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CM 2014 : Groupe B (Espagne, Pays-Bas, Chili, Australie)

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Message par rachid_as Mar 17 Juin - 20:59

Espagne : Del Bosque va faire des changements

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Le sélectionneur espagnol Vicente Del Bosque a estimé qu'il fallait "une rébellion" après la défaite (5-1) contre les Pays-Bas, et annoncé qu'il allait probablement faire des changements dans l'équipe qui affrontera le Chili.

"On va probablement (possiblemente) faire des changements mais pas beaucoup (...) Il y a 12 joueurs qui n'ont pas joué, qui ont le niveau, qui ont du prestige, qui jouent dans des grands championnats, dans des grands clubs et peut être qu'on leur donnera la possibilité", de jouer contre le Chili, a affirmé le sélectionneur qui a insisté qu'il fallait "une rébellion".

Le sélectionneur n'a toutefois pas voulu dévoiler ses batteries. Interrogé sur la présence de Fernando Torres à la conférence de presse d'avant-match et si c'était un signe qu'il allait jouer, il a indiqué: "C'est la chef de presse qui décide de qui vient en conférence de presse mais elle ne connait pas le onze de départ".

Del Bosque a déclaré qu'il faudrait se mettre au niveau "de bravoure et d'agressivité" des Chiliens "tout en gardant notre identité mais aussi en faisant des choses moins habituelles pour nous mais qui peuvent les gêner".

Le sélectionneur, qui avait commencé le Mondial-2010 avec une défaite contre la Suisse avant d'être sacré, a déclaré qu'il "n'y avait pas de recette" pour récupérer mais que "les quatre jours" après la défaite "avaient été longs"

"On a encore notre destin en mains", a-t-il souligné.

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Message par rachid_as Mar 17 Juin - 21:01

Chili, Vidal : "On a retrouvé notre mental"

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Arturo Vidal est heureux, ça se voit et ça se comprend : opéré du ménisque externe du genou droit le 7 mai, il n'était pas assuré d'être présent au Brésil. Le milieu de terrain de la Juventus de Turin a cependant connu une récupération éclair à en croire son sélectionneur Jorge Sampaoli, qui l'a titularisé lors de l'entrée en lice réussie du Chili face à l'Australie.

À quelques heures du match contre l'Espagne, dont pourrait découler la qualification de la Roja pour le deuxième tour et l'élimination prématurée des champions du monde, le milieu polyvalent de 27 ans s'est entretenu avec la FIFA.


Qu'est-ce qui vous plaît le plus dans le poste de milieu de terrain ?
Ce qui me plaît, c'est récupérer un ballon et d'entendre les spectateurs rugir. C'est fantastique de sentir la joie des supporters quand on gagne un duel, quand on fait un beau geste, quand on marque. J'aime la passion du public.

Vous vous êtes toujours signalé par votre capacité à défendre et à attaquer avec le même succès. Aimez-vous cette double casquette ?
Oui ! Quand on commence à jouer, on rêve d'enfiler les buts, mais le football amène parfois à changer de poste. J'ai la chance d'être puissant et énergique et comme je suis en bonne forme physique, je peux défendre et marquer.

À propos de physique, comment va votre genou ?
Il va très bien maintenant. Je suis heureux de m'être rétabli si vite, je craignais le pire. Heureusement, j'ai été titularisé dès le premier matches et les 60 minutes passées sur le terrain vont beaucoup m'aider pour les deux matches à venir, qui sont très compliqués contre l'Espagne et Pays-Bas. J'espère prouver que je suis à 100 % et que je peux être utile à l'équipe.

On a beaucoup dit que le Chili ne dérogeait jamais à son style de jeu. Pourriez-vous le décrire, pour ceux qui ne suivent pas votre équipe ?
Certains l'ont qualifié de style suicidaire : on presse très haut, on essaie de bloquer le jeu adverse et de prendre le ballon le plus haut possible. Une fois qu'on a la balle, on la fait circuler et on fait courir nos adversaires pour savoir s'ils sont capables du même engagement que nous.

En quoi cette équipe et celle d'Afrique du Sud 2010, dont vous faisiez également partie, diffèrent-elles ?
La différence tient surtout à la qualité des jeunes joueurs du groupe actuel. Ils vont très vite et ont une grosse envie. Et puis en 2010, on disputait tous notre première Coupe du Monde, on réalisait un rêve. Aujourd'hui, l'expérience acquise à l'époque nous aide beaucoup.

La sélection a-t-elle beaucoup changé depuis l'arrivée de Jorge Sampaoli ?
Oui, parce que le groupe a cru en lui. Il s'est appuyé sur des joueurs qu'il connaissait et on a commencé à progresser. Une fois convaincus de notre potentiel, on l'a déployé dans les qualifications. On a retrouvé notre mental.

Vous avez disputé plusieurs rencontres importantes dans votre carrière, tant en sélection qu'en club. Où placez-vous le face-à-face à venir avec l'Espagne ?
C'est un match de haut vol, du calibre d'une confrontation avec le Real Madrid en club, ou d'une affiche de Ligue des champions, comme celle à laquelle j'ai participé avec la Juventus face au Bayern Munich. Les conditions et la pression sont similaires. Ce sont des rendez-vous de choix dans la vie d'un footballeur.

Pour conclure, que ressentez-vous à l'idée de vous mesurer aux champions du monde au Maracanã ?
Tout contribue à en faire un match de rêve : vivre l'ambiance d'un stade de légende, affronter l'Espagne, savoir qu'une victoire pourrait nous qualifier dans l'un des groupes les plus relevés de la Coupe du Monde… C'est un grand moment de bonheur et d'espoir, parce que si on passe, ça va faire du bruit !

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Message par rachid_as Mar 17 Juin - 22:09

Espagne, Iniesta : "Il faut oublier ce qui s'est passé"

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Le milieu de terrain espagnol Andres Iniesta a affirmé mardi qu'il "fallait oublier" la déroute contre les Pays-Bas (5-1) pour battre le Chili dans le groupe B du mondial.

Vous affrontez le Chili avec l'obligation de gagner...
On va sortir sur le terrain pour gagner contre le Chili. C'est sûr que notre début difficile fait qu'il assez dur de revenir a la normalité. Mais il faut oublier ce qui s'est passé. On a deux finales à disputer. On a connu la même situation au dernier Mondial (défaite 1-0 contre la Suisse) mais c'est un autre mondial, un autre théâtre. On va tout faire pour gagner et être au tour suivant. J'ai confiance, on peut le faire avec cette équipe.

Faut il continuer à jouer votre jeu?
Comme l'a dit Fernando (Torres), il faut gagner quelle que soit la manière. On aura plus d'options si on joue bien au football mais ça dépend aussi du rival. Après les dernières rencontres contre le Chili, on sait que c'est un adversaire qui va exiger beaucoup de notre part, c'est un adversaire difficile. On va affronter ce match comme une finale. Jouer de notre mieux, comme on sait le faire. L'unique objectif est de gagner pour arriver au troisième match avec des possibilités de qualification. On est capable de le faire.

Etes vous remis de la défaite contre les Pays-Bas?
La défaite a été un coup dur surtout en raison du résultat qui a été si mauvais pour nous. Devant les situations difficiles, il faut donner le meilleur pour renverser la situation. L'attente entre les deux matches a été longue. On aurait aimé jouer tout de suite. On espère faire un match parfait pour battre le Chili. On a eu un début très mauvais mais on a la possibilité de se récupérer. Il faudra donner son meilleur pour battre le Chili.

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Message par rachid_as Mar 17 Juin - 22:12

Pays Bas, Van Gaal : "Nous n'avons rien gagné"

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Les Pays-Bas ont beau avoir créé l'une des sensations de ce début de Mondial en balayant les champions du monde espagnols (5-1), ils n'ont encore "rien gagné" et doivent confirmer mercredi face à l'Australie, a estimé mardi le sélectionneur Louis Van Gaal.

"Nos joueurs les plus expérimentés ont immédiatement prévenu les plus jeunes que nous n'avons remporté qu'une victoire et que nous n'avons encore rien gagné", a expliqué le technicien lors d'une conférence de presse à Porto Alegre. "Nous ne sommes même pas encore qualifiés pour le prochain tour et tout peut se passer."

En tête du groupe B à la faveur de sa large victoire initiale, la sélection "Oranje" a toutefois l'occasion de faire un pas important vers les huitièmes de finale si elle bat les "Socceroos" mercredi après-midi au stade Beira-Rio (16h00 GMT).

"C'est en gagnant la finale qu'on remporte le titre et nous n'avons franchi que la première étape, a poursuivi Van Gaal. Nous devons garder les pieds sur terre et ne pas aller trop vite. Nous devons nous montrer capables de battre l'Australie, ce qui ne devrait pas être si facile."

Pour ce match, le sélectionneur néerlandais a précisé que l'ensemble de ses joueurs étaient opérationnels. Les défenseurs Daley Blind et Ron Vlaar souffraient respectivement de douleurs à un genou et à une cuisse.

Par ailleurs, Van Gaal n'a pas confirmé la possibilité d'une modification de son schéma tactique: les Pays-Bas évoluaient dans un 5-3-2 face à l'Espagne, peut-être moins adapté qu'un 4-3-3 face à un adversaire plus regroupé en défense comme l'Australie.

"Si l'Australie joue un match très défensif, le 4-3-3 nous permettrait de mettre plus de pression en attaque. Mais cela n'a pas toujours le rendement espéré. C'est pourquoi c'est une question aussi difficile pour moi. Je connais la réponse, les joueurs aussi, mais attendons de voir la composition d'équipe de demain", a conclu le technicien.

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Message par rachid_as Mer 18 Juin - 14:26

L'Espagne en session de rattrapage

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L'Espagne, tenante du titre, doit battre le Chili mercredi à Rio (19h00 GMT) pour effacer la claque reçue face aux Pays-Bas et surtout conserver toutes ses chances d'accéder aux huitièmes de finale et, pourquoi pas, de conserver sa couronne.

Cinq jours près leur démonstration face aux Espagnols (5-1), les Néerlandais pourraient eux devenir les premiers qualifiés pour les huitièmes de finale, en cas de succès sur les modestes australiens (16h00 GMT à Porto Alegre). Enfin, le perdant de Cameroun-Croatie sera éliminé de la course aux huitièmes.

"Il faut oublier ce qui s'est passé. On a deux finales à disputer". En deux phrases, le milieu de terrain Andres Iniesta a résumé l'objectif de l'Espagne.

Même si un nul face aux Sud-Américains ne la condamnerait pas, le meilleur moyen pour la Roja de ne pas imiter les autres tenants du titre éliminés dès le premier tour (le Brésil en 1966, la France en 2002 et l'Italie en 2010) est de remporter ses deux prochains matches. Si la modeste Australie, adversaire le 23 juin, ne semble pas un obstacle insurmontable, en revanche le Chili est capable de contrarier les plans des Espagnols, inexistants face aux Pays-Bas.

Pour surmonter les effets de la gifle, l'Espagne, championne du monde (2010 et double championne d'Europe 2008 et 2012) a choisi une méthode à trois branches. D'abord ses joueurs, et notamment le capitaine Iker Casillas, ont choisi d'assumer la raclée face aux Pays-Bas.

Le sélectionneur Vicente Del Bosque a lui apporté son soutien à ses cadres, même s'il envisage de faire quelques changements dans la composition de son équipe.

Enfin, il semble que le plan de jeu ait été simplifié. Le fameux "tiki taka", à base de passes courtes et rapides, pourrait être abandonné au profit d'un football plus direct. "Il faut gagner quelle que soit la manière", soutient Iniesta, pourtant l'un des dépositaires de la méthode, qui nourrit également son club de toujours, le FC Barcelone.

Un coup à jouer pour le Chili
Pour le Chili, vainqueur de l'Australie (3-1) en ouverture, l'occasion est belle. La bête espagnole est blessée et les joueurs de Jorge Sampaoli peuvent lui donner le coup de grâce tout en se qualifiant pour les huitièmes de finale.

"Si on peut les éliminer ce serait une bonne chose, avance le sélectionneur. Eux, ils jouent une finale pour ne pas quitter le Mondial, nous on joue une finale pour se qualifier".

Les dégâts provoqués chez les Espagnols seront scrutés avec attention par les Néerlandais, qui affronteront un peu plus tôt l'Australie. Et s'ils font preuve du même sérieux et de la même envie que face à l'Espagne, l'addition s'annonce salée pour les modestes "Socceroos".

En fait, le principal adversaire des Néerlandais est peut-être... eux-mêmes, tant cette équipe cultive historiquement une certaine propension à imploser sous le poids des egos.

Enfin, le Mondial retourne dans la moiteur tropicale de Manaus, à quatre heures d'avion et 2850 km de Rio. Après l'Angleterre et l'Italie, le 14 juin, ce sont la Croatie et le Cameroun qui se frotteront aux conditions de jeu particulières à proximité de la jungle amazonienne (30°c et taux d'humidité voisin de 80%).

Coup de chaud interdit car le perdant sera éliminé de la course aux huitièmes de finale et réduit au rôle d'arbitre lors des derniers matches de la première phase, le 23 juin.

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Message par rachid_as Mer 18 Juin - 19:45

Australie 2 - Pays-Bas 3
Les Pays-Bas au forceps


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Après en avoir fait voir de toutes les couleurs à la Roja espagnole (5:1), les Pays-Bas espéraient en faire autant avec l’Australie et se dégager la route pour les huitièmes de finale. A l’arrivée,  tout n’a pas été tout rose pour les Oranje, mais ils sont toute de même parvenus à faire le métier face à des Socceroos courageux, mais finalement malheureux.

La première illumination réservée à Porto Alegre venait de l'étoile néerlandaise Arjen Robben. L’ailier récupérait la balle sur la ligne médiane, sprintait, et battait Maty Ryan d’un tir croisé (0:1, 20’). C’était superbe, mais l’égalisation australienne dans la foulée l’était encore plus. Ryan McGowan, côté droit, centrait pour Tim Cahill dans la surface (1:1, 21’). Sans contrôle, le pensionnaire des New York Red Bulls transformait l’offrande en but, d’une volée sous la barre. Le match était lancé.

Et contre toute attente, il tournait bientôt à l’avantage des Océaniens... Après la pause, Daryl Janmaat touchait le brazuca de la main dans ses 16 mètres, et laissait Mile Jedinak et les Océaniens concrétiser sur penalty leur légère domination (2:1, 54’). Piqués au vif, les Européens réagissaient presque immédiatement, sous la houlette d’un Robin van Persie toujours aussi efficace dans la surface (2:2, 58). Passeur sur le but de l’égalisation, Memphis Depays enfilait celui du buteur 10 minutes plus tard, sur une frappe des 20 mètres (2:3, 68’).

Le jeu du chat et de la souris s’arrêtait là. Les Oranje tenteront de finir en beauté leur parcours sans faute dans le Groupe B à São Paulo, face au Chili, le 23 juin. Avec deux défaites au compteur, les Aussies, eux, tenteront de relever la tête face à l’Espagne, le même jour à Curitiba.

Homme du Match : Arjen Robben (NED)

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Message par rachid_as Mer 18 Juin - 22:26

Pays-Bas : Memphis a le sens du rythme

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Memphis. Le nom lui-même est rock’n’roll. Rien d’étonnant donc à ce que celui qui le porte sur le dos son maillot ait le sens du rythme. Le jeune Memphis Depay l’a dans le sang et ne s’est pas privé de le montrer dès qu’il a foulé la pelouse du Beira-Rio de Porto Alegre. Entré en toute fin de première période, il a ouvert la voie de la victoire aux Pays-Bas face à l’Australie, en signant une passe décisive et un but, celui de la victoire (3:2).

"Qui ne rêve pas d’un scénario comme ça ?", admet-il au micro de FIFA.com à peine le match terminé. "Jouer et marquer en Coupe du Monde, tout le monde en rêve. Mais comme tous les rêves, on ne sait jamais s'il va se réaliser, et quand. C’est encore plus beau quand ça arrive par surprise." Même si en l’occurrence, la surprise est mauvaise : la blessure de Bruno Martins Indi a obligé Louis van Gaal à changer ses plans et à offrir à Memphis ses premières minutes dans l’épreuve.

Alors que l’Australie tient les Bataves et leur 3-5-2 en échec, le sélectionneur néerlandais lance l’attaquant du PSV sur l’aile gauche en lieu et place du malheureux défenseur et repasse à une défense à quatre. "J’etais vraiment très triste pour lui en le voyant sortir sur civière. J’espère que ce n’est pas trop grave", confie Memphis, qui range son sourire quelques instants avant de le ressortir lorsqu’on lui apprend que son coéquipier souffre d’une commotion, qui le tiendra immobilisé au moins huit jours, mais sans gravité. "On espère qu’il va vite se remettre, et même si personne n’aime entrer dans un match dans ces conditions, ça m’a donné l’occasion de montrer ce que je savais faire. "

A bonne école
Et du haut de ses 20 ans, il sait apparemment faire beaucoup de choses. Courir - et vite ! -, centrer, dribbler, passer et marquer : la panoplie de l’attaquant complet, acquise en allant à bonne école. "Quand on a Robin van Persie et Arjen Robben dans son équipe, il n’y a pas de meilleurs professeurs pour progresser", assure Memphis, qui aurait aussi pu jouer avec le Ghana, le pays de son père. "Il n’y a qu’à voir aux entraînements, comment ils s’appliquent sur chaque tir, chaque passe, chaque combinaison. La vitesse de Robben et le contrôle de balle de Van Persie, ce sont des les meilleurs exemples pour apprendre."

Comme pour remercier ses bienfaiteurs, il a décidé de les sortir d’un mauvais pas. D’abord en offrant la balle de l’égalisation à 2:2 à son capitaine, l buteur de Manchester United, puis en se chargeant lui-même d’assurer la victoire d’une puissante frappe de 20 mètres. "C’est un but important, mais j’en ai mis des plus beaux !", rigole-t-il sans s’embarrasser de fausse modestie. "Mais marquer en Coupe du Monde, ça rend les buts encore plus beaux..."

En revanche, il se montre beaucoup plus impressionné quand on lui apprend que ce but fait de lui le plus jeune buteur néerlandais de l’histoire de la Coupe du Monde, effaçant le record de précocité de Boudewijn Zenden lors de France 1998. "C’est évidemment une immense fierté de marcher sur les pas des anciens buteurs. Une passe décisive, un but, et un record. Je ne pouvais pas rêver de meilleurs débuts", savoure-t-il.

La suite s’annonce prometteuse également. Avec six points en deux matches, les Oranjes sont pratiquement en huitième de finale et espèrent garder ce rythme le plus longtemps possible. Et le rythme, à Memphis, on en connait un rayon…

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Message par rachid_as Mer 18 Juin - 22:28

Espagne 0 - Chili 2
Le champion touche le fond


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Se rassurer au plus vite pour ne pas tomber à nouveau de haut. L’Espagne ne veut pas traîner le pas mais les actes ne suivent pas. Passes approximatives, contrôles mal sentis et appels peu inspirés : la Roja ne va pas mieux. Et le Chili est sans pitié quand Vargas conclut une action collective géniale sur la première incursion sud-américaine en terre espagnole (0:1, 20’). Deuxième attaque, même résultat. Iker Casillas repousse bien le coup franc d’Eduardo Vargas, mais pas le pointu de Charles Aranguiz (0:2, 43’).

La réaction du champion ? Quand elle n’est pas timide, elle est maladroite. Sergio Busquets trouve le moyen de ne pas pousser le brazuca dans le but vide de Claudio Bravo, et Andrés Iniesta d’enchaîner des pertes de balle. Quand rien ne va... Les hommes de Vicente Del Bosque sont au fond du trou. Ceux de Jorge Sampaoli ont la décence de ne pas les y enfoncer. Bravo est moins clément en refusant à Santi Cazorla et Iniesta le but de la consolation sur coup franc.

Les Espagnols peuvent déjà penser à leurs valises. L’étape à Curitiba de 23 juin contre l’Australie sera la dernière de leur périple brésilien. Le Chili affrontera les Pays-Bas pour le trône du Groupe B.

Homme du Match : Eduardo Vargas (CHI)

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Message par rachid_as Jeu 19 Juin - 10:36

Pays-Bas, Van Gaal : "Nous avons été forts mentalement"

CM 2014 : Groupe B (Espagne, Pays-Bas, Chili, Australie) - Page 6 2375982_full-lnd

Les Pays-Bas ont été "très forts mentalement" pour venir à bout de l'Australie (3-2) au Mondial, mercredi à Porto Alegre, a estimé le sélectionneur néerlandais Louis van Gaal, qui s'est réjoui de disposer avec Arjen Robben et Robin Van Persie de "buteurs formidables".

Pourquoi être passé du 5-3-2 au 4-3-3 avec l'entrée de Memphis Depay juste avant la pause ?
L'Australie a dominé en première période et j'ai voulu modifier ça. A la pause, j'ai expliqué aux joueurs qu'ils devaient jouer en 4-3-3, ce qui est une formation naturelle que tout joueur néerlandais connaît. En seconde période, nous avons créé davantage d'occasions et nous avons trouvé la solution. Nous avions aligné un 5-3-2 parce qu'ils ont des latéraux qui montent beaucoup. Mais lorsqu'on perd la possession de balle, comme cela a été notre cas en première période, peu importe le système de jeu. Je devais changer quelque chose pour doper la confiance de mes joueurs, changer leur état d'esprit. Les choses se sont bien passées mais elles auraient pu se passer autrement. Je dois féliciter l'équipe pour être parvenue à revenir au score, ce qu'ils ont fait a été incroyable. Je n'aime pas mettre des individualités en avant mais la manière avec laquelle Nigel De Jong a pris les choses en main a été impressionnante.

Êtes-vous soulagé par ce succès au bout d'un match indécis ?
Je ne suis pas soulagé parce que je pense qu'en seconde période nous avons mieux joué que l'Australie, contrairement à la première période. Nous avons eu cinq, six, sept occasions et notre gardien a eu moins de choses à faire donc je m'attendais à ce que nous gagnions. A un moment, l'Australie a raté une énorme occasion et j'ai dit à (l'entraîneur adjoint) Patrick Kluivert que nous allions gagner ce match. Et Memphis Depay a marqué le but victorieux donc c'est arrivé. (...) Nous avons affronté une équipe australienne très fanatique, avec un arbitre qui ne sifflait pas dans notre sens mais je crois que nous avons été très forts mentalement.

Comment expliquez-vous la puissance offensive de votre équipe, meilleure attaque du tournoi ?
C'est formidable d'avoir des attaquants de la trempe de (Arjen) Robben et (Robin) Van Persie. Ils ont déjà marqué trois buts chacun et nous n'avons joué que deux matches. C'est une moyenne fantastique. Et leur manière de marquer a été remarquablement intelligente et très séduisante pour le public. (...) Mais si j'expliquais la raison qui fait que nous marquons beaucoup de buts, nos prochains adversaires feraient tout pour que ça n'arrive plus. Evidemment, nous avons des buteurs formidables sans quoi nous ne marquerions pas. Cela ne vient pas de nulle part, lors des marches de qualification nous avons marqué 34 buts en qualifications et nous n'en avons encaissé que cinq. Et après deux matches ici, nous avons marqué huit fois et pris trois buts. Cela fait partie de l'école néerlandaise.

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Message par rachid_as Jeu 19 Juin - 10:37

L'Espagne, 4ème champion sur la liste noire

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L'Espagne, battue par le Chili mercredi à Rio pour son deuxième match du groupe B, est le quatrième champion du monde en titre sorti dès le premier tour d'une phase finale de Coupe du monde.

Les partenaires d'Iker Casillas rejoignent dans les annales du foot le Brésil de 1966, la France de 2002 et l'Italie de 2010.

En 1966, le Brésil de Pelé, double champion du monde en 1958 et 1962, avait échoué à la troisième place de son groupe. Passée sa victoire initiale 2-0 face à la Bulgarie, la Seleçao avait pris l'eau face à la Hongrie puis au Portugal, sur le même score de 3-1.

Trente-six ans plus tard, la France avait coulé au Mondial-2002 au Japon et en Corée du Sud. Les Bleus avaient été battus en ouverture par le Sénégal (0-1), qui disputait sa première Coupe du monde. Un nul face à l'Uruguay (0-0) et un naufrage face au Danemark (2-0) avaient scellé le sort des Français, incapables de marquer le moindre but.

Au Mondial-2010, l'Italie avait échoué à la dernière place de son groupe, dans une poule pourtant peu relevée. La "Nazionale" avait été neutralisée par le Paraguay puis la Nouvelle-Zélande, à chaque fois sur le score de 1-1, avant de quitter l'Afrique du Sud sur une défaite 3-2 devant la Slovaquie.

L'Italie avait déjà connu pareille mésaventure en 1950, mais dans un format très différent de celui utilisé dans l'ère moderne. Au Brésil, seules quatre équipes survivaient au premier tour pour se disputer le titre dans un tournoi final.

La "Roja", laminée par les Pays-Bas 5-1 en ouverture du Mondial-2014 au Brésil, est la première championne du monde en titre à être éliminée avant même le troisième et dernier match de poule.

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Message par rachid_as Jeu 19 Juin - 10:38

Casillas et Xabi Alonso, symboles d'une fin de règne

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L'Espagne a encore été lâchée par deux stars, Iker Casillas, à nouveau passé au travers contre le Chili, et Xabi Alonso, loin de son niveau, mercredi à Rio de Janeiro au Mondial-2014.

San Iker crucifié dans le temple du football. Xavi et Gerard Piqué remplaçants après leur premier match catastrophique contre les Pays-Bas (5-1), deux autres poids lourds ont précipité la chute de la grande Espagne au Maracana.

Pour Casillas (33 ans, 156 sélections), il s'agit de la seconde "trahison" d'affilée, après ses énormes erreurs contre les "Oranje".

S'il ne peut pas se reprocher grand-chose sur le premier but, marqué à bout portant par "Edu" Vargas, il a seulement boxé le ballon sur le coup franc d'Alexis Sanchez, offrant le second but à Charles Aranguiz. Il était mal placé au moment de la frappe et le pas de côté pour rejoindre le ballon l'a empêché de s'en saisir.

L'erreur n'est pas aussi spectaculaire que les buts offerts aux Néerlandais, mais le grand Iker aurait fait mieux.

Et il aurait aussi peut-être eu un peu plus de réussite. Casillas a été abandonné par la chance qui l'avait accompagné jusqu'ici tout au long de sa carrière, jusqu'à la dernière finale de Ligue des champions, où la victoire du Real Madrid a masqué sa piètre performance personnelle.

Le capitaine, qui a soulevé les trois derniers grands trophées internationaux, les Euro-2008 et 2012, la dernière Coupe du monde, a confirmé son déclin, après une saison et demie sur le banc du Real Madrid. José Mourinho et Carlo Ancelotti l'avaient senti, en donnant "sa" place au Real Madrid à Diego Lopez en Liga.

La perte de balle d'Alonso
Si Vicente Del Bosque a osé laisser Xavi et Piqué sur le banc, il n'a pas voulu désavouer son capitaine, qui avait demandé "pardon" pour son premier match de la Coupe du monde.

Sort cruel, Casillas a coulé le jour-même où il battait le record de présence d'un Espagnol en Coupe du monde en disputant son 17e match, doublant un autre gardien légendaire, Andoni Zubizarreta (16).

Et pendant ce temps-là, le modeste Claudio Bravo brillait dans les buts chiliens. Casillas pourrait le retrouver car le portier de la Real Sociedad a signé... au FC Barcelone.

Xabi Alonso (32 ans, 112 sélections) figurait parmi les rares Espagnols à surnager au premier match, où il avait transformé son penalty, mais il a lui aussi rendu les armes au Maracana.

L'ex-lieutenant impeccable de "l'Invincible Armada" a précipité l'ouverture -superbe- du score des Chiliens, venue d'un ballon qu'il avait perdu (20).

Il avait prévenu avant le match qu'il fallait "prendre plus de risques", mais pas ceux-là!

Le reste de la première période était à l'avenant. Il a envoyé dans les airs une bonne occasion (24) et pris un jaune pour un tacle en retard sur Mauricio Isla, après un nouveau ballon perdu sur un mauvais contrôle (41).

Et quand il a réussi quelque chose, Xabi Alonso a tiré sur le gardien Claudio Bravo sur la meilleure occasion espagnole (15).

Hormis ces épisodes du match, Xabi n'a pas joué son rôle habituel de récupérateur et de filtre devant sa défense. En début de match, on l'a même vu aligné avec ses arrières centraux.

Ultime camouflet, Xabi Alonso n'est même pas revenu sur la pelouse après la mi-temps, remplacé par Koke, un joueur plus offensif pour tenter de renverser le score. Une sortie par la petite porte.

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Message par rachid_as Jeu 19 Juin - 10:41

La presse espagnole sous le choc

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"Fracassés!", "Echec mondial": la presse espagnole ne trouvait pas de mots assez forts mercredi soir pour qualifier l'élimination de l'équipe nationale de football du Mondial-2014 après sa défaite (2-0) face au Chili, qui éclipsait en Une l'abdication du roi Juan Carlos.

"Echec mondial", titrait en grosses lettres le quotidien El Mundo, la défaite de la Roja reléguant en seconde position dans son édition en ligne les photos du roi Juan Carlos et de son fils, qui allait devenir à minuit le roi Felipe VI, durant la cérémonie d'abdication.

"Fracassés!": en énormes lettres le titre barrait la Une du journal sportif Marca, qui évoquait le "triste adieu de la championne du monde".

"L'Espagne est une nouvelle fois tombée en offrant une très triste image après avoir été dominée par une sélection chilienne qui s'est à peine forcée. Vargas et Aranguiz (les auteurs des deux buts chiliens) durant la première mi-temps ont montré les carences d'une sélection qui demande à cor et à cris une relève des générations", ajoutait le journal.

Même tonalité pour le quotidien AS, sous le titre "Un coup de Maracana et adieu au Mondial". "L'Espagne est restée sans réaction et devient la première équipe éliminée. Vargas et Aranguiz ont marqué de leur signature le drame espagnol. Le débat s'ouvre sur la fin d'un cycle et la succession", soulignait le journal.

"L'Espagne hors du Mondial après avoir chuté face au Chili", annonçait plus sobrement El Pais. "La sélection de Del Bosque a perdu l'occasion qu'elle avait de rester vivante au Mondial, en chutant avec fracas face au Chili, qui s'est montré toujours très supérieur".

"Deux buts de Vargas et Aranguiz ont suffi à l'équipe chilienne pour écraser la championne du monde, qui signe un jeu calamiteux aggravant la catharsis commencée face aux Pays-Bas", ajoute le journal, évoquant la déroute de la Roja écrasée par cinq buts à un par les Pays-Bas.

Juste en-dessous, El Pais consacrait une large page à l'abdication du roi Juan Carlos et l'avènement de Felipe VI, sous le titre "La fin d'un règne".

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Message par rachid_as Jeu 19 Juin - 10:42

Espagne : Après le naufrage, la nouvelle vague ?

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Après six années passées le vent en poupe, la génération dorée espagnole a finalement sombré mercredi avec une élimination précoce au Mondial-2014, ce qui va peut-être pousser la "Roja" à faire table rase pour qu'émergent des jeunes comme Thiago Alcantara, Koke ou Isco.

L'Espagne doit désormais changer de cap: les triomphes à l'Euro-2008, au Mondial-2010 et à l'Euro-2012 ont sans doute retardé le rajeunissement d'une équipe dont plusieurs cadres sont apparus hors du coup au Brésil, comme Xavi (34 ans), Xabi Alonso (32 ans) et le gardien et capitaine Iker Casillas (33 ans).

Mais malgré l'énorme ras-de-marée de son élimination au premier tour de la Coupe du monde, l'avenir n'est pas si sombre pour la "Seleccion", qui dispose d'un vivier de jeunes talents assez incomparable pour préparer l'Euro-2016 en France. "Nous avons une relève. Notre sélection des moins de 21 ans est fabuleuse. Je n'ai pas peur de l'avenir", soulignait Del Bosque la semaine dernière, juste avant l'entrée en lice de l'Espagne.

De fait, cette nouvelle génération frappe à la porte depuis l'été dernier et sa victoire en finale de l'Euro des moins de 21 ans face à l'Italie (4-2), qui a laissé entrevoir de belles promesses. Dans la lignée de son aînée avec un milieu de terrain très technique composé de Thiago Alcantara (Bayern Munich), Koke (Atletico Madrid), Isco ou Asier Illarramendi (Real Madrid), cette "Rojita" disposait de joueurs brillants et évoluant déjà au plus haut niveau européen.

Certains d'eux comptent déjà plusieurs sélections avec les A, comme Thiago ou Koke, présentés comme les héritiers de Xavi. Mais soit à cause d'une blessure (Thiago, Jesé), soit par choix du sélectionneur (Isco, Alberto Moreno...), Koke et le gardien David de Gea sont les seuls à avoir intégré le groupe des 23 pour le Mondial.

"Faire les choses avec calme"
C'est qu'on ne déboulonne pas si facilement un groupe de joueurs aussi emblématiques: sur les 23 noms choisis par Del Bosque, 16 étaient déjà présents lors du sacre mondial de 2010.

Comme après le Mondial-2006, lorsque le sélectionneur Luis Aragones avait évacué la génération Raul pour permettre à celle de Xavi, Andres Iniesta et consorts de grandir, l'Espagne est à la croisée des chemins.

"La fin d'une génération unique", titrait mercredi soir le site internet du quotidien madrilène Marca. En fonction de ce que décideront les plus âgés quant à leur avenir international, il va falloir rebâtir. Avec le même sélectionneur ? Del Bosque a assuré cette semaine qu'il ne comptait pas "s'accrocher" à la fonction, mais il possède un contrat jusqu'en 2016 et une expérience sans égale dans le football mondial.

"Il faut faire les choses avec calme. Nous aurons le temps de décider des choses les plus adaptées pour le football espagnol et cela vaut aussi pour mon cas personnel", a réagi mercredi l'intéressé après la défaite face au Chili (2-0).

Quelle que soit l'identité du sélectionneur en septembre au début des qualifications pour l'Euro-2016, il pourra s'appuyer sur une base de joueurs très expérimentés et pourtant encore jeunes: Cesc Fabregas (27 ans), Sergio Busquets (25 ans), Sergio Ramos (28 ans), Gerard Piqué (27 ans), Jordi Alba (25 ans) ou Javi Martinez (25 ans).

Andres Iniesta (30 ans) est pour sa part dans un entre-deux mais sa finesse technique et son expérience en font un incontournable trait d'union pour l'avenir.

Enfin, on pourrait voir débarquer sous peu en sélection les milieux de l'Athletic Bilbao Ander Iturraspe et Ander Herrera, les attaquants d'Everton Gerard Deulofeu et de Barcelone Cristian Tello ou les jeunes pousses du Real Madrid Jesé, Alvaro Morata et Dani Carvajal, qui ont remporté la Ligue des champions cette saison.

De quoi disposer d'une équipe largement compétitive pour repartir à l'abordage.

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Message par rachid_as Jeu 19 Juin - 10:46

Espagne : L'heure est à la réflexion pour Del Bosque

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Le sélectionneur de l'Espagne, Vicente Del Bosque, a demandé "le temps de la réflexion" mais n'a pas annoncé de décision fracassante après l'échec cuisant d'une élimination au premier tour du Mondial-2014, mercredi à Rio de Janeiro.

Que s'est-il passé ?
Nous avons été un peu timides en première période, mieux en seconde mais cela n'a pas suffi pour égaliser. En deux matches nous n'avons pas été capables d'être meilleurs que les Pays-Bas et le Chili, alors nous sommes éliminés. Nous n'avons pas non plus eu beaucoup de chances sur nos occasions, mais je ne cherche pas d'excuses, nous étions inférieurs aux Pays-Bas et au Chili et nous avons chuté.

Est-ce que l'Espagne avait perdu son appétit de victoire ?
J'ai déjà vu des groupes démotivés mais là ce n'était vraiment pas le cas. Quand je repense aux 25 jours de préparation, à la bonne entente à l'esprit du groupe, je n'aurais jamais cru que nous serions éliminés dès le premier tour. Nous étions bien préparés, mais la seconde période contre les Pays-Bas et la première contre le Chili sont une déception totale.

Que va-t-il se passer maintenant, des joueurs historiques vont-ils quitter la sélection ?
Je ne veux pas réfléchir tout de suite à ce qu'il s'est passé, j'ai besoin de temps pour analyser. C'est sûr qu'un Mondial aussi négatif va entraîner des conséquences, mais la Fédération n'est pas en décomposition, le temps des décisions doit être pris avec calme, nous verrons ce qui est le mieux pour le foot espagnol. Nous prendrons le temps également en ce qui me concerne. Depuis le match contre les Pays-Bas jusqu'à aujourd'hui, nous avons reçu beaucoup de messages d'affection et de sympathie pour la sélection, nous sommes ceux qui souffrons le plus de n'avoir pas répondu à cette attente. Mais il faut aller de l'avant.

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Message par rachid_as Jeu 19 Juin - 10:54

Australie : Cahill tire sa révérence avec élégance

CM 2014 : Groupe B (Espagne, Pays-Bas, Chili, Australie) - Page 6 2376175_full-lnd

La Coupe du Monde de la FIFA, Brésil 2014™ a déjà donné à de nombreux joueurs l’occasion de réussir leur entrée. On ne compte plus les remplaçants entrés en jeu pour marquer. Le dernier en date a pour nom Memphis Depay, qui a permis aux Pays-Bas de battre l’Australie 3:2. Dans le camp des perdants justement, Tim Cahill a fait dans l’originalité en réussissant… sa sortie.

A 34 ans, le milieu de terrain savait en arrivant au Brésil qu’il prenait part à a dernière épreuve reine, la troisième consécutive. Et au coup d’envoi de la deuxième rencontre du Groupe B face aux Néerlandais, il savait que la sortie de piste ne tenait qu’à un fil, en l’occurrence un second carton jaune en deux matches qui le priverait du troisième face à l’Espagne.

On joue la 43ème minute quand le scénario tant redouté se produit. Cahill va au contact avec Bruno Martins Indi, qui se blesse. L’Australien récolte une biscotte et le Néerlandais est évacué sur civière. Petit incident, grandes conséquences : le compte est rebours est lancé pour Cahill, et Martins Indi cède sa place à Depay, avec le résultat qu'on connait... "J’ai joué avec mon cœur et mes tripes, comme je l’ai toujours fait, sans penser aux cartons que j’avais déjà ou que je pouvais recevoir", raconte au micro de FIFA.com un Cahill lucide et sincère. "J’ai toujours tout donné sur chaque ballon, j'ai toujours joué ainsi. C’est un risque à prendre. J’ai reçu ces deux cartons, mais je joue toujours pour le moment présent, pas en pensant au futur. Et aujourd’hui, j’ai connu l’un des plus beaux moments de ma vie."

Cahill fait d’abord allusion au match héroïque que les Socceroos ont livré face à l’un des favoris, et qui aurait très bien pu tourner en leur faveur alors qu’on leur promettait l’enfer, mais également à son but, une sublime reprise de volée du gauche sous la barre pour l’égalisation à 1:1. "C’est un but fantastique, sans doute le plus beau de ma carrière, que je n’oublierai jamais", assure le pensionnaire des New York Red Bulls. "C’est un grand moment de fierté pour moi-même, mais aussi pour mon pays. Je sais que ça se termine pour moi maintenant, mais je pars sans regret. En plus d’avoir inscrit ce but, nous avons fait jeu égal avec l’une des meilleures équipes du monde et ses grandes stars comme Arjen Robben, Wesley Sneijder et Robin van Persie."

Le respect du monde entier
De quoi en tirer un orgueil légitime pour Cahill, qui était déjà de l’aventure en 2006 quand les Aussies ont retrouvé la Coupe du Monde après 32 ans d’absence. "Participer à cette compétition, c’est quelque chose dont j’ai rêvé quand j’étais enfant, à une époque où on ne voyait pas souvent l’Australie en Coupe du Monde", rappelle l’ancien joueur d’Everton qui, avec le bijou inscrit à Porto Alegre, compte désormais quatre buts en trois éditions. "Savoir que j’ai participé à ce qu’on y soit désormais régulièrement, c’est un immense motif de fierté. Nous sommes une équipe encore  jeune dans le monde du football. C’est une nouvelle ère pour le football australien, et grâce au match d’aujourd’hui, nous avons a gagné du respect de la part du monde entier."

La planète football s’est également rendu compte qu’un milieu de terrain considéré comme l’un des meilleurs joueurs de tête du monde peut également se transformer en attaquant, pas maladroit avec ses pieds non plus. "C’est un compliment immense d’être celui à qui on fait confiance pour aller au but", estime Cahill, placé en pointe depuis l’arrivée du sélectionneur Ange Postecoglou, et qui apprécie de découvrir les sensations du buteur sur le tard. "C’est motivant de savoir que toute l’équipe et que tout un pays comptent sur moi à ce poste-là. J’ai fait de mon mieux et j’espère n’avoir déçu personne."

Mauvaise nouvelle pour Cahill : tous les Australiens et tous les amateurs de football sont déçus. Déçus de ne plus le revoir en Coupe du Monde...

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Message par rachid_as Jeu 19 Juin - 11:03

Chili : Bravo répare les dégâts au Maracanã

CM 2014 : Groupe B (Espagne, Pays-Bas, Chili, Australie) - Page 6 2376436_full-lnd

Ce mercredi 18 juin, le Chili est revenu au Maracanã pour écrire l’un des chapitres les plus brillants de son histoire. Le 3 septembre 1989, le Brésil mène 1:0 face au Chili dans le mythique stade brésilien en qualifications pour la Coupe du Monde de la FIFA, Italie 1990™. À la 67ème minute, un fumigène lancé depuis les tribunes atterrit à proximité de Roberto Rojas, le gardien de sélection chilienne, alors dirigée par Orlando Aravena. Le portier s’écroule, apparemment victime de l’impact de l’engin pyrotechnique. Il saigne du visage. L’arbitre argentin Juan Carlos Loustau décide alors de suspendre le match.

Le lendemain, les images télévisées ainsi que les photos viennent prouver que le portier n’a en fait pas été touché par le feu de Bengale. Pris la main le sac, Rojas avoue qu’il s’est coupé lui-même avec une lame de rasoir qu’il avait dissimulée dans son gant. Le truqueur est suspendu à vie et le Chili est sanctionné par une interdiction de disputer la campagne qualificative pour États-Unis 1994.

Pour son premier match au Maracanã depuis cette triste soirée, la Roja avait l’intention de laisser son empreinte, mais de façon positive. Le moins que l’on puisse dire, c’est qu’elle a réussi dans son entreprise : en plus de battre l’Espagne 2:0 et de se qualifier pour les huitièmes de Brésil 2014, elle a éliminé le tenant du titre !

L’un des grands artisans de cette prouesse a été le gardien et capitaine Claudio Bravo, qui a quitté le stade sous l’ovation des supporters chiliens mais aussi des spectateurs brésiliens. "C’est vrai que le Maracanã occupe une place importante dans le football chilien en raison de cet incident, mais le moment était venu de tirer un trait sur le passé", confie aà FIFA.com le joueur de la Real Sociedad, qui n’avait que six ans à l’époque des faits, mais qui ne cherche pas à éluder le sujet. "C’est un épisode noir et il me touche plus spécialement puisqu’il concerne un gardien. J’imagine que Roberto a dû vivre cette rencontre de façon particulière. Je lui dédie donc une partie de cette victoire. Le football offre de nombreuses occasions de revanche. On en a eu la preuve aujourd’hui."

Une victoire totale
Le Chili a également pris une autre revanche puisqu’il restait sur huit défaites et deux nuls lors de ses dix confrontations face à l’Espagne. Intrigante coïncidence, le premier duel entre les deux nations avait eu lieu lors de la Coupe du Monde 1950 au Maracanã. Ce jour-là, les Européens l’avaient emporté 2:0.

Cependant, Bravo se souvient surtout du match amical de 2011, qui avait vu la Roja s’incliner 3:2 après avoir mené 2:0. "Bien sûr, ça m’a traversé l’esprit pendant le match et au cours des derniers jours", reconnaît le gardien txuri-urdin. "Cela dit, cette victoire ne m’étonne pas car sur nos dernières confrontations, on avait senti que notre jeu les gênait. Pour gagner, il fallait réaliser le match parfait. C’est ce qu’on a fait", ajoute le joueur de 31 ans.

Comment le Chili va-t-il gérer la suite des événements, maintenant qu’il a subitement ajouté son nom à la liste des candidats aux yeux de certains ? "Nous avons toujours dit qu’il ne fallait pas brûler les étapes, qu’il fallait s’appliquer à bien faire les choses afin de monter en puissance au fil des matches. Ce match nous apporte une tranquillité énorme car il a confirmé notre sensation, à savoir qu’on a une très bonne équipe, qui reste fidèle à son style quel que soit l’adversaire,", conclut Bravo.

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Message par rachid_as Jeu 19 Juin - 11:04

Carton rouge pour la Roja

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Ce n’est pas la première fois qu’un tenant du titre tombe dès la phase de groupes. L’Italie, le Brésil et la France en savent quelque chose, eux qui ont respectivement buté sur le premier obstacle lors des Coupes du Monde de la FIFA 1950 et 2010 ; 1966 ; et 2002.

Pourtant, jamais une défaite n’avait mis fin à une période aussi glorieuse que celle vécue par l’Espagne au cours des dernières années. Malgré la défaite à la Coupe des Confédérations de la FIFA 2013 face au Brésil, les Ibères avaient tout de même remporté deux UEFA Euros et une Coupe du Monde au cours des six dernières années.

L’on comprend mieux pourquoi les visages de la Roja affichaient une telle tristesse au coup de sifflet final, une fois scellée la victoire du Chili et confirmée l’élimination du champion. "C’est un moment très difficile pour notre équipe", disait Sergio Ramos à FIFA.com.

Le défenseur madrilène, titulaire lors des deux défaites subies au Brésil, n’a pas voulu se trouver d’excuses mais il a réfuté l’idée de la fin d’un cycle. "Je ne crois pas que ce soit la fin d’un cycle, car nous sommes la même équipe qui a été championne du monde et d’Europe. Nous sommes entrés dans l’histoire de notre pays, il ne faut pas l’oublier"..

En tant que candidate désignée au sacre, l’Espagne a surpris tout le monde avec cette élimination. Pedro ne parvenait pas à en identifier les causes : "C’est difficile à expliquer. Nous avions envie de remporter ce match pour aller plus loin dans la compétition, mais ça n’a pas été possible. Il ne nous reste plus qu’à bien finir avant de rentrer à la maison".

Le scénario si douloureux de cette élimination, marquée par un bilan de sept buts encaissés contre un seul inscrit, sur penalty, n’est pas sans rappeler des périodes moins reluisantes de la Roja, éliminée prématurément de la Coupe du Monde à quatre reprises. C’est en 1998 qu’elle a quitté pour la dernière fois la compétition suprême dès la fin du premier tour.

Fierté et dignité
Cependant, Pedro n’a pas voulu considérer, lui non plus, la question de la fin d’un cycle, pas plus que celle d’un retour dans le rang. Malgré la tristesse, il a préféré évoquer les prochains défis. "Il faut se relever. C’est dur, mais il faut regarder devant avec optimisme pour retrouver le rang que mérite l’Espagne, tout en haut du classement".

Avant cela, elle devra disputer face à l’Australie un dernier match sans enjeu. Ramos en appelle au professionnalisme de son vestiaire pour boucler ce périple le mieux possible. "La fierté et la dignité de cette sélection sont au-delà de tout", a-t-il souligné.

Pedro est allé dans le même sens. "Cela ne sera pas facile, mais nous allons tenter de finir sur une bonne note, à la fois pour nous et pour le public qui est venu nous voir, ainsi que pour ceux qui sont restés à la maison. Il faudra en appeler à notre fierté pour aller chercher la victoire, même si elle ne sert à rien".

Ensuite, le moment sera venu de réfléchir, d’analyser les erreurs et de remettre l'ouvrage sur le métier.

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Message par rachid_as Jeu 19 Juin - 16:19

Pays-Bas : Robben et Van Persie, double triplette

CM 2014 : Groupe B (Espagne, Pays-Bas, Chili, Australie) - Page 6 2370274_full-lnd

A nouveau buteurs face à l'Australie mercredi, les attaquants néerlandais Arjen Robben et Robin van Persie ont porté leur total à trois buts chacun lors de ce Mondial qu'ils sont occupés à marquer de leur empreinte.

Car outre le nombre de buts, c'est aussi leur qualité qui est applaudie par les observateurs.

La vitesse de Robben (chronométré à 37 km/h face à l'Espagne, record du monde pour un footballeur!) et l'élégance de Van Persie (la photo de son but de la tête face à l'Espagne a fait le tour du monde) sont unanimement saluées.

Les Pays-Bas, qui ont déjà marqué à huit reprises en seulement deux matches, sont largement dépendants de leur duo offensif. Les chiffres de mentent pas... Depuis huit rencontres sous le maillot Oranje, Robben tourne à la moyenne exceptionnelle d'un but par match. Van Persie a lui planté douze roses au cours des treize dernières sorties de la sélection néerlandaise.

250 buts pour RVP ?
Et à trois reprises, l'attaquant formé au Feyenoord Rotterdam a scoré au moins deux fois: contre Andorre (0-2, deux buts), la Hongrie (8-1, trois) et l'Espagne (5-1, deux).

Robben et Van Persie ont pris à leur compte 65% des 29 buts inscrits cette saison par les Pays-Bas. Ils sont de loin les joueurs les plus productifs depuis que Van Gaal a pris la sélection en mains il y a deux ans.

Les deux joueurs parviennent à être aussi performants en sélection qu'en club.

Cette saison, Robben a inscrit 21 buts en 45 matches pour le compte du Bayern Munich tandis qu'à Manchester United, où il a vécu une année plus compliquée sous les ordres de David Moyes, Van Persie a tout de même marqué 18 fois en 28 matches.

Autre chiffre impressionnant pour "RVP", son total général de buts depuis le début de sa carrière professionnelle: 247 buts en 519 matches en clubs et en sélection. Van Persie ambitionne évidemment de franchir la barre des 250 buts durant cette Coupe du monde même si, suspendu face au Chili, le Néerlandais va forcément subir un coup d'arrêt.

Pour expliquer leur production actuelle, les deux joueurs ne cessent de vanter le système tactique mis en place par Louis van Gaal.

"On ne change pas un système qui gagne"
"Je suis un joueur qui raffole des contre-attaques, explique Robben. Le fait pour notre défense de jouer très bas libère de grands espaces pour Robin et moi. Nous avons le champ libre pour mener nos contres".

Ses buts face à l'Espagne et l'Australie en sont la parfaite illustration.

"Le 5-3-2 me permet de jouer de façon très directe vers Arjen et Robin, renchérit Wesley Sneijder, pourvoyeur de ballons vers les attaquants. Face à l'Australie, c'était moins évident car les Aussies étaient moins portés vers l'avant que les Espagnols. Mais face au Chili et plus tard en huitièmes de finale, notre système va encore faire pas mal de dégâts".

Van Gaal hésite pourtant toujours à maintenir ce système, le sélectionneur n'étant pas satisfait de la façon de jouer de ses hommes en possession de balle.

"Ca s'est mieux déroulé quand nous sommes passés en 4-3-3 avec l'entrée au jeu de Memphis Depay", expliquait Van Gaal mercredi soir, ajoutant qu'il en parlerait aux joueurs.

"Le 5-3-2 fonctionne. On ne change pas un système qui gagne", plaidait Wesley Sneijder ces derniers jours.

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Message par rachid_as Jeu 19 Juin - 16:22

Espagne : Six raisons pour un fiasco

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Six années au sommet avant le retour sur terre: entre l'Euro-2008, le Mondial-2010 et l'Euro-2012, l'Espagne a marqué durablement l'histoire du football avant de s'effondrer mercredi au Mondial-2014, une élimination précoce qui peut s'expliquer par plusieurs raisons:

Une saison à rallonge
Les clubs espagnols ont dominé le football européen cette saison avec le sacre du Real Madrid face à l'Atletico en finale de la Ligue des champions (4-1 a.p.) et le titre du FC Séville en Europa League.

Soit autant de matches intercalés en semaine, auxquels s'ajoute un Championnat d'Espagne qui a été intense et indécis jusqu'à la dernière journée mi-mai.

Et avec des confrontations en matches aller-retour en Coupe du Roi, le calendrier a laissé très peu de place à la récupération pour 14 des 23 mondialistes qui évoluaient en Espagne.

Un manque de renouvellement
Le sélectionneur Vicente del Bosque a une qualité, la loyauté, qui s'est retournée contre lui: en emmenant au Brésil 16 des champions du monde de 2010, il n'a sans doute pas insufflé assez de sang neuf.

"Les yeux de certains joueurs, après avoir autant gagné, ne sont pas les mêmes que lorsqu'ils ont commencé", admettait-il lui-même le mois dernier.

Mais sa logique de groupe, poussée jusqu'à l'extrême, a conduit à la reconduction de joueurs comme Xavi (34 ans), Xabi Alonso (32 ans), Iker Casillas (33 ans) ou Fernando Torres (30 ans), qui n'ont pas eu leur rendement passé.

Un banc sans jokers
Corollaire du point précédent: le groupe espagnol, dépourvu de vraies surprises, manquait d'éléments capables de déstabiliser l'adversaire et de renverser une situation en rentrant en cours de match.

Ainsi, des remplaçants comme Santiago Cazorla ou Juan Mata présentent des profils très proches de ceux des titulaires.

A l'inverse, un ailier explosif comme Jesus Navas (Manchester City) ou un meneur de rechange comme Thiago Alcantara (Bayern Munich) auraient pu soulager les titulaires dans les moments délicats mais des blessures avant le Mondial les ont éloignés de la sélection.

Une préparation tronquée
Autre conséquence fâcheuse de la finale de Ligue des champions 100% espagnole qui a eu lieu le 24 mai à Lisbonne, la Roja n'a disposé que de onze jours pour s'entraîner au grand complet, entre l'annonce de sa liste des 23 et son entrée en lice dans le Mondial le 13 juin.

Et Del Bosque n'a eu qu'un match amical, contre le Salvador, pour effectuer les nécessaires réglages, comme réussir la greffe Diego Costa en attaque.

Un tirage délicat
Une revanche de la finale du Mondial-2010 face aux Pays-Bas pour commencer, puis un duel face à une équipe du Chili qui l'avait malmenée en amical en septembre (2-2): l'Espagne n'a pas hérité du groupe le plus facile.

L'ordre des matches a pu jouer, avec le plus gros morceau pour commencer, sans que les Espagnols n'aient le temps de prendre leurs marques.

Enfin, le statut d'équipe à abattre a pesé sur les épaules des champions du monde: "n'importe quelle sélection que nous affrontons veut faire du mieux possible contre nous", résumait Casillas avant le Mondial.

Un jeu devenu prévisible ?
"Nous allons gagner ou mourir avec ce style de jeu", avait prévenu Xavi. La deuxième issue a prévalu.

Après six ans de domination, le "tiki-taka" ou "toque", jeu basé sur la possession de balle et le redoublement des passes, avait d'ailleurs connu d'autres désaveux ces dernières semaines: saison blanche au Barça et échec en demi-finale de C1 du Bayern Munich, entraîné par l'ancien entraîneur barcelonais Pep Guardiola.

De l'Atletico Madrid aux Pays-Bas en passant par le Chili, les adversaires semblent avoir compris comment en venir à bout grâce au pressing et à la contre-attaque.

Quant à la défense de la Roja, solide lorsque les petits gabarits très techniques tenaient le ballon au milieu de terrain, elle n'a plus été aussi protégée qu'avant et a entraîné dans sa chute toute la maison d'Espagne.

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Message par rachid_as Jeu 19 Juin - 20:05

Le Chili, la nouvelle Roja

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"On rêve tous d'être champions du monde. Il faut y aller petit à petit mais on a fait un pas de géant en battant l'Espagne", a déclaré Arturo Vidal après la victoire de la "Roja" chilienne contre le champion du monde en titre, avec lequel elle partage le même surnom. "Battre l'Espagne ce n'était pas notre objectif principal. Notre objectif principal, comme les autres sélections, c'est d'arriver en finale et gagner", a souligné de son côté Jorge Valdivia.

Le Chili, qualifié pour les huitièmes de finale avant même de disputer son troisième match du groupe B, vise maintenant le plus haut, là où ses aînés, dans l'ombre des deux ogres argentin et brésilien, nourrissaient des complexes. A la fin des années 1990, le Chili avait obtenu de bons résultats avec Ivan Zamorano et Marcelo Salas, qui avaient amené les Rouges en huitièmes de finale du Mondial français. Mais il manquait de soutien derrière les deux vedettes. L'équipe nationale n'a jamais gagné de tournoi majeur, se contentant d'accessits: médaille de bronze olympique en 2000, quatre finales de Copa America...

Aujourd'hui le Chili a en Vidal (Juventus) et Alexis Sanchez (Barcelone) deux joueurs de très haut niveau mondial, mais elle compte aussi un groupe de grognards mercenaires évoluant en Italie, Angleterre, Espagne, Suède ou au Brésil. Jamais le Chili n'a paru aussi fort sur le papier. Toutefois, c'est oublier qu'il y a deux ans, la Roja d'Amérique était au fond du trou. Elle était alors sixième des éliminatoires après des défaites à Santiago contre l'Argentine et la Colombie et en déplacement face à l'Equateur. Jorge Sampaoli, l'Argentin qui entraînait Universidad de Chile, a alors succédé à son compatriote Claudio Borghi.

Sampaoli le meilleur de l'histoire
"Sampaoli a pris une sélection qui était un peu dans les cordes, un peu sonnée", rappelle Valdivia.  Après une défaite initiale face au Pérou, Sampaoli a enchaîné cinq victoires et un nul pour composter le billet pour le Mondial. Statistiquement, il est le meilleur entraîneur du Chili de son histoire. "On a beaucoup travaillé. Le coach travaille", estime Vidal, qui balaie la question des journalistes demandant si Sampaoli c'est "l'héritage Bielsa", entraîneur du Chili de 2007 à 2011. "Maintenant, c'est le début du cycle Sampaoli", rétorque-t-il.

Sampaoli, entraîneur à la personnalité forte, a su faire adhérer ses joueurs à son discours et un jeu porté vers l'avant et très rapide. "On a une manière de jouer depuis que je suis aux commandes. Le groupe a assimilé l'idée et l'idée nous a amenés ici (...) On ne va pas changer de style maintenant. Ce serait changer le message imprimé depuis le début", avait-il annoncé avant la rencontre contre l'Espagne.

S'il n'a pas changé le message contre la Roja espagnole, il avait quand même fait un coup tactique en sortant Valdivia, auteur d'un but et d'une belle prestation contre l'Australie, du onze pour muscler sa défense avec Francisco Silva. La manoeuvre a réussi sans que le Chili joue de manière défensive. Vidal souligne que le "travail tactique" a été "parfait". Et le Chili, qui avait sali son image au même Maracana en 1989 lors des éliminatoires pour le Mondial-90, a cette fois proposé une performance chatoyante (En 1989, le gardien chilien Roberto Rojas s'était lui même coupé au visage simulant avoir été touché par une fusée. Le Chili avait quitté le terrain mais avait été ensuite interdit de compétition internationale).

Quant à Valdivia, "qui n'avait pas 6 ans" lors de l'affaire, il n'a pas critiqué le choix du sélectionneur de le laisser sur le banc: "C'est sûr que j'aimerais jouer plus, c'est normal mais il y a un entraîneur qui décide. Et si on est là où on est aujourd'hui, c'est parce qu'on est un groupe". Après le match, Sampaoli a essayé de tempérer les ardeurs de la presse de son pays qui a vite fait de transformer la victoire contre le champion du monde en titre mondial.

Gagner la Coupe du monde ne lui "traverse même pas l'esprit. Concentrons-nous sur le prochain match, mais si nous gardons cette humilité et ce sens du sacrifice, si on continue à être collectif, on est dangereux pour tous les pays. Je ne sais pas si c'est la plus grande victoire de l'histoire du Chili, je pense toujours que la plus grande sera la prochaine".

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Message par rachid_as Jeu 19 Juin - 20:11

Hitzfeld regrette l'élimination de l'Espagne

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Le sélectionneur de l'équipe de Suisse, Ottmar Hitzfeld, a regretté jeudi l'élimination la veille dès le premier tour de l'Espagne tenante du titre, qui n'est "pas une bonne chose pour la Coupe du monde" 2014 au Brésil.

"J'ai une grande admiration pour Vicente Del Bosque, et j'ai eu de la peine pour lui, a-t-il déclaré en conférence de presse à Salvador à la veille de France-Suisse. L'Espagne a dominé le football mondial, a montré un jeu fantastique, et qu'elle soit éliminée n'est pas une bonne chose pour la Coupe du monde. C'aurait été mieux qu'elle se qualifie".

L'Espagne, double championne d'Europe en titre et vainqueur du Mondial-2010, a créé une énorme surprise en se faisant éliminer mercredi après sa deuxième défaite dans le groupe B, face au Chili (2-0), qui a suivi celle concédée d'entrée de jeu aux vice-champions du monde néerlandais (5-1).

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Message par rachid_as Ven 20 Juin - 0:14

Espagne : L'ère du toque touche-t-elle à sa fin ?

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Et si le "toque" était dépassé? Comme le Barça, l'Espagne a ébloui la planète football pendant six ans avec son jeu au sol, basé sur la possession et le redoublement des passes, mais comme le Barça, l'Espagne a fini par perdre pied.

L'élimination précoce des champions en titre mercredi au Mondial-2014 n'est peut-être qu'un accident de parcours pour ce style si esthétique, aussi appelé "tiki-taka".

Mais c'est peut-être aussi le symptôme d'un mal plus profond: 2014 aura été l'année où la Roja a perdu sa couronne mondiale, où le FC Barcelone n'a remporté aucun trophée majeur et où le Bayern Munich de l'ex-entraîneur barcelonais Pep Guardiola a échoué en demi-finale de Ligue des champions.

Il faut dire que depuis six saisons, la concurrence a largement eu le temps de disséquer le jeu espagnol et le style barcelonais, qui ont pris le pouvoir en parallèle en 2008.

A l'époque, le sélectionneur Luis Aragones avait eu le courage d'abandonner la tradition de débauche physique de la "Furia Roja", d'écarter certains grands noms encombrants, comme le capitaine Raul, et de reconstruire autour des petits gabarits très techniques dont il disposait: Xavi Hernandez, Andres Iniesta, Cesc Fabregas, David Silva...

"Toi et moi savons que le ballon court plus vite que les adversaires. Et que nous le manions bien mieux qu'eux", expliqua un jour Aragones au meneur barcelonais Xavi.

Avec cette génération dorée, l'Espagne déploya un jeu flamboyant et remporta l'Euro-2008, soit son premier titre majeur depuis 44 ans.

A peu près au même moment, Pep Guardiola prenait les rênes du FC Barcelone pour le conduire à un fabuleux triplé Ligue des champions-Championnat-Coupe du Roi au printemps 2009, avec à la clé un premier Ballon d'Or pour le jeune Argentin Lionel Messi.

"Gagner ou mourir avec ce style"
Le sacre mondial de l'Espagne en 2010 et son deuxième Euro consécutif en 2012 ont confirmé la domination du "toque" au niveau mondial, avec néanmoins moins de flamboyance et plus de maîtrise: la Roja, patiente, réaliste et solide en défense, aura gagné sur le même score de 1-0 tous ses matches à élimination directe du Mondial-2010.

"Notre style est très clair, c'est dominer le match, être acteur et avoir le ballon", analysait Xavi la semaine dernière. "Les joueurs que nous avons s'adaptent totalement à cette philosophie et c'est ainsi que nous devons rivaliser, en sachant que nous allons gagner ou mourir avec ce style."

Faute de variantes, cette stratégie peut néanmoins s'avérer trop prévisible. Le défenseur catalan Gerard Piqué a d'ailleurs jugé l'an dernier que le Barça avait parfois été "esclave du tiki-taka".

Et plusieurs équipes l'ont prouvé ces dernières semaines en contrecarrant le "toque": le Barça est tombé devant l'Atletico Madrid, le Bayern Munich de Guardiola a trébuché devant le Real Madrid en C1 et l'Espagne, dont certains cadres étaient vieillissants, a chuté au Mondial contre les Pays-Bas (5-1) et le Chili (2-0).

Pour autant, il est sans doute trop tôt pour enterrer définitivement ce style de jeu.

La sélection espagnole des moins de 21 ans, sacrée à l'Euro-2011 et à l'Euro-2013 de la catégorie, a montré que la Roja disposait d'un vivier de petits milieux très techniques tels que Thiago Alcantara (Bayern), Koke (Atletico) ou Isco (Real), dont les caractéristiques collent parfaitement au style pratiqué ces dernières années.

De même, au Barça, l'échec de l'entraîneur argentin Gerardo Martino et la nomination de Luis Enrique n'impliquent pas un renoncement à l'identité de jeu catalane. "Tout continue, notre philosophie de contrôler le ballon et le jeu reste la même", a expliqué mi-mai le président du Barça Josep Maria Bartomeu.

En somme, le déclin du "toque" pourrait n'être qu'une question d'interprètes, et pas de partition.

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Message par rachid_as Ven 20 Juin - 16:09

Julio Cesar : "Casillas mérite notre respect"

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"Casillas est un gardien qui mérite notre respect", a affimé l'ancien portier brésilien Julio Cesar, jeudi, au lendemain de l'élimination de l'Espagne après deux défaites et les critiques sur les erreurs d'Iker Casillas.

"Je n'aime pas quand les gens parlent d'erreurs. Ca m'attriste. J'ai étudié les autres gardiens et leurs adversaires à cette Coupe du monde et Casillas un gardien qui mérite notre respect. Il a remporté tant de trophées importants et a été un grand gardien pour le Real Madrid durant de si nombreuses années", a ajouté Julio Cesar, 34 ans, qui joue au FC Toronto.

"Il a eu ses moments difficiles comme d'autres gardiens, mais il sera toujours respecté partout comme un gagnant. Ce n'est pas seulement Casillas, c'est toute l'équipe d'Espagne. Car, même les plus pessimistes n'auraient pas pensé que leur équipe, remplie d'excellents joueurs qui ont déjà tellement gagné, allait connaître une telle situation", a encore dit Julio César.

L'Espagne, championne du monde en titre, a été éliminée après ses défaites devant les Pays-Bas (5-1) et le Chili (2-0). Il lui reste un dernier match à disputer lundi face à l'Australie, également éliminée.

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Message par rachid_as Ven 20 Juin - 19:29

Cazorla et Koke assurent que l'Espagne avait encore faim

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Deux jours après leur élimination au 1er tour du Mondial, les Espagnols ont minimisé vendredi les propos du milieu Xabi Alonso, selon qui les champions du monde 2010 ont manqué de "faim" pour aborder cette compétition.

Battue par les Pays-Bas (5-1) puis par le Chili (2-0) dans le groupe B, la Roja a officiellement perdu sa couronne planétaire même s'il lui reste un ultime match à disputer pour l'honneur lundi contre l'Australie.

"Nous avons été dominés par deux grandes sélections, les Pays-Bas et le Chili, et il faut l'admettre. Mais cela n'a pas été par manque de faim, d'ambition ou d'envie", a assuré le milieu offensif Santiago Cazorla en conférence de presse à Curitiba (sud du Brésil).

"C'est un peu un tout. Il y a eu des moments clés dans le match contre les Pays-Bas. Par exemple, si David (Silva) met le but du 2-0, nous serions en train de parler d'autre chose", a-t-il poursuivi. "Et face au Chili, nous n'avons pas su rivaliser dans l'intensité mais c'est le football. Nous devons apprendre et nous améliorer."

Le joueur d'Arsenal a démenti l'existence de remous dans le vestiaire après la prise de position d'Alonso, qui avait jugé mercredi soir que l'Espagne n'avait "pas su maintenir la conviction, la faim, sans doute en raison des nombreuses victoires".

"Vous (la presse, ndlr) parlez beaucoup de ce sujet, mais dans le vestiaire, il n'y a aucune polémique", a-t-il poursuivi.

Pour le jeune Koke (22 ans), la déroute de l'Espagne n'est pas due à un manque de motivation mais à un concours de circonstances défavorables.

"Les choses n'ont pas tourné en notre faveur. Il faut seulement corriger nos erreurs sans douter de cette sélection et de ce groupe qui a obtenu de grandes choses. Nous allons essayer de bien terminer et de battre l'Australie", a conclu le joueur de l'Atletico Madrid. "Nous sommes toujours l'Espagne."

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Message par rachid_as Ven 20 Juin - 21:01

Chili : Aranguiz et Vidal incertains

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Les milieux de terrain du Chili Charles Aranguiz et Arturo Vidal sont incertains pour le match de lundi contre les Pays-Bas, qui décidera de la première place du groupe B.

Les deux joueurs se sont blessés lors de la victoire sur l'Espagne (2-0), qui a donné au Chili son billet pour les huitièmes de finale tout en provoquant l'élimination des champions du monde en titre.

Vidal a reçu un coup sur le tendon d'Achille et Aranguiz s'est fait une légère entorse à un genou. Ils se sont entraînés à l'écart de leurs coéquipiers vendredi.

Comme Aranguiz et Vidal sont également sous le coup d'un carton jaune et menacés de manquer le huitième de finale s'ils en prenaient un second face aux Néerlandais, le sélectionneur Jorge Sampaoli pourrait décider de les laisser au repos.

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