Eliminatoires Coupe du monde 2014 (2)

Grèce : Le groupe grec contre la Roumanie



L'attaquant Fanis Gekas et le milieu de terrain du FC Kaiserslautern Kostas Fortounis reviennent dans le groupe des 24 joueurs choisis vendredi par le sélectionneur portugais de la Grèce, Fernando Santos, pour affronter la Roumanie en barrages qualificatifs pour le Mondial-2014 de football, les 15 et 19 novembre.

Les Grecs ont terminé à égalité avec la Bosnie-Herzégovine dans le groupe G, mais ont raté la qualification directe d'un point à la différence de buts. La Roumanie s'est classée 2e du groupe D derrière les Pays-Bas.

Santos a également appelé le milieu de terrain de Bologne, Panayiotis Kone, même si ce dernier, suspendu, devra rester sur le banc pour le premier match. Le groupe fait une large part à l'Olympiakos, champion de Grèce en titre et actuel leader (six joueurs) et au PAOK Salonique, son dauphin au classement (cinq).

"Il y a de la confiance et de la foi dans ce groupe. Les Roumains ont une excellente équipe mais je pense que nous nous qualifierons, a estimé Santos. Les joueurs ne donnent pas seulement 100% d'eux-mêmes mais 200%, c'est ce qui nous permettra de faire la différence".

La liste des 24 :

Gardiens: Sifakis (Atromitos/GRE), Karnezis (Grenade/ESP), Kapino (Panathinaikos/GRE)

Défenseurs: Torosidis (AS Rome/ITA), Vyntra (Levante/ESP), Papastathopoulos (Borussia Dortmund/GER), Manolas, Holebas, Siovas (tous Olympiakos/GRE), Tzavellas (PAOK/GRE)

Milieux: Katsouranis, Tziolis (tous les deux du PAOK/GRE), Tachtsidis (Catane/ITA), Kone (Bologne/ITA), Maniatis, Samaris (tous deux Olympiakos/GRE), Karagounis (Fulham/ENG), Ninis (PAOK/GRE), Fortounis (FC Kaiserslautern/GER)

Attaquants: Mitroglou (Olympiakos/GRE), Gekas (Konyaspor/TUR), Christodoulopoulos (Bologne/ITA), Salpingidis (PAOK/GRE), Samaras (Celtic/SCO)

Fifa.com (08/11/2013)

Portugal : Avec Cristiano Ronaldo mais sans Danny



Le capitaine Cristiano Ronaldo, suspendu lors du dernier match de la Selecçao, fait son retour parmi les joueurs appelés vendredi par le sélectionneur du Portugal Paulo Bento pour affronter la Suède en barrages du Mondial-2014, les 15 et 19 novembre.

Le milieu offensif Danny, blessé, est le principal absent. Il est remplacé par le jeune ailier Bruma, qui avait assuré la relève de Cristiano Ronaldo lors de la dernière rencontre.

Les latéraux Joao Pereira et Fabio Coentrao ont été convoqués en dépit de leurs blessures récentes, raison pour laquelle Bento a dévoilé une liste de 24 joueurs.

Le milieu William Carvalho a reçu sa toute première convocation au détriment d'André Martins, son coéquipier au Sporting Portugal.

Par rapport au groupe qui avait affronté Israël et le Luxembourg le mois dernier, le gardien vétéran Eduardo a par ailleurs reconquis une place dans le groupe au détriment d'Anthony Lopes, le Lyonnais blessé en championnat de France et indisponible 2 à 3 mois. Le Rennais Nelson Oliveira et le latéral Cédric Soares sont également absents de la liste.

Le match aller des barrages pour la Coupe du Monde du Brésil est prévu à Lisbonne le 15 novembre et le retour à Solna le 19.

Les 24 Portugais :

Gardiens : Rui Patricio (Sporting Portugal), Beto (Seville/ESP), Eduardo (Sporting Braga).

Défenseurs : Joao Pereira (Valence/ESP), Ricardo Costa (Valence/ESP), André Almeida (Benfica), Antunes (Malaga/ESP), Fabio Coentrao (Real Madrid/ESP), Pepe (Real Madrid/ESP), Bruno Alves (Fenerbahçe/TUR), Luis Neto (Zenit Saint-Pétersbourg/RUS).

Milieux : Miguel Veloso (Dynamo Kiev/UKR), William Carvalho (Sporting Portugal), Raul Meireles (Fenerbahçe/TUR), Joao Moutinho (Monaco), Ruben Micael (Sporting Braga), Josué (FC Porto).

Attaquants : Cristiano Ronaldo (Real Madrid/ESP), Nani (Manchester United/ENG), Varela (FC Porto), Bruma (Galatasaray/TUR), Hélder Postiga (Valence/ESP), Hugo Almeida (Besiktas/TUR), Eder (Sporting Braga).

Fifa.com (08/11/2013)

La Roumanie sans Chiriches contre la Grèce



La Roumanie sera privée de son défenseur vedette Vlad Chiriches, 23 ans, contre la Grèce lors des barrages qualificatifs pour le Mondial-2014 de football, a annoncé lundi la Fédération roumaine de football (FRF).

Chiriches a été blessé dimanche lors du match de championnat d'Angleterre perdu avec Tottenham à domicile face à Newcastle (0-1) et sera indisponible "lors des deux matches de barrage pour le Mondial-2014", précise la Fédération sur son site internet. Le sélectionneur roumain Victor Piturca l'a remplacé par Dragos Grigore, du Dinamo Bucarest.

La Roumanie et la Grèce s'affronteront les 15 et 19 novembre pour gagner leur ticket pour le Brésil.

Les Grecs ont terminé à égalité avec la Bosnie-Herzégovine dans le groupe G, mais ont raté la qualification directe d'un point à la différence de buts.

La Roumanie s'est classée 2e du groupe D derrière les Pays-Bas.

La liste des 24 :
Gardiens: Tatarusanu (Steaua Bucarest/ROM), Lobont (AS Roma/ITA), Lung Jr (AFC Astra/ROM)

Défenseurs : Matel (AFC Astra/ROM), Luchin (Dinamo Bucarest/ROM), Gaman (AFC Astra/ROM), Goian (Asteras Tripolis/GRE), Gardos (Steaua Bucarest/ROM), Grigore (Dinamo Bucarest/ROM), Rat-Dinca (West Ham United/ENG), Latlovlevici (Steaua Bucarest/ROM)

Milieux : Torje (Espaniol Barcelone/ESP), Nicolita (FC Nantes/FRA), Lazar (PAOK Salonique/GRE), Bourceanu (Steaua Bucarest/ROM), Cocis (Hoverla Ujgorod/UKR), Hoban (Petrolul Ploiesti/ROM), Maxim (Vfb Stuttgart/GER), Tanase (Steaua Bucarest/ROM)

Attaquants : Stancu (Genclerbirligi SK/TUR), Grozav (Terek Groznii/RUS), Marica (Getafe CF/ESP), Keseru (SC Bastia/FRA), Niculae (Hoverla Ujgorod/UKR).

Fifa.com (11/11/2013)

Nouvelle-Zélande : Wood veut sortir du bois



Avec son gabarit de déménageur et sa pointe de vitesse, Chris Wood donne bien du fil à retordre aux défenseurs. A 21 ans, l'attaquant de la Nouvelle-Zélande espère aujourd'hui faire des étincelles lors de la double confrontation face au Mexique en barrage intercontinental pour la Coupe du Monde de la FIFA™.

"Je me souviens du dernier repêchage face au Bahreïn en 2009, une expérience incroyable", raconte à FIFA.com le joueur de Leicester City, qui avait participé aux deux rencontres à tout juste 17 ans. "Ce sera génial de revivre ça. On s'attend à un match difficile, mais je ne vois pas pourquoi nous ne pourrions pas gagner."

Sur la lancée de l'Hexagonal de la CONCACAF, qui a pris fin à la mi-octobre, le Mexique n'aura aucun mal à se mettre dans le rythme. En revanche, le dernier match de la Nouvelle-Zélande en compétition remonte à mars. "Nous seront fin prêts", assure pourtant Wood. "Nous allons bien préparer ce match. Ça va être une super expérience", se réjouit le joueur des Foxes à l'idée de se rendre au mythique Stade Azteca, théâtre de moments légendaires de la Coupe du Monde, dont deux finales. "Nous avons joué contre le Mexique il y a quelques années. C'était aux États-Unis, il y avait plus de 90 000 supporters au Rose Bowl. Pour ce match, il y aura plus de 100 000 personnes au stade, donc ce sera un grand événement. Espérons que nous pourrons revenir avec un résultat positif."

Faire un coup à l'Azteca
En tout cas, la Nouvelle-Zélande s'attend à un défi de taille. Elle est en effet opposée à un Tri qui la devance de plus de 50 places au Classement Mondial FIFA/Coca-Cola d'octobre et qui s'est qualifié pour toutes les éditions de la Coupe du Monde depuis 1990. "C'est une équipe exceptionnelle, qui possède de grandes qualités, de grands joueurs", analyse le Kiwi. "Il va falloir les respecter, mais il ne faudra pas leur laisser l'initiative, surtout chez eux. Il va falloir jouer notre jeu et marquer le match de notre empreinte. Nous voulons faire un bon résultat là-bas."

En faisant un coup à l'Azteca, la Nouvelle-Zélande ferait le plein de confiance dans l'optique du retour à Wellington. Malgré l'ampleur de la tâche, Wood est convaincu que son équipe possède les arguments nécessaires pour passer. "Nous avons un super effectif dans tous les compartiments du jeu", assure-t-il. "Tommy Smith est un très bon patron pour la défense, qu'il commande à merveille. Marco Rojas, qui joue à Stuttgart, est un joueur incroyable. On espère qu'il va nous faire du bien sur ce barrage."

De son côté, Wood n'a pas fait de la figuration dans les qualifications, avec sept buts en 11 matches. En 2012, il en avait inscrit neuf en 12 rencontres internationales. "C'est une question de confiance", estime-t-il. "Quand la confiance est là, on l'entretient et les buts viennent naturellement. J'étais un peu en dedans en sélection, mais je suis heureux de m'être bien repris ces deux dernières années."

Une énorme surprise
Ses bonnes performances internationales, le grand attaquant les explique en partie par le rôle du sélectionneur Ricki Herbert, deuxième joueur le plus jeune des All Whites à la Coupe du Monde 1982 en Espagne. Benjamin du groupe néo-zélandais à la Coupe du Monde 2010, Wood estime que l'expérience de son entraîneur l'a bien aidé. "Il est déjà passé par là", raconte-t-il. "Son vécu a été très précieux pour aborder la Coupe du Monde 2010. C'est grâce à lui si nous nous retrouvons encore en position de nous qualifier. C'est là que nous voulions être."

"Peu d'équipes peuvent se vanter d'avoir terminé une Coupe du Monde invaincues", rappelle Wood au sujet du parcours en Afrique du Sud, marqué par trois matches nuls, dont un contre l'Italie alors tenante du titre. "Lors de la dernière journée, nous avions une chance de passer, mais ça n'a pas voulu sourire. On ne nous enlèvera pas notre performance. Nous avons terminé devant l'Italie, ce qui a été une énorme surprise pour tout le monde."

L'appétît venant en mangeant, Wood ne serait pas contre le fait de frapper encore un grand coup en venant à bout du Mexique, avant d'espérer que le Tirage au sort final, qui aura lieu 6 décembre veille de son 22ème anniversaire, lui réservera un beau cadeau. "J'adorerais jouer contre l'Angleterre. C'est le pays de naissance de ma mère et je joue en club ici. J'aimerais vraiment affronter les Anglais et me tester", confie l'attaquant.

Fifa.com (11/11/2013)

Barrage Amérique du Sud/Asie
Jordanie-Uruguay, pour que le rêve devienne réalité



Entamée il y a plus de deux ans, l'épopée de la Jordanie dans les qualifications asiatiques pour la Coupe du Monde de la FIFA, Brésil 2014™ touche à sa fin. La dernière marche à gravir, le barrage AFC-CONMEBOL, est certainement la plus ardue. En effet, le dernier adversaire qui se dresse sur sa route est l'Uruguay, double champion du monde et quatrième de l’édition 2010 en Afrique du Sud. Pour réaliser leur rêve, les Jordaniens devront se surpasser et ce dès le match aller.

Le programme
mercredi 13 Novembre
Jordanie - Uruguay, Amman, stade international, 18h00 (heure locale)

Le match
Personne en Jordanie ne s’attendait à un tel exploit. Les Nashama, qui n’étaient jamais allés aussi loin dans la compétition préliminaire, auraient même pu décrocher une qualification directe, s’ils n’avaient pas perdu tant de points après leurs succès historiques contre le Japon et l’Australie. Mais la victoire en barrage contre l’Ouzbékistan, au terme d’une séance de tirs au but épique, leur a permis de se maintenir en course. Une place en phase finale passe désormais par une double confrontation contre l’Uruguay. Malgré la qualité de l'effectif adverse, les Jordaniens espèrent obtenir un résultat positif à domicile pour préserver leurs chances, avant le match retour une semaine plus tard.

Rater l’épreuve reine chez le voisin brésilien où elle a été sacrée en 1950, la Celeste ne veut même pas y penser. La formation d’Oscar Tabarez a souffert durant les préliminaires de la zone sud-américaine, flirtant avec les quatre premières places qualificatives sans jamais pouvoir y accéder. Elle a donc dû se contenter du cinquième rang synonyme de barrage, en dépit d’un baroud d’honneur lors des dernières journées. Même s’ils partent un peu dans l’inconnu contre la Jordanie, les Uruguayens voudront donner la pleine mesure de leur force collective et de leurs individualités, afin de se qualifier coûte que coûte.

La stat
4 - C’est la quatrième fois que l’Uruguay dispute les barrages. La Celeste s’est qualifiée à deux reprises, aux dépens de l’Australie en 2002 et du Costa Rica en 2010. Elle a enregistré son seul échec contre ces mêmes Australiens en 2006, aux tirs au but (victoire 1:0 à Montevideo, défaite à Sydney sur le même score).

Les joueurs à suivre
Du fait de sa forme récente, Luis Suarez devrait faire l’objet d’une attention particulière. Avec ses 11 réalisations, il a devancé Lionel Messi au classement des buteurs en Amérique du Sud. Après avoir purgé une longue suspension, il a effectué un retour fracassant à Liverpool, qui s'est déjà traduit par huit buts en six rencontres de championnat d’Angleterre.

Même si l’écart entre les deux sélections semble immense, l’équipe jordanienne ne manque pas de talent, à l’image de son attaquant Ahmed Hayel Ibrahim, deuxième meilleur buteur des qualifications asiatiques avec sept réalisations en 18 matches.

Entendu...
"Ce match est d'une très grande importance pour cette génération de joueurs. C'est la première fois que la Jordanie est si proche de la qualification. Nous devons avoir le courage et la confiance en nous nécessaires pour atteindre cet objectif" - Hossam Hassan, sélectionneur de la Jordanie

Fifa.com (12/11/2013)

France : Pogba sait déjà tout faire



Buteur, passeur et moteur, Paul Pogba réussit un début de saison fracassant avec la Juventus Turin et représente, à 20 ans seulement, un des meilleurs atouts de l'équipe de France dans les barrages pour le Mondial-2014 contre l'Ukraine.

La Juventus a acheté une Ferrari pour le prix d'une Fiat Punto. Arrivé à paramètre zéro de Manchester United, "Paul le Poulpe" est devenu en 15 mois un des piliers des champions d'Italie.

Il a poussé sur le banc Claudio Marchisio, finaliste de l'Euro-2012, et la Juve craint déjà de voir partir vers un club plus riche cette perle qui n'a toujours pas prolongé son contrat.

Dimanche, il a marqué un but magnifique contre Naples (3-0), une frappe de 25 m chronométrée à 101 km/h, apogée d'un choc de la Serie A où il fut le meilleur joueur sur le terrain, comme contre le Real Madrid en Ligue des champions mardi dernier (2-2).

Il est donc parfaitement prêt pour un match crucial, vendredi à Kiev. Mais il n'est pas encore monté autant en grade en Bleu, où il pourrait reculer un peu sur le terrain, aux côtés de Blaise Matuidi à la récupération dans le 4-2-3-1.

"A la Juve je joue un peu plus offensif, mais évoluer devant la défense ne me dérange pas du tout, je suis à l'aise dans les deux cas", assure-t-il, estimant que "jouer c'est déjà très bien."

Dans le milieu à trois d'Antonio Conte, avec Arturo Vidal et Andrea Pirlo, "je suis plus offensif et côté gauche, comme je suis grand je suis souvent devant ou dans la surface", explique-t-il. Il a déjà marqué 4 buts en Serie A, plus 1 en Super Coupe.

Plus offensif avec la Juve
En Bleu aussi Pogba a réussi son premier but, dans le match au Belarus où il a contribué à renverser la vapeur. Menée 2-1, la France s'était finalement imposée 4-2. "Je suis sur les deux buts encaissés", avait-il admis. Mais, pour lui comme pour l'équipe, la mi-temps de ce match a été un déclic.

Les hommes de Didier Deschamps avaient pris "un petit coup à la tête", raconte-t-il, mais "on s'est tous réveillés" et "depuis ce jour-là je me sens mieux" en Bleu.

Car si Pogba est déjà une star de la Serie A, il n'a pas encore réussi les mêmes performances en équipe nationale, "le niveau le plus élevé, le plus exigeant", lui répète son capitaine à la Juve, Gianluigi Buffon.

Passé du Havre à Manchester United à 15 ans, puis à la Juve à 19 ans, il compte sur son apprentissage accéléré du haut niveau: "Je suis jeune, j'ai 20 ans, jouer des matches de Ligue des champions (permet) de prendre beaucoup d'expérience".

Étoffée par ces matches contre le Bayern Munich ou le Real Madrid, la star montante n'a pas peur des matches décisifs.

"France-Bulgarie, non, ça ne me rappelle rien, sourit Pogba. Je suis un des plus jeunes avec Raph' (Varane). C'est énorme de jouer un match comme ça, il faut transformer la pression en bonne pression. C'est de l'expérience".

Fifa.com (12/11/2013)

Ukraine : Fomenko en mode commando



Mikhail Fomenko, le sélectionneur de l'équipe d'Ukraine, a indiqué mardi qu'il avait préparé ses joueurs à un rude affrontement avec la France en barrage du Mondial-2014 qui aura lieu vendredi et mardi.

"Les Français sont très expérimentés et des adversaires dangereux mais nous n'avons pas peur des matches à venir", a déclaré Fomenko à l'AFP.

"Une procédure de travail normale se poursuit actuellement. Nous collectons des informations, tirons des conclusions et préparons nos joueurs pour ces matches", a-t-il ajouté.

"Nous effectuons notre préparation, nous nous souvenons que tous les succès précédents dans cette campagne de qualification étaient seulement les préparations pour ces matches", a expliqué le sélectionneur de l'Ukraine.

"Je pense que tous mes joueurs comprennent parfaitement ce que nous devons accomplir en barrage avec la France", a ajouté Fomenko.

"Notre équipe devra joueur à son meilleur niveau et nous préparons nos joueurs pour cela", a encore estimé le sélectionneur ukrainien. "Nous parlons avec les joueurs, nous leurs donnons toute l'information nécessaire sur leurs adversaires. J'espère qu'il seront capables d'être à 100% de leurs capacités".

L'Ukraine ne s'est jamais qualifiée pour une phase finale de Coupe du monde en passant par les barrages. Elle a échoué à trois reprises dans ce genre d'exercice (1998, 2002 et 2010).

Fifa.com (12/11/2013)

Grèce : Santos, remède portugais contre la crise grecque



Passionnée, aguerrie et courageuse : telles sont les principales caractéristiques de la Grèce dirigée par Fernando Santos et qui se prépare à disputer contre la Roumanie les 180 minutes les plus importantes de son histoire récente. En cas de succès dans ce barrage continental, la sélection hellène aura réussi la prouesse de se qualifier, une première dans son histoire, deux fois d'affilée pour la Coupe du Monde de la FIFA™.

Les Grecs avaient surpris tout le Vieux Continent en remportant l'UEFA EURO 2004, grâce notamment à leur efficacité défensive. Dans les qualifications pour Brésil 2014, ils ont marqué 25 points, qui leur ont valu la deuxième place du Groupe G, la Bosnie-Herzégovine ne les devançant qu'au bénéfice d'une meilleure différence de buts. Le jeu défensif de la Grèce serait-il donc devenu un mythe du passé ?

"En remportant l'EURO en 2004, la Grèce a réalisé un exploit historique en donnant la priorité à la défense. Elle s'est ainsi forgée une identité qu'il n'a pas été facile de modifier", explique à FIFA.com Fernando Santos, qui s'apprête à disputer son 42ème match comme sélectionneur de la Grèce. "Nous avons essayé de changer notre style, en insistant notamment sur le pressing et l'agressivité. Nous y sommes arrivés par moments, mais pas de manière régulière. Nous revenons souvent à ce que nous maîtrisons le mieux, c'est-à-dire la défense. L'avantage, c'est que nous prenons peu de buts mais en même temps, cela nous complique la tâche sur le plan offensif."

Les chiffres confirment les propos du technicien portugais. Lors du tournoi préliminaire européen, son équipe n'a encaissé que quatre buts et possède ainsi la meilleure défense de la compétition, juste derrière l'Espagne (trois). En revanche, elle n'a fait trembler les filets adverses que 12 fois, ce que les Roumains n'auront pas manqué de noter en perspective d'une double confrontation qui s'annonce aussi serrée que passionnante.

La qualification pour atténuer la douleur
Avec deux participations en 1994 et 2010, les Grecs rêvent d'une troisième aventure en Coupe du Monde de la FIFA™. Ce serait d'ailleurs une belle manière de fêter le dixième anniversaire du principal exploit du football grec : le triomphe dans l'EURO 2004 au Portugal. "Je me souviens bien de ce tournoi, pour la bonne raison qu'il a eu lieu dans mon pays !", rappelle celui qui a notamment entraîné l'AEK et le Panathinaïkos. "De fait, je connais pas mal de joueurs grecs pour leur avoir rendu visite dans leur hôtel à plusieurs reprises. Un des grands problèmes des adversaires de la Grèce à cette époque était que personne n'imaginait que cette équipe pouvait lui poser des problèmes. Mais aujourd'hui, l'effet de surprise a disparu. Tout le monde connaît nos caractéristiques."

"Le peuple grec se caractérise par la passion et la fierté qu'il entretient envers son pays", poursuit Santos. "Cela se retrouve sur les terrains de football. C'est notre principale force : nous jouons avec passion et nous nous livrons à 100 % à chaque match. Nous devons nous inspirer de ce que nous avons réussi en 2004". Et puisqu'on parle du peuple grec, on ne peut pas ne pas mentionner la crise que traverse le pays.

Cela peut-il être un facteur de pression supplémentaire pour le Piratiko ? "Je ne crois pas. Par contre, ça peut être une source de motivation", affirme le sélectionneur. "Nous parlons d'un pays où le chômage s'élève à 30 %. Cela veut dire que la situation est difficile pour tout le monde, y compris pour pas mal de gens dans notre environnement. Nous connaissons beaucoup d'amis et de familles qui rencontrent des difficultés. À nous de qualifier le pays pour la Coupe du Monde pour essayer d'atténuer, dans la mesure du possible, la douleur de notre peuple."

Le Portugais, qui se dit Grec lorsqu'il se trouve en terres héllènes - "je ne le dis pas pour plaire, mais tout simplement parce que mon cœur devient grec quand je suis ici" - voit dans la Roumanie "un adversaire compétitif qui a retrouvé le bon football qui a fait sa réputation dans le passé. Les chances sont de 50/50. Le match aller en Grèce sera crucial. Je demande aux gens de croire en cette équipe et de croire en nous. J'espère que le stade sera plein à craquer et que les supporters nous soutiendront au maximum. Nous pouvons nous qualifier et nous ferons tout pour y arriver", conclut Santos.

Fifa.com (13/11/2013)

Nigeria : Emenike se laisse guider par ses idoles



Meilleur buteur ex æquo de la Coupe d'Afrique des Nations de la CAF 2013, remportée par le Nigeria pour la troisième fois, l'attaquant de Fenerbahçe Emmanuel Emenike a également inscrit deux buts essentiels en Éthiopie lors du barrage de qualification aller pour la Coupe du Monde de la FIFA, Brésil 2014™. Forts de ce succès 2:1, les Super Eagles rêvent déjà d'une cinquième phase finale planétaire, 20 ans après le baptême du feu de 1994.

Si le triomphe continental en Afrique du Sud a fait du bien au moral des troupes, l'athlétique avant-centre garde toutefois le regard fixé sur l'objectif brésilien. "Je suis heureux d'avoir joué et remporté la CAN, mais je rêve aussi de disputer ma première Coupe du Monde avec le Nigeria", confie-t-il à FIFA.com. "En outre, jouer au Brésil, où les gens sont fous de football, ce serait un rêve qui se réalise."

Emenike, qui a débuté en équipe nationale après avoir été recommandé au sélectionneur de l'époque, Samson Siasia, par le capitaine Joseph Yobo, invite néanmoins à la prudence. même si le Nigeria a remporté la première manche et n'a plus perdu face aux Antilopes Walya depuis 20 ans. "Ce match sera plus difficile pour nous que celui d'Addis Abeba", prévient-il. "Nous devrons être prudents et nous préparer à une grosse confrontation. L'Éthiopie est une très bonne équipe et sera encore mieux armée. Nous ne devons pas voir la victoire du match aller comme décisive."

L'exemple des légendes
Souvent comparé à Rashidi Yekini, véritable icône et meilleur buteur de l'histoire de la sélection avec 37 réalisations en 14 ans d'exercice, le remuant attaquant de Fenerbahçe, qui totalise neuf buts depuis ses débuts en février 2011, rappelle qu'il lui reste un long chemin à parcourir avant de pouvoir être comparé à Ye-King. "Le costume de Yekini est encore trop large pour moi. Je m'efforce juste de faire de mon mieux pour ma patrie, et je n'ai encore rien accompli", estime celui dont le premier véritable souvenir de Coupe du Monde remonte à 1994 et au parcours des Yekini, Daniel Amokachi et autres Sunday Oliseh. "Je dois encore beaucoup travailler pour atteindre le niveau d'une pareille légende."

Accessoirement, c'est à une autre légende africaine, Samuel Eto'o, qu'il doit d'avoir repris courage après sept matches sans but avec le club turc de Fenerbahçe. Comme Emenike, qui a évolué avec le Spartak Moscou, le Camerounais a quitté la Russie cet été. Jusqu'en octobre, le nouvel attaquant de Chelsea n'a pas été en réussite, avant d'ouvrir finalement son compteur. "J'étais fou de joie quand j'ai vu Eto'o fêter son premier but sous le maillot de Chelsea, après plusieurs matches sans marquer", confie Emenike, qui a signé sa première réalisation pour Fenerbahçe dès le lendemain, contre Erciyesspor. "Samuel est un ami et un frère pour moi. Nous partageons la même vision."

Et sans doute le même objectif : celui de sortir vainqueur des matches de barrage et se retrouver à la Coupe du monde de la FIFA, Brésil 2014™.

Fifa.com (13/11/2013)

Suède, Ibrahimovic : "Je n'ai jamais joué aussi bien"



L'attaquant suédois Zlatan Ibrahimovic a estimé mercredi qu'il n'avait "jamais joué aussi bien" de sa vie, mais souligné qu'il faudra un "collectif" pour éliminer le Portugal en barrages du Mondial-2014.

"J'évolue tout le temps et même si j'ai 32 ans maintenant, j'ai le sentiment que je continue à m'améliorer et que je n'ai jamais joué aussi bien", a affirmé le capitaine suédois lors d'une conférence de presse au stade Friends Arena.

"Pour ça il faut s'entraîner dur, être fort mentalement et avoir l'expérience que j'ai accumulée en jouant avec des joueurs et des clubs fantastiques. J'espère que ça pourra continuer", a-t-il ajouté.

Ibrahimovic est au sommet de son art aussi bien avec son équipe nationale, pour laquelle il a marqué 11 buts en un an, qu'avec le Paris SG, avec un triplé lors de sa dernière rencontre contre Nice (3-1).

Interrogé sur ses chances de gagner son premier Ballon d'or, il a souligné qu'il avait une forte concurrence avec Franck Ribéry, Lionel Messi et Cristiano Ronaldo.

"Pour moi Ribéry a été fantastique jusqu'ici. Il a tout gagné cette année et il a été un meneur dans ces victoires. Ensuite Messi est d'après moi un talent brut. Il est né pour jouer et il n'est le produit d'aucune formation. Après il y a Ronaldo qui joue incroyablement bien. Tous se maintiennent au haut niveau", a énuméré le Suédois.

Il a rappelé qu'il faudra toute une équipe pour éliminer le Portugal de Ronaldo. "C'est la Suède contre le Portugal (...) C'est le collectif qui est important".

Fifa.com (13/11/2013)

AMERIQUE DU SUD
Barrage Asie-Océanie-Amérique - Aller :
Mercredi 13 novembre 2013 :
FIN : Jordanie 0 - 5 Uruguay ..................... Edinson Cavani (22', 90'); Christian Stuani (42'); Nicolas Lodeiro (69'); Cristian Rodriguez (78')
21h30 : Mexique - Nouvelle-Zélande

EUROPE
Barrages - Aller :
Vendredi 15 novembre 2013 :
20h45 : Grèce - Roumanie
20h45 : Portugal - Suède
20h45 : Ukraine - France
21h00 : Islande - Croatie

AFRIQUE
3ème tour - retour :
Samedi 16 novembre 2013 :
17h00 : Nigéria - Ethiopie (aller 2-0)
21h00 Sénégal - Côte d'Ivoire (aller 1-3)

Dimanche 17 novembre 2013 :
16h30 : Cameroun - Tunisie (aller 0-0)

Barrage Amérique du Sud/Asie
La Celeste sur la voie royale



L'Uruguay, facile vainqueur 5-0 de la Jordanie mercredi, grâce notamment à un beau but de l'omniprésent Edinson Cavani, peut d'ores et déjà se préparer à aller au Mondial-2014 au Brésil, le retour dans une semaine s'apparentera à une formalité.

Les Uruguayens, qui en sont à leur quatrième barrage continental (deux qualifications, un échec), n'ont souffert qu'en début de partie face à des Jordaniens gonflés à bloc et très chaudement encouragés par leurs nombreux supporteurs du stade national d'Amman.

Mais, dès la 22e minute, Maxi Pereira s'est chargé de signifier aux joueurs jordaniens et à leurs fans la différence abyssale (64 places au classement Fifa) entre les deux pays. Sur une tête de Cavani, le gardien jordanien Abdulla al-Zubi a repoussé le ballon dans les pieds de défenseur du Benfica qui n'a alors pas raté l'occasion d'ouvrir le score.

L'Uruguay, demi-finaliste du Mondial-2010 et champion d'Amérique du Sud en titre, est en effet 6e mondiale, les Jordaniens, 70e, ayant déjà réalisé leur meilleure performance historique en atteignant les barrages continentaux.

Vingt minutes plus tard, Christian Stuani a doublé la mise pour les doubles champions du monde après une passe décisive de Cavani.

Dès lors, la partie était quasiment terminée même si Lodeiro (69e), Cristian Rodriguez (78e) et Cavani (90e+2), buteur grâce à un beau coup franc à l'entrée de la surface de réparation, ont ajouté trois autres buts au grand désarroi du public et des joueurs locaux.

Les Jordaniens, qui n'ont eu qu'une occasion franche de but, doivent s'attendre à souffrir une nouvelle fois dans une semaine à Montevideo.

Fifa.com (13/11/2013)

Islande : Lagerbäck, entre expérience et espérance



Personne n'attendait grand-chose de l'Islande lorsque le tirage au sort des qualifications pour Brésil 2014 a eu lieu en juillet 2011. L'équipe de Lars Lagerbäck avait été reversée dans le sixième et dernier chapeau de la zone Europe, avec Andorre et Saint-Marin et derrière l'Albanie et Chypre, ses adversaires du Groupe E.

Cette hiérarchie ne faisait après tout que refléter ses mauvais résultats de l'époque. Les Scandinaves avaient terminé à la dernière place de leur groupe de qualifications pour Afrique du Sud 2010 et n'avaient pas fait beaucoup mieux sur la route de l'UEFA EURO 2012 avec seulement une victoire en huit matches.

Deux ans plus tard, ils sont sur le point de marquer l'histoire de la Coupe du Monde de la FIFA™. Opposée à la Croatie en barrage, l'Islande, qui compte moins de 300 000 habitants, pourrait en cas de victoire détrôner Trinité-et-Tobago et devenir le plus petit pays à se qualifier pour la grand-messe du football mondial.

Patience et confiance
"Je savais quand j'ai pris l'équipe en main qu'elle avait le potentiel pour se qualifier", raconte son sélectionneur Lars Lagerbäck au micro de FIFA.com. "Dès notre première rencontre, j'ai évoqué avec les joueurs et le reste du staff mon ambition de gagner environ 50 places au Classement FIFA et de terminer dans les deux premiers de notre groupe de qualifications. Mais c'est toujours facile de se fixer des objectifs. Ce qu'il faut, ce sont des joueurs qui se donnent les moyens de les atteindre et de me prouver que j'avais raison de leur faire confiance. C'est ce qu'ils ont fait."

La confiance inébranlable de l'entraîneur suédois pourrait surprendre, mais s'il y a quelqu'un qui connaît la recette pour se qualifier pour les tournois majeurs, c'est bien lui. Lagerbäck a en effet conduit la Suède à deux Coupes du Monde et trois Euros en l'espace de huit ans seulement. Fier de son pays d'origine, il confie néanmoins qu'une qualification de l'Islande dépasserait tout ce qu'il a connu jusqu'ici. "Ce serait vraiment particulier de parvenir à se qualifier avec une petite nation comme l'Islande", confirme-t-il. "Personne ne nous attendait au départ et j'ai entendu avant le tirage au sort des barrages que tout le monde voulait tomber sur nous. On a surpris beaucoup de monde en atteignant notre objectif. Aller plus loin serait quelque chose de très spécial."

Et d'ajouter : "J'ai pris beaucoup de plaisir à conduire cette équipe jusqu'ici. J'ai été très bien accueilli par les joueurs et la fédération et à chaque fois que je croise des gens dans la rue, ils me disent à quel point ils sont fiers du travail accompli. Les bons résultats aident, forcément. Je suis dans le football depuis suffisamment longtemps pour savoir que ça peut changer beaucoup de choses. Mais l'ambiance autour de l'équipe est très bonne dans le pays."

"L'attente est énorme et les tickets pour le barrage sont partis en deux heures seulement", insiste-t-il, sachant que même si le stade n'a qu'une capacité de 10 000 places, cela fait déjà un bon pourcentage de la population islandaise. "Nos deux derniers matches se sont également disputés à guichets fermés et c'est quelque chose de plutôt inhabituel dans ce pays. Ce devrait être un grand moment. J'espère que les joueurs ne s'arrêteront pas en si bon chemin après être arrivés jusque-là."

Chance et performance
Une fois de plus, personne ne voit vraiment l'Islande parvenir à décrocher son billet pour Brésil 2014. Les bookmakers font de la Croatie leur grand favori pour remporter le barrage aller, à Reykjavik, et Lagerback le comprend parfaitement. "La Croatie part favorite et c'est normal", assure le sélectionneur islandais. "J'ai déjà affronté cette équipe avec la Suède et je sais que le match retour à Zagreb sera particulièrement relevé. Ils ont connu quelques difficultés l'an dernier, mais ils n'ont rien perdu de leurs qualités et pourront compter sur un public très passionné. On tentera de leur compliquer la tâche au maximum, sans oublier d'aller marquer des buts. J'ai toujours eu le sentiment que l'animation offensive était un de nos points forts."

On ne saurait le contredire. Avec des joueurs comme Alfred Finnbogason, Gylfi Sigurdsson, Kolbeinn Sigthorsson et l'inépuisable Eidur Gudjohnsen, le Suédois ne manque pas de solutions dans ce domaine. L'Islande peut également se reposer sur une certaine stabilité. Un luxe dont ne dispose pas la Croatie, qui a perdu son sélectionneur Igor Stimac au terme d'une campagne qualificative en dents de scie.

"C'est curieux, mais c'est la troisième fois consécutive désormais que l'on affronte une équipe qui vient de se séparer de son entraîneur", s'étonne-t-il. "On est donc habitué à ce genre de situation. Je ne suis pas certain que ce soit un avantage pour nous car j'ai cru comprendre qu'il y avait des tensions entre les joueurs et l'ancien entraîneur. Son limogeage pourrait provoquer un choc psychologique. Je connais également un peu Niko Kovac pour avoir passé quelques jours avec lui en Croatie lorsque qu'il préparait ses diplômes. Je pense qu'il peut faire un très bon sélectionneur. On n'a pas forcément gagné au change."

"L'avenir nous appartient", conclut Lagerbäck. "On a nos chances si on évolue à notre meilleur niveau. On joue très bien depuis l'été dernier et toute l'équipe arrive avec le plein de confiance. Mes joueurs ne sont pas seulement talentueux. Ils ont aussi un comportement exemplaire, beaucoup de caractère et l'amour du maillot et de leurs supporters. C'est important. Je suis très fier de ce que l'on a réalisé jusqu'ici et j'espère que ce n'est pas fini."

Fifa.com (13/11/2013)

AMERIQUE DU SUD
Barrage Asie-Océanie-Amérique - Aller :
Mercredi 13 novembre 2013 :
FIN : Jordanie 0 - 5 Uruguay ..................... Edinson Cavani (22', 90'); Christian Stuani (42'); Nicolas Lodeiro (69'); Cristian Rodriguez (78')
FIN : Mexique 5 - 1 Nouvelle-Zélande ............. Paul Aguilar (32'); Raul Alonso Jimenez (40'); Oribe Peralta (48', 80'); Rafael Marquez (84') - Chris James (85')

EUROPE
Barrages - Aller :
Vendredi 15 novembre 2013 :
20h45 : Grèce - Roumanie
20h45 : Portugal - Suède
20h45 : Ukraine - France
21h00 : Islande - Croatie

AFRIQUE
3ème tour - retour :
Samedi 16 novembre 2013 :
17h00 : Nigéria - Ethiopie (aller 2-0)
21h00 Sénégal - Côte d'Ivoire (aller 1-3)

Dimanche 17 novembre 2013 :
16h30 : Cameroun - Tunisie (aller 0-0)

Barrage CONCACAF/Océanie
Le Mexique prend une sérieuse option



Le Mexique s'est imposé 5 à 1 sur son terrain contre la Nouvelle-Zélande en barrage intercontinental aller au Mondial 2014, prenant une sérieuse option pour la qualification mercredi à Mexico.

Parvenu en 8e de finale des cinq dernières Coupes du monde, le Mexique n'avait décroché une place de barragiste qu'à la faveur d'une victoire in extremis des Etats-Unis sur le Panama.

Buts

Mexique: Aguilar (31), Jimenez (39), Peralta (47, 79), Marquez (82)

Nouvelle-Zélande: James (84)

Fifa.com (13/11/2013)

L'Uruguay et le Mexique y sont presque



L'Uruguay, qui est allé gagner en Jordanie 5 à 0, et le Mexique, vainqueur de la Nouvelle-Zélande 5-1, ont déjà pratiquement leur billet pour le Mondial-2014 au Brésil, après les barrages intercontinentaux aller mercredi.

Les Uruguayens, grâce à un Edinson Cavani virevoltant, à la fois passeur décisif et buteur, ont fait respecter leur rang de demi-finaliste du Mondial-2010 et de champion d'Amérique du Sud en titre.

Des buts signés Maxi Pereira (22e), à la suite d'une tête de Cavani repoussée par le gardien local, Christian Stuani, sur une passe décisive de Cavani (44e), Lodeiro (69e), Cristian Rodriguez (78e) et, bien sûr, Cavani (90e+2) ont mis fin prématurément au fol espoir des Jordaniens.

Sauf accident, les représentants du Royaume hachémite, seulement 70e au classement Fifa et qui n'ont eu qu'une seule occasion franche à domicile, devraient donc attendre pour espérer aller à leur première phase finale d'un Mondial.

A Mexico, les hommes du nouveau sélectionneur Miguel Herrera, qui a pris le parti de ne convoquer que des joueurs locaux dont dix du club qu'il entraîne également, ont dominé de bout en bout des Néo-Zélandais, privés de leur capitaine Winston Reid blessé et ne pouvant compter que sur le seul Chris Wood.

L'addition aurait pu s'avérer encore plus salée pour les All Whites sans une prestation exceptionnelle de leur gardien Glen Moss qui avait retardé l'ouverture du score (par Raul Aguilar, 31e) par des sauvetages de grande classe.

Les autres buts mexicains ont été marqués par Raul Jimenez (39e), Oribe Peralta (47e, 79e) et Rafael Marquez (82e). Les Néo-Zélandais ont sauvé l'honneur par Chris James (84e).

Les matches retour auront lieu dans une semaine respectivement à Montevideo et Wellington.

Fifa.com (13/11/2013)

Ukraine : Devic récolte les fruits des sacrifices



L’Ukraine n’a jamais rien eu dans la facilité. Pour son premier match en tant que nation indépendante, elle s’était inclinée 1:3 contre la Hongrie en 1992. Pour obtenir sa première participation à l’UEFA EURO, elle a dû  attendre de l’organiser en 2012. Quant à la Coupe du Monde de la FIFA™, elle a connu par deux fois la cruelle élimination lors des barrages en 1998 et 2002 avant de décrocher enfin sa qualification lors d’Allemagne 2006. Encore barragiste malheureuse en 2010, elle poursuit la tradition en 2014. Et histoire de bien lui compliquer la tâche, le destin lui a offert la France comme adversaire...

La route de l’Ukraine était donc faite pour croiser celle de Marko Devic qui, lui aussi, a connu son lot d’embûches. Né en Serbie, Devic n’y a pas jamais été repéré par les deux grands clubs de Belgrade, l’Etoile Rouge et le Partizan, et a dû se contenter de passer d’un petit club à l’autre, de Zvezdara à Voždovac en passant par Železnik et Radnicki. Du coup, pourquoi ne pas tenter l’aventure lorsque le championnat ukrainien lui ouvre ses portes en 2005 ?

Pari réussi. Aujourd’hui, Marko Devic en est le meilleur buteur avec 13 buts en 11 matches sous les couleurs du Metalist Kharkiv. Mais là aussi, tout n’a pas été facile. Il a d’abord fallu passer par le modeste Volyn Lutsk où il ne marque que deux fois en deux saisons, la seconde conclue par une relégation. La solution de facilité est de rentrer en Serbie, mais Devic est du genre à persévérer et rejoint le Metalist Kharkhiv.

Comme à la maison
Faut-il y voir une coïncidence, le club atteint son meilleur classement, une troisième place en 2007, qu’il conserve cinq ans consécutivement, les deux premières étant réservées au Shakthar Donetsk et au Dynamo Kiev. "Le Metalist a réussi ces dernières années à bouleverser l’ordre établi dans la lutte pour les plus hautes places", confirme le buteur de 30 ans au micro de FIFA.com en référence à la place de dauphin du Shakhtar en 2013. "Notre équipe se développe chaque année et propose un beau football, spectaculaire, ce qui fait que notre jeu est apprécié."

Devic lui-même ne laisse pas insensible les deux géants et accepte en 2012 l’offre du Shakhtar. Mais il était dit que rien ne serait aisé pour le meilleur buteur de la saison 2007/08, avec 19 réalisations. A Donetsk, il ne joue que des bouts de match pendant six mois. "Qu’est ce qui n’a pas marché ? Certains disent que je ne travaillais pas assez, d’autres qu’on ne m’a pas donné ma chance de me montrer", raconte-t-il aujourd’hui. "Peut-être. Moi ce que je voulais, c’était simplement jouer plus que je ne l’ai fait. Mais ces six mois n’ont pas été perdus. Ne serait-ce que m’entraîner avec une équipe de ce niveau, ça m’a apporté beaucoup."

Un coup dur de plus que Devic surmonte en faisant le chemin inverse. "Je suis très heureux d’être de retour. Le Metalist est ma deuxième famille, ma maison, et j’espère y rester pour longtemps", assure-t-il, même s’il avoue rêver de Bundesliga pour se tester à ce qu’il considère comme le plus haut niveau. "Nous parvenons chaque année à nous qualifier pour l’Europe, ce qui représente énormément pour n’importe quel joueur. Et nous avons maintenant l’objectif de disputer la Ligue des champions."

Car à mi-parcours, le Metalist talonne le Shakhtar d’un point et en compte quatre d’avance sur le Dynamo, avec un match de moins que les deux géants. "La compétition avec le Shakhtar et le Dynamo est bien réelle", annonce-t-il, décidé à briser une hégémonie qui dure depuis 1992. "Bien sûr, tout le monde, et nous les premiers, a conscience que ce sera très compliqué", admet-il, avant de préciser : "Difficile, mais pas impossible."

C’est avec le même état d’esprit qu’il aborde le barrage qualificatif pour Brésil 2014 contre la France, conscient que le tirage aurait difficilement être plus délicat. "Je crois sincèrement en notre équipe, mais je suis réaliste et je considère que la France est favorite", estime l’international ukrainien depuis 2008, année de sa naturalisation. "Ils jouent tous dans les meilleurs championnats, on ne part pas dans l’inconnu, on sait qui on aura face à nous : l’une des meilleures équipes du monde."

Un grand Monsieur
Mais les Jaune et Bleu en ont vu d’autres, notamment pour atteindre la deuxième place du Groupe H derrière l’Angleterre. Avec deux points après trois journées, les Slaves semblaient partis pour voir Anglais, Polonais et Monténégrins se disputer la qualification. "Nous avions très mal démarré, c’est vrai", reconnaît Devic. "Mais avec l’arrivée de Mykhaylo Fomenko à la tête de la sélection, l’équipe s’est développée et nous avons su récupérer sur la fin ce que nous avions perdu au début", explique-t-il en référence à un nul en Angleterre (0:0), une victoire capitale sur la Pologne (1:0), et un étincelant 8:0 à Saint-Marin, avec un triplé personnel.

Cette performance a peut-être permis à Devic de surmonter une autre difficulté, celle d’entrer dans le cœur des supporters d’un pays où offensivement, on ne jure que par Oleg Blokhin et Andriy Shevchenko. "C’est une très bonne chose d’être proche de deux personnes qui ont fait autant pour le football", confie Devic qui, lors de l’UEFA EURO 2012 était entrainé par le premier et coéquipier du second. "C’est un honneur d’avoir pu évoluer aux côtés d’un si grand Monsieur. Il a toujours été l’une de mes idoles, et je me suis soudain retrouvé à ses côtés. J’ai appris beaucoup de lui, notamment sur le réalisme, savoir concrétiser la moindre opportunité. Il était capable de marquer à partir d’une demi-occasion, il était fantastique."

Devic a d’ailleurs mis les conseils du maître en pratique lors d’un match décisif contre l’Angleterre à l’EURO 2012, mais l’arbitre avait alors considéré que le ballon, dégagé par John Terry, n’avait pas franchi la ligne. "Ce n’est pas seulement moi qui ai des regrets", lâche-t-il à la veille d’un nouveau match crucial. "Toute l’équipe et tout un pays ont été déçus. Mais il ne faut pas rester là-dessus. Cela fait partie du passé, et nous avons désormais un objectif totalement différent : se qualifier pour la Coupe du Monde. Et nous allons tout faire pour l’atteindre."

Ce ne serait pas la première fois que l’Ukraine et Devic se remettraient d’un coup dur…

Fifa.com (14/11/2013)

Zone Europe
Matches-couperets pour les derniers tickets

La route de la phase finale de la Coupe du Monde de la FIFA, Brésil 2014™ passe par la délicate étape des matches-couperets pour les huit meilleurs seconds de la phase de qualification de la Zone Europe. L’enjeu ? Les quatre derniers billets du contingent de 13 formations représentant le Vieux Continent.

Le choc entre le Portugal et la Suède constituera la tête d'affiche de ces duels, en raison notamment de la forte personnalité de leurs capitaines. La France, ancienne championne du monde en 1998 et finaliste en 2006, doit une nouvelle fois passer par cette phase comme son adversaire ukrainien. En revanche l'Islande, révélation des qualifications, n'aura rien à perdre face à la Croatie, troisième en 1998.

L'affiche
Portugal - Suède, Lisbonne, Estadio da Luz, 15 novembre 2013, 20h45 (heure locale)

Limiter ce choc à la confrontation entre Cristiano Ronaldo et Zlatan Ibrahimovic serait réducteur, même si le perdant manquera cruellement au Brésil. "Il arrive que des individualités fassent basculer certains matches", reconnait Paulo Bento, le sélectionneur lusitanien. "Mais l'obligation d'un entraîneur, c'est de mettre le talent au service d'une organisation collective". Par ailleurs le Portugais regrette que son équipe n'arrive pas à s'imposer face à "des adversaires auxquels nous sommes supérieurs", faisant ainsi référence aux points perdus contre Israël, notamment lors de l'avant-dernière journée à domicile à cinq minutes de la fin (1:1) alors que le Portugal était maître de son destin. La Selecçao das Quinas doit ainsi passer par les barrages pour la deuxième fois de son histoire, après 2010 contre la Bosnie-Herzégovine (0:1, 1:0). Heureusement Paulo Bento enregistre le retour Cristiano Ronaldo, suspendu lors du dernier match, mais il sera cette fois privé du prolifique milieu offensif Danny et de son gardien Anthony Lopes, tous deux blessés.

De son côté le sélectionneur suédois Erik Hamren s'appuiera sur le même groupe qui a terminé à huit points de l'Allemagne, non sans lui avoir marqué sept buts en deux rencontres. Les Scandinaves, qui n'ont jamais perdu face au Portugal, pratiquent un football offensif mais connaissent parfois de grosses faiblesses en défense (14 buts concédés en qualification). "On doit réduire nos erreurs. Mais les matches de barrages sont comme deux finales, c'est complètement différent que les matches de groupe. Ça va être deux matches fantastiques", se réjouit à l'avance Ibrahimovic.

Les autres rencontres
Ukraine - France
L'Ukraine, en plein renouveau, a échoué à un petit point de l'Angleterre alors que la France n'a pu confirmer à domicile son nul du match aller en Espagne (1:1, 0:1). Habituée de ces barrages qu'elle va disputer pour la quatrième fois (1998, 2002 et 2010) sans jamais avoir passé l'obstacle, l'Ukraine est une formation très compacte, dont tous les joueurs évoluent dans les grands clubs du pays à l'exception du capitaine Anatoly Timoshchuk, au Zénith Saint-Petersbourg, et qui se projette très rapidement en attaque. Andriy Yarmolenko sur le flanc droit, et Yevhen Konoplyanka, côté gauche sont les deux artificiers de l'équipe qui a tourné à une moyenne de 2,8 buts par match en qualifications. La France a déjà surmonté cette épreuve contre la République d'Irlande pour se qualifier en 2010. En sept confrontations, la France n'a jamais perdu contre l'Ukraine (4 victoires et 3 nuls), comme lors du dernier UEFA EURO 2012 où elle s'était imposée 2:0. Didier Deschamps semble avoir trouvé son système de jeu en 4-2-3-1, mais l'équipe est toujours à la recherche d'un match référence et surtout d'un patron sur le terrain comme cela a toujours été le cas dans ses moments les plus glorieux, à l'époque de Michel Platini ou Zinedine Zidane, qui n'ont pas encore d'héritier.

Grèce - Roumanie
Deuxième du Groupe G tout en ayant le même nombre de points que la Bosnie-Herzégovine (meilleure différence particulière), la Grèce s’attend à une double confrontation très ouverte face à la Roumanie, deuxième du Groupe D derrière les intouchables Pays-Bas, et en pleine progression. Fernando Santos a rappelé l'attaquant Theofanis Gekas et le milieu de terrain du FC Kaiserslautern Kostas Fortounis pour renforcer un groupe soudé où l'on retrouve six joueurs de l'Olympiakos, champion de Grèce en titre et actuel leader, et cinq du PAOK Salonique, son dauphin. En revanche la Roumanie sera handicapée par l'absence de sa tour de défense Vlad Chiriches. Même si la Grèce reste sur une série de six victoires, les statistiques sont légérement favorables à la Roumanie qui, en 30 rencontres, s'est imposée 17 fois contre cinq victoires hellènes et huit nuls.

Islande - Croatie
Les deux équipes se sont rencontrées deux fois lors des qualifications pour Allemagne 2006, la Croatie s'imposant 4:0 à Zagreb et 3:0 à Reykjavik. Mais depuis les choses ont changé. Le capitaine islandais Aron Gunnarsson, 24 ans, milieu de terrain de Cardiff, le buteur de l'Ajax Amsterdam Kolbeinn Sigþorsson, 23 ans, et le meneur de Tottenham Gylfi Sigurðsson, 23 ans, sont les fers de lance de la méconnue équipe de la "terre de glace", qui aspire à disputer la première phase finale de son histoire. En deux ans, le Suédois Lars Lagerbäck a complétement transformé l'équipe. "Il nous a donné confiance en nous faisant prendre conscience du gros potentiel que nous avions, malgré la petite taille de notre pays (320 000 habitants)", souligne Gunnarson.

Après la démission d'Igor Stimac au terme des qualifications où la Croatie a pris la deuxième place du Groupe A derrière la Belgique, Niko Kovac a entamé une véritable course contre la montre pour remotiver les Vatreni. L'ancien milieu de terrain international (14 buts en 83 sélections) a rapidement dressé un constat : "Individuellement, nous ne manquons pas de joueurs talentueux mais qui sont souvent trop individualistes. Ils n'ont quand même pas pu oublier leur football en si peu de temps. Il faut juste instaurer une certaine discipline de jeu".

Le joueur
Andriy Yarmolenko, 24 ans, considéré à son corps défendant comme le "nouveau Schevchenko" évolue dans le couloir droit de l'Ukraine et du Dynamo Kiev. Très athlétique (1m89), bon dribleur, rapide, il est particulièrement dangereux quand il rentre vers l'intérieur et frappe du gauche. Il reste d'ailleurs sur une série de 12 buts lors de ses 11 derniers matches, toutes compétitions confondues.

La stat
613 - Comme le nombre de buts que totalisent depuis la saison 2004/05 Zlatan Ibrahimovic et Cristiano Ronaldo en championnat et en Ligue des champions de l’UEFA (304 pour le Portugais, 209 pour le Suédois). En sélection, Ibrahimovic avec 46 buts pour la Suède et un pourcentage de 0,46 but par match, devance de peu le Portugais (43 buts, 0,40).

Entendu…
"Il y a de la confiance et de la foi dans ce groupe. Les joueurs ne donnent pas seulement 100% d'eux-mêmes, mais 200%. C'est ce qui nous permettra de faire la différence" - Fernando Santos, sélectionneur de la Grèce

Fifa.com (14/11/2013)

Professeur Bishaw donne la leçon à l'Éthiopie



En 2013, l'Éthiopie vit un véritable conte de fées. Elle s'est qualifiée pour sa première Coupe d'Afrique des Nations de la CAF depuis plus de 30 ans et elle est toujours en course pour participer à la première Coupe du Monde de la FIFA™ de son histoire. À la tête des Antilopes Walya qui essaieront ce 17 novembre de remonter au Nigeria le 1:2 concédé à l'aller, on trouve Sewnet Bishaw, ancien professeur de biologie.

Malgré la défaite à domicile contre les Super Eagles, le sélectionneur est persuadé que son équipe peut renverser la situation et se qualifier pour Brésil 2014. "Les buts que les Nigérians nous marquent viennent de nos propres erreurs", regrette-t-il au micro de FIFA.com. "Nous allons essayer de les corriger et de décrocher la qualification là-bas."

Le Nigeria, c'est cinq participations à la Coupe du Monde, contre aucune pour une Éthiopie qui est l'une des révélations des qualifications africaines notamment pour avoir écarté l'Afrique du Sud. "Au début, nous nous sommes fixé comme objectifs de nous qualifier pour la Coupe d'Afrique des Nations et la Coupe du Monde", poursuit Bishaw. "Nous savions que pour y arriver, nous allions devoir travailler très dur et c'est exactement ce que nous avons fait. Nous nous entraînons jour et nuit pour atteindre notre objectif. Il nous reste 90 minutes et nous allons nous battre à fond. J'ai confiance. Nous allons nous qualifier", affirme l'entraîneur.

Professeur dans l'âme
Bishaw était déjà aux commandes de l'Éthiopie en début d'année lors de la CAN organisée par l'Afrique du Sud. À cette occasion, ses joueurs avaient réalisé un bon match nul contre la Zambie, tenante du trophée, mais cela s'était révélé insuffisant pour passer le premier tour. "Le seul secret est de travailler dur et d'obtenir que les joueurs pensent tous la même chose, pour le bien de l'équipe, pour que le groupe soit fort et unifié. C'est notre seul secret", insiste-t-il quand on lui demande les ingrédients d'une recette qui a fait ses preuves. "Nous devons également travailler avec les jeunes et accompagner les joueurs les plus talentueux à chaque étape de leur développement. Aujourd'hui, nous réalisons un vrai travail de fond avec les jeunes et d'ici deux ou trois ans, on devrait voir émerger plusieurs éléments de très grande qualité chez les seniors. Dès lors, il n'y a aucune raison pour que l'équipe nationale ne continue pas de progresser. Au contraire."

La transmission du savoir et de la sagesse sont depuis longtemps la passion de Bishaw, qui a choisi de devenir professeur de biologie après avoir obtenu son diplôme universitaire. Les compétences acquises pendant ce processus de formation lui sont aujourd'hui très utiles. "Être professeur et entraîneur, c'est la même chose", assure-t-il. "Ma formation universitaire m'a énormément aidé. Quand j'ai arrêté d'enseigner, j'ai suivi des cours au niveau local, de la CAF et enfin de la FIFA. Je suis allé à l'étranger pour suivre des séminaires. Aujourd'hui, mon métier n'est plus d'enseigner à l'école, mais ma vie est d'enseigner le football."

Un formidable avantage
Bishaw insiste beaucoup sur la formation des jeunes. Il a d'abord entraîné les U-17 et les U-19 éthiopiens, avant de prendre les rênes de l'équipe senior, avec laquelle il a remporté la Coupe CECAFA en 2005. Après cela, il a officié en club avant d'être rappelé aux commandes des Antilopes Walya l'an dernier. L'une des particularités de l'Éthiopie est, une fois n'est pas coutume en Afrique, que les joueurs qui la composent évoluent à deux exceptions près dans le championnat national. "C'est un formidable avantage pour nous en termes d'organisation", estime le technicien de 69 ans. "Dès que vous voulez travailler avec l'équipe nationale, il est très facile de réunir tout le monde. Je le répète, il n'y a que par le travail que vous pouvez obtenir une équipe soudée et forte. C'est donc un grand avantage de les avoir tous sous la main."

"Quand vous avez la moitié d'une équipe qui évolue à l'étranger, c'est beaucoup plus difficile, car chaque joueur a un style particulier en fonction du championnat où il évolue", détaille-t-il. "Dans ces cas-là, c'est comme si vous aviez deux équipes, celle des expatriés et celle des joueurs qui évoluent au pays. Il est alors très compliqué de faire une équipe à partir de ces deux sources. Moi, je n'ai pas ce problème. Il m'est très facile de les réunir. Ils se connaissent tous très bien et pensent comme un groupe. Ça explique beaucoup la réussite de notre équipe."

Fifa.com (14/11/2013)

Zone Europe
L'Islande, du faire-valoir au petit poucet



L'Islande cherchera à forcer les portes de l'histoire de la Coupe du monde de football, lors de son barrage contre la Croatie vendredi et mardi, pour éventuellement devenir le petit poucet de l'épreuve.

Habitués à être des faire-valoir qui offraient aux footballeurs un voyage tranquille au pays des volcans, les Islandais ont fait des progrès énormes en dix ans.

En 2004, quand l'Islande battait 2-0 l'Italie, future championne du monde, on pouvait le mettre sur le compte du manque de sérieux de la Squadra azzura pour un amical d'août. En 2013, quand elle finit deuxième d'un groupe de qualification devant la Slovénie et la Norvège, cela devient plus sérieux.

Si elle passe ce barrage, l'Islande deviendra le premier pays de moins d'un million d'habitants à jouer un Mondial.

Le sélectionneur, le Suédois Lars Lagerbäck, y croit. "En étant réalistes on a une chance, que ce soit du 30-70, du 40-60 ou quelque chose comme ça", dit-il à l'AFP.

"Sur le papier ils sont favoris si on regarde le palmarès qu'ont les joueurs et l'équipe. Mais on progresse tout le temps maintenant et je pense que cet automne les joueurs se sont vraiment bien comportés, tandis que les Croates vont plutôt dans l'autre direction, et qu'avec leur nouvel entraîneur on ne sait jamais. Je pense qu'on a une assez bonne chance de les surprendre", explique t-il.

La présence de l'Islande à ce niveau n'était pas vraiment prévue. Vendredi à Reykjavik, le terrain pourrait être gelé.

Le stade de 10.000 places sera plein, car il avait suffi de trois heures pour écouler les places sur internet, même en les mettant en vente à 4 heures du matin.

Eidur Gudjohnsen, la star
Mis à part leurs deux gardiens amateurs, qui évoluent dans le championnat national, l'Islande n'aligne maintenant que des professionnels. Ils évoluent dans des clubs respectés comme Tottenham, Cardiff, l'Ajax ou la Sampdoria. La star reste Eidur Gudjohnsen (35 ans, 76 sélections), attaquant du Club Bruges passé par Chelsea et Barcelone.

Avant d'exporter des footballeurs, encore faut-il former de bons jeunes. Et l'île, qui n'a connu comme tournois internationaux que des Euros Espoirs et féminins, y parvient de mieux en mieux.

"La grande révolution au sein du football islandais a eu lieu au tournant du siècle, quand quelques terrains couverts ont été bâtis et dans le même temps la plupart des clubs ont inauguré des terrains de gazon artificiel", raconte Vidir Sigurdsson, journaliste qui est la mémoire vivante du football national.

Le climat islandais, par 64° Nord, est en effet propice au handball, où le pays s'est davantage illustré.

Sur les terrains en herbe, on ne s'entraînait réellement que cinq mois par an. Le championnat islandais ne dure d'ailleurs que début mai à fin septembre. Le niveau s'en ressentait, alors qu'aujourd'hui, les meilleurs jeunes jouent au football toute l'année.

"Le résultat c'est que l'Islande a plus de joueurs talentueux qu'elle n'en a jamais eu. On peut dire que les membres de l'équipe actuelle sont de la première génération à avoir poussé dans ces conditions", ajoute-t-il.

Elle a suscité une attente immense dans un pays qui vit normalement sevré de foot à cette époque de l'année.

Deux tiers des 330.000 Islandais avaient regardé la dernière rencontre de groupe le 15 octobre, un nul 1-1 en Norvège. Ils devraient être encore plus nombreux cette fois.

Fifa.com (14/11/2013)

Croatie : Kovac, une icône vient mettre de l'ordre



Icône du football croate, Niko Kovac a pris les rênes de la sélection nationale après l'échec dans les qualifications directes au Mondial-2014. Mais pas de miracle pour les barrages face à l'Islande: son mot d'ordre, c'est la rigueur.

Après le départ à la retraite début 2009 du joueur Kovac, 42 ans aujourd'hui, l'équipe croate a été cruellement privée de son pilier. Son retour, quatre ans plus tard, rassure déjà.

"Le nouveau sélectionneur a des idées (...) Nous, les joueurs, devons faire le nécessaire dans nos têtes pour enfin jouer comme nous sommes capables de le faire, a déclaré récemment le milieu croate du Real Madrid, Luka Modric. Nous devons être cette Croatie que les gens ont l'habitude de voir".

Car le maillot à damier rouge et blanc n'a pas brillé depuis longtemps sous la houlette d'Igor Stimac, lui aussi ancien international.

Sur leurs quatre derniers matches des qualifications (GrA), les Croates ont fait match nul (1-1) contre la Serbie et se sont inclinés à trois reprises, deux fois contre l'Ecosse, et une fois contre la Belgique, directement qualifiée.

Leur dernière victoire remonte à mars contre le Pays de Galles (2-1), sur fond de détérioration des relations entre les joueurs.

Organisation et planification
Kovac a donc pris ses fonctions, le 16 octobre, à la tête d'une sélection en plein désarroi. Avec à peine un mois pour préparer le premier match des barrages, vendredi à Reykjavik, et imposer sa vision du jeu.

"Ma Croatie ne sera sûrement pas sifflée", a-t-il assuré lors de l'annonce de son équipe pour ces deux matches, ajoutant que s'il n'était pas sûr d'aligner deux victoires, il avait demandé à ses joueurs de "mouiller le maillot" et d'être irréprochables sur l'engagement.

Se gardant de critiquer son prédécesseur, Kovac, qui est né et a fait sa carrière en Allemagne, a néanmoins remarqué que l'équipe "manquait d'organisation et de planification" et que lui même avait été "élevé et éduqué" dans la culture de la rigueur.

Bras droit sur le terrain et dans les vestiaires de Slaven Bilic, qui a entraîné les Croates de 2006 à 2012, il a promis que rien ne serait laissé à l'"improvisation", qui caractérise selon lui la nation croate.

Début 2013, il avait commencé à entraîner la sélection des Espoirs. En quatre matches des qualifications à l'Euro-2015, il a enregistré quatre victoires.

"Nous ne pouvons pas nous permettre de perdre un seul instant", a-t-il expliqué au début des préparatifs pour le match contre l'Islande. On ne doit pas sous-estimer qui que ce soit après nos derniers résultats. Des amis me disent que nous sommes les favoris, mais je pense qu'il n'y a pas de favoris dans cette rencontre".

D'autant que celui que toute la Croatie voit déjà comme le sauveur doit composer avec un peu de cet imprévu qu'il déteste tant: l'attaquant Ivica Olic (Wolfsburg) et le défenseur Ivan Strinic (Dniepropetrovsk), blessés, sont incertains.

Fifa.com (14/11/2013)

La France face à son destin



L'équipe de France de Didier Deschamps aborde vendredi à Kiev le rendez-vous le plus important de sa jeune histoire, avec la première manche du barrage du Mondial-2014 contre l'Ukraine qui doit lui ouvrir les portes du Brésil et dont l'issue aura des répercussions sur l'ensemble du football français.

Quatre ans après la double confrontation contre l'Eire, marquée par la fameuse main de Thierry Henry, le destin des Bleus passe une nouvelle fois par une séance de rattrapage, dont les conséquences dépassent largement le cadre strictement sportif.

Dauphins des champions du monde et d'Europe espagnols dans le groupe I de la zone Europe, les Français ont hérité de l'adversaire le plus abordable sur le papier, mais le passé récent a montré que la hiérarchie pouvait être sérieusement bousculée dans ce genre d'affrontements couperets.

Le souvenir du barrage retour contre l'Eire (1-1 a.p., le 18 novembre 2009) ou du dernier match des qualifications pour l'Euro-2012 face à la Bosnie (1-1, le 11 octobre 2011) incitent ainsi à la prudence, et les Bleus ont tout intérêt à faire une partie du travail à Kiev afin de s'épargner un match retour tendu, mardi au Stade de France. D'autant que l'enjeu, cette fois, est capital pour la discipline.

Au-delà de la perspective de disputer une Coupe du monde au Brésil, pays du football-roi, le football français, malmené par différentes affaires ces dernières années (Knysna, Zahia, quotas, virée des Espoirs, Nasri, Evra...), a en effet une image déplorable à restaurer auprès du grand public. Deschamps l'a bien compris: seules les victoires pourront inverser cette tendance.

A deux ans de l'Euro-2016 organisé en France, une absence de la prochaine phase finale, qui serait une première pour les Bleus depuis le Mondial-94, plongerait également la Fédération française de football dans une crise profonde. C'est une institution affaiblie qui devrait alors renégocier d'ici juin 2014 plusieurs contrats avec certains de ses partenaires commerciaux.

Ribéry aura la clé
C'est aussi toute la stratégie de Deschamps, nommé au lendemain de l'Euro-2012, qui sera validée ou non face aux Ukrainiens avec en filigrane la question de son avenir, même si la tendance actuelle penche pour son maintien à la tête des Bleus. En dépit de ses bonnes relations avec le président Noël Le Graët, le sélectionneur sait bien qu'une élimination provoquerait une onde de choc aux effets insoupçonnés.

Après une première moitié d'année 2013 désastreuse, Deschamps a redressé la barre, avec 3 succès d'affilée et 13 buts inscrits. Mais l'équilibre est si fragile que le spectre des fiascos passés a subitement refait surface, notamment cette défaite contre la Bulgarie (2-1) il y a 20 ans presque jour pour jour (17 novembre 1993), qui avait privé la bande à Papin et Cantona d'un voyage aux Etats-Unis.

"DD" a pris ses précautions en fermant le Centre d'entraînement de Clairefontaine à double tour, mardi et mercredi, pour éviter les polémiques et les sujets qui fâchent et se préparer en toute quiétude. Pas question pour le sélectionneur de voir ce stage crucial perturbé et pollué par "l'affaire" Evra.

Il n'empêche, le défenseur de Manchester United s'est mis une pression inutile en s'en prenant à des consultants audiovisuels, et il n'a pas intérêt à rater sa partie.

Pour défier des Ukrainiens invaincus depuis 11 rencontres mais qui n'ont jamais réussi à dominer la France en 7 face-à-face, Deschamps comptera surtout sur Franck Ribéry.

Débarrassé de ses démons, le joueur du Bayern Munich est dans la forme de sa vie et assume enfin son statut de leader technique de la sélection. Nul doute qu'à quelques semaines de la remise du Ballon d'Or, auquel il est l'un des plus sérieux prétendants, il aura à coeur de conclure son année 2013 exceptionnelle en offrant aux Bleus un billet pour le Brésil.

Un grand joueur ne peut pas manquer une rencontre de cette importance et Ribéry, s'il souhaite marquer son époque, n'aura pas le droit à l'erreur.

Fifa.com (14/11/2013)

Ukraine : Larmolenko, la nouvelle star revient de loin



A 24 ans, Andrei Iarmolenko, milieu droit et nouvelle star de l'équipe d'Ukraine, opposée à la France en barrage aller du Mondial-2014 vendredi, revient de loin, puisqu'il avait failli raccrocher les crampons à 14 ans.

. Les louanges
Ce joueur qui occupe le couloir droit --et sera donc face à Franck Ribéry et Patrice Evra-- fait l'unanimité aujourd'hui: "Andrei est un pur talent, béni par la nature", estime ainsi la légende ukrainienne Oleg Blokhine à son sujet. "Il a tout ce qu'il faut: rapide, technique, et un instinct de tueur, poursuit l'ancien coach de l'équipe nationale. Il est aussi vital pour son club, le Dynamo Kiev, que pour la sélection".

Mikhail Fomenko, actuel coach national interrogé par l'AFP, fait également dans l'emphase: "Tous mes joueurs sont précieux mais Iarmolenko vaut son poids en or ! C'est un guerrier. Il peut à lui seul booster le moral de l'équipe. C'est un leader, indéniablement".

. Les débuts difficiles
Qui peut croire à la lecture de ces compliments que les débuts furent difficiles ? C'est pourtant le cas.

Le petit Iarmolenko, selon sa mère, avait montré dès quatre ans des prédispositions pour le ballon rond. A 13 ans il intégrait les classes jeunes du Dynamo Kiev. Mais un an plus tard, il décidait de laisser tomber et de rentrer dans sa ville natale de Tchernigov, à 140 kilomètres au nord de Kiev.

"A ce moment, je n'étais pas assez costaud physiquement et puis mes parents me manquaient trop, a expliqué le joueur à l'AFP. J'étais allé là-bas sans doute trop tôt. Mais j'ai réalisé plus tard que retourner chez moi avait été la bonne décision".

Car le gaucher a retenté sa chance ensuite et a fini par accéder à l'équipe première en mai 2008. Là aussi, les débuts ont été rudes, le joueur s'attirant les critiques pour son trop grand déchet offensif. Aujourd'hui, c'est un titulaire indiscutable, en club comme en sélection.

. La France, ce gros client
"C'est banal de dire qu'il n'y a pas de petits adversaires dans les barrages, mais là, la France fait clairement office de favori", juge Iarmolenko.

"Les Bleus ont plein de joueurs de classe mondiale, qui ont de l'expérience, qui jouent dans des équipes de top niveau en Europe, ajoute-t-il. Les Français sont extrêmement dangereux".

Et d'enchaîner en mode pilotage automatique: "Mais nous allons montrer notre meilleur visage contre la France pour représenter notre pays au Mondial au Brésil".

. L'Ukraine ressuscitée
L'Ukraine a connu un départ désastreux dans les qualifications du Mondial avec seulement deux points récoltés lors de ses trois premiers matches. La nomination de Mikhail Fomenko (à la place de Blokhine) en décembre 2012 a permis de redresser la situation.

"Nous apportons plus de soins à la tactique et nous nous préparons mieux avec Fomenko, dissèque Iarmolenko. Mais le plus grand progrès, c'est que nous sommes maintenant unis et que nous croyons en nos chances d'aller au Brésil".

Iarmolenko est en sélection depuis 2009. Pour la petite histoire, il a établi un record national en marquant au bout de 15 secondes dans un amical contre l'Uruguay en 2011. Patrice Evra devra être vigilant d'entrée vendredi soir.

Fifa.com (14/11/2013)

France, Deschamps : "Pas de crainte mais de l'excitation"



Le sélectionneur de l'équipe de France Didier Deschamps a déclaré jeudi qu'il n'y avait "pas de crainte" mais de "l'excitation" chez ses joueurs avant le barrage aller du Mondial-2014 contre l'Ukraine, vendredi à Kiev.

Comment se sentent les joueurs?
Il n'y a pas à être tendu. Il y a une décontraction nécessaire avec évidemment la concentration et la détermination dans les séances. Il y a un enjeu et un objectif, se qualifier pour la Coupe du monde. Petit à petit, on va arriver à demain et à notre rendez-vous qui est à 21h45 (20h45 heure française). Il y a une première manche à livrer demain et il faudra être prêt.

Comment avez-vous fait pour évacuer la pression de la tête des joueurs?
Je parle avec eux, ni plus ni moins. La grande majorité, pour ne pas dire la totalité des joueurs, est habituée à jouer des grands matches en clubs. Après, il faut les préparer à affronter l'Ukraine et leur donner le plus d'infos. Ils savent l'importance de ce premier rendez-vous. J'axe mon discours par rapport à ce qu'on devra faire sur le terrain et l'adversité qu'on aura en face de nous."

Quels seraient les arguments pour abandonner votre système en 4-2-3-1?
Je n'ai pas envie de rentrer dans les détails. Il y a aussi un adversaire qui peut s'adapter à ce qu'on fera. Il y a plusieurs formules avec des avantages et des inconvénients mais l'idée directrice c'est de ne pas commencer le match en pensant uniquement à défendre. Même si on y sera amené parce que l'Ukraine a de la qualité offensivement. Mais il faudra qu'on impose notre jeu.

Est-ce la méforme de Valbuena qui vous fait hésiter entre les deux systèmes?
C'est vous qui parlez de méforme. Il est là et si j'avais considéré qu'il était en méforme, je ne l'aurais pas pris. Il y a un choix de système et de joueurs par rapport à un rendez-vous décisif mais s'il est là, c'est que je compte sur lui comme sur les 23 autres joueurs.

Quel a été votre message aux joueurs cette semaine?
On a un objectif. Je parle beaucoup collectivement mais aussi individuellement. On fait en sorte que poste par poste, ils aient toutes les infos sur les joueurs qu'ils auront en face d'eux avec leurs caractéristiques. Ce sont des échanges. L'important c'est d'avoir confiance en eux et d'aller au bout.

Y a-t-il le risque qu'ils passent à côté?
Le risque zéro n'existe pas dans le sport. Passer à côté, c'est ne pas être présent sur le terrain et on fait tout pour que les joueurs le soient et fassent la meilleure performance possible. Après, il y a un adversaire et un rapport de forces. Demain, on a notre premier rendez-vous et on doit être présent.

Le barrage sera-t-il décisif pour l'obtention du Ballon d'Or par Franck Ribéry?
Non car la date de clôture du vote c'est demain.

Ribéry a déclaré qu'il n'avait pas peur de ces barrages. Ce sentiment est-il partagé par les autres joueurs?
Il n'y a pas le danger d'avoir peur. Ce sont des matches à part mais il n'y a pas de crainte, il y a l'excitation de livrer ces deux matches-là et en face de nous, les Ukrainiens savent aussi qu'ils ont une chance d'aller à la Coupe du monde et qu'ils peuvent nous créer des problèmes.

Personnellement, êtes-vous tendu?
Il y a une adrénaline et une excitation qui montent au fil du match mais il n'y a pas de pensée négative. Ca va à l'encontre de ce que je demande à mes joueurs. Si je leur dis d'être calme et détendu et que des gouttes de sueur tombent de mon front, je ne pense pas qu'ils vont me croire.

Fifa.com (14/11/2013)

Grèce : Le Brésil, dernière flamme du dieu Karagounis



Giorgos Karagounis, un des derniers dieux du foot grec depuis le sacre de l'Euro-2004, a encore le feu sacré et bien l'intention de passer l'obstacle des barrages contre la Roumanie pour clore en beauté au Mondial brésilien la belle décennie hellène.

Vendredi, au moment du coup d'envoi (19h45 GMT, 20h45 heure française) du match aller au Pirée (le retour aura lieu mardi à Bucarest), le capitaine du "bateau pirate", âgé de 36 ans, sera prêt pour relever --probablement-- le dernier grand défi de sa carrière internationale déjà riche en sensations.

La réussite et l'émotion, Karagounis les a conjuguées comme jamais il y a un peu plus de 9 ans, lorsqu'il remporta avec son pays le championnat d'Europe des nations à la surprise générale, en battant notamment la France en quart et le Portugal chez lui en finale.

Ce 4 juillet 2004, la légitime tristesse personnelle de ne pas avoir pu prendre part à ce match historique en raison d'une suspension a toutefois laissé place au bonheur collectif qui a submergé tout un pays, ayant depuis fait de ses 23 champions d'Europe des héros, voire pour quelques-uns d'entre eux des dieux.

Karagounis, comme son compère du milieu Kostas Katsouranis, qui joua la finale et sera également de la partie lors de ces barrages, sont de ceux-là. Ils sont les piliers du temple, sur lesquels peut s'appuyer le sélectionneur Fernando Santos.

Si le technicien portugais, qui a succédé en 2010 à l'Allemand Otto Rehhagel, a fait émerger une nouvelle génération de joueurs, quitte à parfois ne pas titulariser Karagounis, il a toujours fait appel à lui lors des matches-clés. Où son mental de leader, sa technique et parfois son vice prévalent.

Supplément d'âme
Des qualités qui n'ont jamais été démenties en 129 sélections (record national, pour 11 buts) et qui avaient déjà été entrevues chez les Espoirs, puisqu'il fut le capitaine de la Grèce, finaliste de l'Euro-1998 (battue 1-0 par l'Espagne).

Eternellement attaché au Panathinaïkos qu'il a rejoint à 18 ans, mais avec lequel il fut une seule fois champion de Grèce en 2010, Karagounis a connu deux autres clubs européens prestigieux, l'Inter Milan (2003-2005) et Benfica (2005-2007). Il s'aventure depuis deux saisons en Angleterre à Fulham.

Pour découvrir le Brésil l'été prochain et y disputer à titre individuel une seconde Coupe du monde de rang, Karagounis se veut à la fois prudent et optimiste avant les barrages. "Je pense que nous avons une très bonne équipe. Avant le tirage au sort, j'avais déclaré que, quelle que soit celle que nous allions affronter, les chances de nous qualifier étaient de 50-50. Je le crois encore maintenant que le tirage a désigné la Roumanie."

Selon lui, les joueurs grecs devront être "physiquement et mentalement préparés à 100% pour s'imposer. Si nous voulons nous qualifier, nous devons être concentrés, sérieux, donner toute notre âme sur le terrain. Sans ça, nous n'avons aucune chance".

Le supplément d'âme, voilà ce qu'incarne l'infatigable Karagounis, déterminé à encore écrire une page glorieuse de l'histoire du ballon rond de son pays. "Si nous nous qualifions, ce sera notre troisième Mondial (après 1994 et 2010, ndlr). Nous avons aussi participé aux trois derniers Euro. La dernière décennie a été dorée pour le football grec", estime-t-il sur le site de Fulham.

Après cette échéance, il a d'ores et déjà fait savoir qu'il espérait finir sa carrière au "Pana". Peu importe si le club athénien lui doit encore 800.000 euros d'arriérés de salaire.

Fifa.com (14/11/2013)