleue.

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Message par rachid_as Jeu 6 Mar - 16:10

Suisse 2 - Croatie 2
La Suisse tenue en échec par la Croatie


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La Suisse, malgré un doublé de son jeune attaquant Josip Drmic, a été tenue en échec par la Croatie 2 à 2 (mi-temps: 2-1) mercredi soir à Saint-Gall en match de préparation au Mondial-2014 de football.

Le jeune attaquant de Nuremberg, fort de 11 buts en Bundesliga cette saison, s'est montré à la hauteur des attentes que le sélectionneur Ottmar Hitzfeld avait placé en lui en lui confiant la pointe de l'attaque. Sans trop d'état d'âme pour le pays de ses parents, Drmic a marqué ses deux premiers buts sous le maillot rouge, auquel a répondu coup pour coup le vieux renard croate Ivica Olic.

Après une première demi-heure équilibrée, c'est Drmic qui parvenait à récupérer le ballon dans la surface de réparation croate et ouvrait le score d'une frappe du gauche à la 34e minute (1-0).

Moins de cinq minutes plus tard, Olic égalisait (39e, 1-1) non sans profiter des erreurs de marquage de la défense suisse.

Mais les Croates avaient à peine le temps de savourer qu'ils étaient à nouveau menés au score. Lancé par un dégagement de Von Bergen, Drmic envoyait à nouveau le ballon au fond des filets (41e, 2-1).

Si l'attaquant a marqué incontestablement des points en vue du Brésil, la défense suisse a montré elle encore une fois ses faiblesses durant ce match.

Avant l'heure de jeu, Olic prenait ainsi de vitesse Stephan Lichtsteiner sur l'aile gauche et trompait Diego Benaglio (54e, 2-2).

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Message par rachid_as Jeu 6 Mar - 16:37

Portugal 5 - Cameroun 1
Le Portugal et Ronaldo trop forts pour le Cameroun


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Le Portugal a étrillé le Cameroun (5-1) mercredi à Leiria lors d'un match de préparation pour le Mondial-2014 marqué par un doublé de Cristiano Ronaldo, qui en fait le meilleur buteur portugais de tous les temps.

Le Portugal a pris l'avantage par l'incontournable "CR7" et, après la réplique d'Aboubakar, la victoire lusitanienne a été scellée en seconde période par Meireles, Coentrao, Edinho puis encore Ronaldo.

En signant son 49e but en 110 sélections, le capitaine portugais a battu le record établi en 2006 par Pedro Pauleta avec ses 47 buts en 88 matches.

Les quelque 21.000 spectateurs ont d'abord assisté à un match ouvert, qui a permis à Ronaldo et Aboubakar de se livrer à un intéressant duel à distance.

Le Camerounais, qui évolue à Lorient (D1 française), commençait par tester les réflexes du gardien Beto sur corner (11e) et, dès l'action suivante, l'attaquant du Real Madrid tentait sa chance de loin.

Vincent Aboubakar aurait à nouveau pu ouvrir le score s'il était parvenu à cadrer sa frappe du gauche après un bon slalom (20).

Aboubakar fait le spectacle
Puis, à la conclusion d'un contre, "CR7" marquait d'un tir rasant du droit après avoir semé Nkoulou en roulant le cuir à l'entrée de la surface de réparation (21).

Malgré un Samuel Eto'o quelque peu éteint, le Cameroun égalisait avant la pause par Aboubakar, d'un joli retourné du droit précédé d'un contrôle de la poitrine (43).

Le Portugal aurait pu vite reprendre l'avantage si le portier Itandje n'avait répondu avec deux parades spectaculaires aux reprises de volée de Coentrao (56) puis Ronaldo (57).

Meireles débloquait alors la situation en profitant d'une mauvaise relance de Chedjou pour ajuster le portier camerounais (66).

Le Portugal creusait l'écart dans la foulée par Coentrao, bien décalé en profondeur par Cavaleiro (68), puis la rencontre prenait des allures de promenade pour Cristiano Ronaldo, qui menait un contre venimeux afin d'offrir le but à Edinho (77) et doublait son compte personnel après un cafouillage défensif d'une équipe camerounaise totalement déboussolée (83).

Lors de la Coupe du monde, qui s'ouvrira le 12 juin, le Portugal affrontera l'Allemagne, les Etats-Unis puis le Ghana au sein du groupe G, tandis que le Cameroun a été versé dans le groupe A avec le Brésil, le Mexique et la Croatie.

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Message par rachid_as Jeu 6 Mar - 16:42

Mexique 0 - Nigeria 0
Mexique et Nigeria se neutralisent


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Le Mexique et le Nigeria ne sont pas parvenus à se départager (0-0) en match amical à moins de 100 jours du Mondial-2014, mercredi à Atlanta (Géorgie).

Le match entre les deux équipes qualifiées pour la Coupe du monde 2014 au Brésil a surtout été marqué par l'efficacité des gardiens, le Mexicain Guillermo Ochoa et le Nigérian Vincent Enyeama, qui évoluent tous deux dans le Championnat de France.

Lors de la phase finale du Mondial-2014, le Mexique sera opposé dans le groupe A au Brésil, à la Croatie et au Cameroun alors que le Nigeria évoluera dans le groupe F face à l'Argentine, à la Bosnie et à l'Iran.

Trois rencontres de préparation sont encore au programme des Mexicains qui ont arraché difficilement leur billet pour la Coupe du monde: le 31 mars ils affronteront l'Equateur à Arlington (Texas), le 2 avril les Etats-Unis à Glendale (Arizona), et le 6 juin le Portugal à Foxboro (Massachusetts).

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Message par rachid_as Ven 7 Mar - 22:11

Brésil : En plein milieu de la Seleçao

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"Ah non ! Je veux le maillot avec le numéro 5, celui de (insérer le nom du milieu de terrain)." Les enfants brésiliens qui disent cela au moment de demander un maillot de la Seleção appartiennent à une très petite minorité, celle des footballeurs en herbe dotés d'une forte personnalité, ou bien d'un sens de l'observation particulièrement développé.

Être milieu défensif, dans le football brésilien, n'est pas exactement le chemin le plus sûr vers la gloire. Pourtant, dans chacun des cinq titres mondiaux remportés par le Brésil, l'homme qui occupait le poste de milieu récupérateur a joué un rôle fondamental dans la victoire finale. Au pays des numéros 10, du dribble et du football offensif, où une victoire sans football spectaculaire n'est pas toujours considérée comme une vraie victoire, les plus grands triomphes doivent pourtant beaucoup à ce joueur qui, sans être un vrai défenseur, passe la plupart de son temps à faire barrage à l'adversaire.

"Regardez : en 1958 et 1962, nous avions Zito, qui était l'un des grands leaders de cette équipe", rappelle Mario Zagallo, qui a été de tous les scares brésiliens. "Il était capitaine du Santos de Pelé. En 1970, j'ai mis Wilson Piazza en défenseur central, car je savais que nous avions avec Clodoaldo un milieu capable de ratisser tous les ballons. En 1994, personne n'a franchi notre ligne de milieux défensifs composée de Mauro Silva et de Dunga, notre capitaine."

Ajoutez à cela le travail réalisé par Gilberto Silva et Kleberson, qui permettait aux deux latéraux Cafu et Roberto Carlos de monter à l'envi lors de la Coupe du Monde de la FIFA, Corée/Japon 2002™, et vous avez un panorama complet du rôle essentiel des milieux défensifs à chacun des sacres de la Seleção dans l'épreuve suprême du football mondial. "À mon époque, un milieu de terrain était un milieu de terrain, qui avait la liberté d'attaquer et de défendre. C'était la même chose avec les latéraux", confiait Zito à FIFA.com au sujet de son rôle à Santos et avec le Brésil champion du monde en Suède en 1958 et au Chili en 1962. "Contre une équipe dangereuse en attaque, je restais plus derrière. Contre une équipe plus tranquille, j'attaquais plus souvent. Il n'y avait aucune obligation de rester en défense."

La Tchécoslovaquie de Josef Masopust était-elle une équipe "tranquille" ? On peut en discuter. Toujours est-il que contre les Tchèques, en finale de la Coupe du Monde 1962, Zito a inscrit l'un des trois buts de la victoire brésilienne (3:1).

La vie a changé, pas les milieux
Observer l'évolution du poste de demi défensif permet de comprendre les changements intervenus dans le football au fil du temps, au Brésil et ailleurs. "Pour moi, c'était simple. Zagallo n'avait pas besoin de m'expliquer. J'avais devant moi des monstres comme Jairzinho, Gérson, Tostão, Pelé et Rivellino. Je n'allais certainement pas m'amuser à aller attaquer avec eux", expliquait à FIFA.com Clodoaldo, au sujet de son rôle au sein de la Seleção à Mexique 1970. "À l'époque, j'étais le seul milieu de terrain à assurer la protection défensive. Aujourd'hui, il y en a deux, parfois même trois."

C'est d'ailleurs peut-être à cette époque également que les choses ont commencé à changer. La préparation physique a évolué, le jeu s'est accéléré et les espaces ont diminué. Il a donc fallu trouver de nouvelles solutions, avec par exemple des latéraux plus offensifs, ce qui impliquait forcément une couverture défensive de la part des milieux. En conséquence, le rythme du jeu a augmenté, à tel point que de nos jours, le milieu de terrain qui marque l'adversaire et couvre ses latéraux peut se retrouver quelques secondes après mêlé au jeu offensif. Ainsi est né le milieu de terrain moderne, à l'image des Brésiliens Paulinho ou Ramires aujourd'hui.

Mais l'émergence de cette fonction n'implique pas nécessairement de renoncer à cet élément protecteur, responsable essentiellement de la récupération du ballon et de sa transmission vers l'avant, en attendant qu'une nouvelle occasion de ratisser la balle se présente. Exactement le rôle joué par Gilberto Silva pour le Brésil à Corée/Japon 2002. "Le concept a beaucoup changé, surtout ici au Brésil, où l'on entend sans arrêt parler - surtout à la télévision - de 'milieu moderne'. C'est un peu comme si le joueur qui ne participe pas à l'attaque ou ne marque pas de buts n'était pas moderne", explique l'ancien capitaine d'Arsenal, qui évolue aujourd'hui à l'Atlético Mineiro. "La vraie question est de savoir si ce type de joueur perturbe vraiment le travail des milieux adverses. Je pense qu'avant, il y avait plus de joueurs qui faisaient ce qu'on appelle le 'sale boulot', qui s'occupaient de la couverture défensive sans nuire aux tâches offensives de leur équipe."



Et maintenant ?
La Coupe du Monde 2014 approche. L'époque est résolument moderne. Les milieux de terrain aussi. Cela dit, la logique présentée par Gilberto Silva reste valide à 100 % pour celui qui a dirigé la Seleção en 2002 et se retrouve aujourd'hui de nouveau en charge du Brésil. Luiz Felipe Scolari, c'est de lui qu'il s'agit, a des idées très claires sur la question : "La Seleção a été championne du monde en 1994 et qui étaient ses demis récupérateurs ? Mauro Silva et Dunga. En 2002 ? Gilberto Silva et Kleberson. Cette histoire de milieux de terrain buteurs est très bien pour la presse, mais beaucoup moins pour l'entraîneur et l'équipe. Quand vous avez des latéraux comme les nôtres, Daniel Alves et Marcelo, vous êtes obligé d'avoir une protection."

Même s'il peut compter sur la polyvalence de joueurs comme Paulinho et Ramires, Scolari porte une attention particulière à ce poste de milieu récupérateur, dont la seule fonction est de protéger la défense. Fernando, ancien de Grêmio et aujourd'hui au Shakhtar Donetsk, a été essayé. Lucas Leiva, de Liverpool, également. Très récemment, Fernandinho, de Manchester City, s'est mêlé à la lutte pour une place parmi les 23 Brésiliens qui seront sélectionnés pour le Mondial. Fernandinho a justement le profil du milieu moderne, qui sait aussi se contenter d'un rôle de sentinelle.

Tous les candidats espèrent donc trouver place à côté d'un titulaire aussi incontesté qu'inattendu, Luiz Gustavo, qui a gagné sa place en juin 2013 et ne la lâche plus. Modèle de puissance, de rigueur et de discrétion, l'intéressé affirmait à FIFA.com en début d'année : "Je n'ai pas honte de passer tout le match à marquer l'adversaire et de ne pas inscrire de buts ou participer aux attaques". On s'en doute, le maillot floqué du nom de Luiz Gustavo ne sera pas au top des ventes avant et pendant Brésil 2014. Mais si au soir du 13 juillet, la Seleção gagne le droit d'imprimer une étoile supplémentaire sur ce maillot, ce sera peut-être grâce au travail silencieux de ses milieux récupérateurs.

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Message par rachid_as Ven 7 Mar - 22:25

Le Cameroun se préparera en Autriche

CM 2014 : Groupe A (Brésil, Croatie, Mexique, Cameroun) 2223722_FULL-LND

Le Cameroun effectuera un stage en Autriche du 20 au 31 mai dans le cadre de la préparation au Mondial-2014, a indiqué vendredi la Fédération camerounaise de football (Fecafoot).

Le stage sera ponctué par deux matches amicaux, le 26 mai contre la Macédoine et le 29 face au Paraguay.

"Les Lions indomptables" (surnom de la sélection, ndlr) affronteront ensuite l'Allemagne, également qualifiée pour le Mondial le 1er juin à Mönchengladbach, avant le départ pour le Brésil probablement le 7 juin.

Lors de leur premier match de préparation, ils se sont lourdement inclinés (1-5), contre le Portugal mercredi à Leiria.

Pour le Mondial, le camp de base sera à Victoria (Etat de l'Espirito Santo).

Le Cameroun, logé dans le groupe A, jouera le Mexique le 13 juin, la Croatie le 18 juin et le Brésil le 23 juin.

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Message par rachid_as Sam 8 Mar - 11:56

Le Mexique contre Israël le 28 mai

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Le Mexique jouera en amical contre Israël le 28 mai dans son stade de l'Azteca à Mexico, le dernier à domicile avant le Mondial au Brésil (12 juin-13 juillet), a annoncé vendredi la Fédération mexicaine de football.

L'équipe de Miguel Herrera, qui a déjà rencontré cette année en amical la Corée du Sud (victoire 4-0) et le Nigeria (0-0) doit parfaire sa préparation en affrontant les Etats-Unis le 2 avril, l'Equateur le 31 mai, la Bosnie-Herzégovine le 3 juin et le Portugal le 6 juin avant de rejoindre la ville de Santos au Brésil.

Le Mexique jouera dans le groupe A du Mondial contre le Cameroun, le Brésil et la Croatie.

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Message par rachid_as Lun 10 Mar - 17:45

Brésil, Luiz Gustavo : "J'ai toujours besoin d'aller de l'avant"

CM 2014 : Groupe A (Brésil, Croatie, Mexique, Cameroun) 2293667_FULL-LND

Le Brésil a toujours compté de grandes stars offensives dans ses rangs, de Pelé à Kaká en passant par Zico ou Ronaldinho. La génération actuelle ne déroge pas à la règle, avec Neymar, Oscar ou Hulk ne sont que trois exemples du réservoir de talents offensifs . Mais, comme FIFA.com l'analysait récemment, les succès du Brésil en Coupe du Monde de la FIFA 2014™ ne reposent pas uniquement sur ses qualités offensives, mais aussi sur les milieux défensifs. Au sein de la Seleção actuelle, Luiz Gustavo joue un rôle décisif à ce niveau.

En Coupe des Confédérations de la FIFA 2013, le joueur polyvalent a disputé l'intégralité des cinq matches de son équipe et a contribué à ce que le Brésil n'encaisse que trois buts avant le sacre. Ce titre est venu couronner une excellente année pour le joueur de 26 ans : il avait auparavant réalisé le triplé championnat - Coupe d'Allemagne - Ligue des champions de l'UEFA avec le Bayern Munich.

Cette saison, le Brésilien porte les couleurs du VfL Wolfsbourg, où il prépare le rendez-vous mondial, qui s'annonce comme un moment fort de sa carrière. Avec FIFA.com, il évoque son rôle en équipe nationale, ses attentes pour juin prochain et les raisons de sa réussite.


Luiz Gustavo, la Coupe du Monde de la FIFA, Brésil 2014™ approche à grands pas. L'attendez-vous avec impatience ?
Le monde entier et tous les joueurs qui vont y participer sont heureux que le coup d'envoi soit pour bientôt. Chacun essaie de se préparer au mieux. C'est ce que j'essaie de faire, moi aussi. Tout le monde attend cette Coupe du Monde, en tout cas. Pour n'importe quel joueur, la Coupe du Monde est le grand moment d'une carrière. Au sein du Brésil, nous savons tous quelle mission nous aurons à remplir. Nous voulons le titre et nous allons nous battre pour l'obtenir. Ce serait évidemment la plus belle chose qui puisse nous arriver.

Quel regard portez-vous sur votre groupe, qui comptera également le Mexique, la Croatie et le Cameroun ?
Les adversaires faciles, ça n'existe plus. Nous devons être prêts à disputer sept matches de haute volée. Nous devrons nous frayer un chemin pour progresser dans la compétition comme nous l'avons prévu.

Comment gérez-vous la pression ? Les attentes des fans, des médias, du monde entier vous motivent-elles ou vous stressent-elles ?
Cela représente les deux à la fois : de la pression et de la motivation. Nous savons ce que ce tournoi signifie pour tous les Brésiliens. Nous allons tout donner pour réussir. Les gens attendent tellement cette Coupe du Monde, nous ne voulons pas les décevoir.

Vous avez remporté la Coupe des Confédérations de la FIFA 2013. Quelle était la recette de votre succès ?
Les fans ont certainement joué un grand rôle dans notre réussite. Leur soutien est incroyable. Les Brésiliens sont des gens passionnés de football. Ils nous ont donné des ailes.

Vous avez disputé les cinq matches de votre équipe. Vous attendiez-vous à ce que le sélectionneur Luiz Felipe Scolari mise autant sur vous ?
Ce n'était pas une surprise. J'attendais ma chance et il me l'a donnée. Je l'ai donc saisie.

Comment décririez-vous votre rôle au sein de l'équipe nationale ?
C'est difficile. Dans notre équipe, chacun essaie d'aider les autres, comme c'est aussi le cas à Wolfsbourg. Nous formons un bon groupe. Chacun sait ce dont l'autre a besoin. Nous essayons de trouver des solutions tous ensemble.

On entend souvent parler des grandes qualités offensives du Brésil. Regrettez-vous de ne pas être mis davantage en avant ?
Non, ça m'est complètement égal. Je veux seulement que mon équipe gagne. Je sais exactement ce que j'ai à faire à mon poste. Je ne peux pas vraiment marquer de buts, parce que je ne suis pas souvent aux avant-postes. Ça ne me dérange pas. Courir pendant 90 minutes pour aider les autres est quelque chose que je fais volontiers.

Que peut-on attendre de cette Coupe du Monde au Brésil ?
Les fans peuvent s'attendre à un très beau tournoi, à un spectacle grandiose. Les Brésiliens vont essayer de donner le meilleur d'eux-mêmes pour les gens qui viendront dans leur pays.

En club aussi, vous avez connu beaucoup de succès récemment. Avec le recul, que pensez-vous de la performance historique réalisée par le Bayern l'an passé ?
2013 a effectivement été une très belle année pour tous les joueurs et pour l'ensemble du club. Cette saison encore, le Bayern montre toute l'étendue de son talent, pas seulement en Allemagne mais à l'échelle internationale. Le club a un nouvel entraîneur, une nouvelle philosophie et pour le moment, ça fonctionne parfaitement. J'ai vécu une très belle période à Munich, j'en étais très satisfait. Mais c'est terminé à présent et mon regard est tourné vers l'avenir.

Vous arrive-t-il de regretter d'avoir quitté le Bayern ?

Non, je ne le regrette pas. Il est toujours bon d'avoir de nouveaux défis. C'est peut-être là l'histoire de ma carrière. J'ai toujours eu besoin d'aller de l'avant pour obtenir quelque chose de nouveau. Je suis toujours content de relever de nouveaux objectifs. Je suis tout à fait satisfait, parce que Wolfsbourg a mis en place un grand projet pour les années à venir. Tout se déroule très bien. Nous faisons du bon travail. Nous voulons continuer dans la même voie, en espérant réaliser de grandes choses.

Quels objectifs pensez-vous pouvoir atteindre cette saison ?
Nous voulons tout simplement remporter tous nos matches. Si au bout du compte, ça nous emmène en Ligue des champions ou en UEFA Europa League, nous en serons heureux.

Vous avez fait vos débuts en équipe nationale à 24 ans. Deux ans plus tard, vous avez triomphé en Coupe des Confédérations, réalisé le triplé avec votre club et vous vous apprêtez à présent à disputer la Coupe du Monde. Tout cela va-t-il trop vite ?
Non, ce n'est pas un rêve. Dès mon enfance, je savais ce que je voulais. J'ai joué au Bayern, un grand club avec lequel j'ai vécu beaucoup de choses intenses. En équipe nationale et avec Wolfsbourg, tout est possible. Je sais exactement ce que j'ai à faire et ce dont je suis capable. J'ai travaillé pour avoir tout ce que j'ai obtenu.

On vous annonce régulièrement dans de grands clubs européens. Vous êtes finalement allé à Wolfsbourg. La Bundesliga est-elle le championnat qui vous convient le mieux ?
C'est toujours gratifiant de susciter l'intérêt de grands clubs. Mais pour le moment, je suis ici et j'en suis tout à fait satisfait. Je veux donner le meilleur de moi-même à cette équipe. La Bundesliga a gagné une belle réputation jusqu'au Brésil grâce au Bayern. Le championnat d'Allemagne est de très bon niveau et les stades sont toujours pleins. Je trouve donc que c'est le meilleur championnat du monde.

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