CM 2014 : Groupe B (Espagne, Pays-Bas, Chili, Australie)

Pays-Bas : Van Ginkel remplace Locadia



L'attaquant du PSV Eindhoven Jürgen Locadia, blessé, a cédé sa place au joueur de Chelsea Marco van Ginkel au sein de la présélection des Pays-Bas qui a entamé sa préparation en vue du Mondial-2014 mercredi.

Touché à l'aine, Locadia a été jugé inapte à s'entraîner ces prochaines semaines.

Van Ginkel n'a lui disputé que quatre matches cette saison avec Chelsea avant de contracter une blessure à un genou qui l'a mis neuf mois sur la touche.

Ayant repris récemment avec la réserve de Chelsea, Marco van Ginkel semble rétabli de sa blessure et Van Gaal souhaite le voir à l'oeuvre à l'entraînement.

Le sélectionneur néerlandais réunit à partir de ce mercredi à Hoenderloo (centre des Pays-Bas) vingt joueurs, principalement actifs en "Eredivisie" (1re div. néerlandaise).

Van Gaal ne peut pas encore disposer de nombreux éléments évoluant dans les championnats étrangers, toujours en cours.

Louis van Gaal dévoilera le 13 mai une présélection de 30 joueurs parmi lesquels il choisira ensuite les 23 heureux élus pour le Mondial.

Les vingt joueurs convoqués à Hoenderloo:
Daley Blind (Ajax), Jean-Paul Boëtius (Feyenoord), Luc Castaignos (FC Twente), Jasper Cillessen (Ajax), Jordy Clasie (Feyenoord), Memphis Depay (PSV), Daryl Janmaat (Feyenoord), Davy Klaassen (Ajax), Terence Kongolo (Feyenoord), Bruno Martins Indi (Feyenoord), Luciano Narsingh (PSV), Quincy Promes (FC Twente), Karim Rekik (PSV), Tonny Vilhena (Feyenoord), Joël Veltman (Ajax), Marco van Ginkel (Chelsea), Kenneth Vermeer (Ajax), Stefan de Vrij (Feyenoord), Georginio Wijnaldum (PSV) et Jeroen Zoet (PSV)

Fifa.com (07/05/2014)

Chili : Vidal opéré avec succès, mais pas sûr pour le Brésil



Arturo Vidal, le milieu international chilien de la Juventus Turin, a été opéré avec succès mercredi du genou droit, mais sa participation au Mondial au Brésil (12 juin-13 juillet) n'est pas assurée, selon ses médecins.

"Pour notre part, nous sommes optimistes, mais il faut attendre de voir comment il se sentira", a déclaré le Dr Ramon Cugat, qui a pratiqué à Barcelone l'intervention - une arthroscopie - sur le ménisque latéral droit du joueur de 26 ans.

"Arturo Vidal a subi ce matin à Barcelone une méniscectomie partielle sélective, avec insertion de facteurs de croissance, au ménisque latéral du genou droit", a précisé la Juve dans un communiqué. Vidal rentrera à Turin dès jeudi et entamera immédiatement la rééducation, a ajouté le club.

"Nous ne nous risquerons pas à prévoir la durée d'indisponibilité, car il y a un Mondial en vue, ce qui fait entrer en jeu bien des facteurs", a ajouté le chirurgien en conférence de presse.

En théorie, la récupération après ce genre d'intervention est de l'ordre de deux à trois mois, a-t-il souligné.

Vidal, pièce maîtresse de la sélection chilienne, traînait ses problèmes au genou depuis deux mois. Il hésitait entre traitement et opération, et le Dr Cugat lui a conseillé l'option chirurgicale.

Le Chili entamera le Mondial dans le Groupe B, avec l'Espagne, les Pays-Bas et l'Australie.

Fifa.com (07/05/2014)

L''Espagne entre euphorie et aléas



L'Espagne, qui vise un deuxième titre consécutif au Mondial cet été, semble bien armée à un mois du grand rendez-vous brésilien, mais l'exceptionnelle percée européenne de ses clubs risque néanmoins d'être à double tranchant.

Les conquistadors espagnols ont pour eux un effectif très talentueux, une expérience sans égale et un jeu de passes huilé, ce "toque" qui leur a permis de conquérir deux Euros d'affilée (2008, 2012) entrecoupés d'une Coupe du monde (2010).

La confiance est donc de mise, surtout que le vivier d'internationaux est riche et que le sélectionneur Vicente Del Bosque n'a pas hésité à injecter du sang neuf dans son groupe en appelant notamment le fougueux attaquant hispano-brésilien Diego Costa.

Et cette folle saison qui s'achève, avec deux représentants en finale de la Ligue des champions (Atletico et Real Madrid) et un en Europa League (Séville), ne fait qu'alimenter l'euphorie du pays.

Mais la presse espagnole veut aussi voir le revers de la médaille: cette épopée européenne risque de se traduire par de la fatigue et des blessures, tandis que l'expérience de la "Roja" a pour corollaire un vieillissement de ses cadres. "L'équipe a pris quelques années de plus, le regard des joueurs n'est plus le même, il y a des joueurs clés qui commencent à décliner", a expliqué à l'AFP Alfredo Relaño, directeur du quotidien sportif As, évoquant le Barcelonais Xavi (34 ans) et le Madrilène Xabi Alonso (32 ans).

La crainte d'une blessure de dernière minute
D'autres joueurs importants ont été blessés ces dernières semaines et s'ils en ont profité pour souffler un peu, ils risquent d'aborder le Mondial en manque de rythme.

Touchés tour à tour, le défenseur barcelonais Gerard Piqué (hanche) et le meneur de jeu du Bayern Munich Thiago Alcantara (genou) sont seulement en phase de reprise, tandis que le milieu offensif David Silva (cheville) a rejoué le week-end dernier avec Manchester City. Le portier barcelonais Victor Valdes, l'un des trois gardiens inamovibles des listes de Del Bosque ces dernières années, a pour sa part tiré un trait sur le Mondial lorsqu'il s'est gravement blessé à un genou fin mars. Il devrait être remplacé par le jeune David De Gea, gardien de Manchester United.

La crainte de Del Bosque est qu'à la liste des blessés s'ajoutent d'autres noms: le Real et l'Atletico doivent s'affronter pour une finale de C1 qui s'annonce comme un sommet d'engagement physique le 24 mai, soit la veille de l'annonce de la liste.

"Les compétitions sont très intenses, a reconnu le sélectionneur il y a quelques semaines. Les matchs sont très durs et nous devons être prêts si quelqu'un se blesse." Les "Colchoneros" Juanfran, Koke et Diego Costa et les Merengues Iker Casillas, Sergio Ramos et peut-être Dani Carvajal et Isco sont autant de finalistes pressentis pour faire partie des 23 de Del Bosque.

"Une histoire différente"
D'où le risque que la mainmise espagnole sur la scène européenne ne nuise à la domination de l'Espagne sur le football mondial: les joueurs aborderont la Coupe du monde avec une excellente dynamique mais aussi beaucoup de fatigue. Le cas des internationaux barcelonais est un peu différent: sous la houlette de Gerardo Martino, ils ont beaucoup tourné cette saison. Il leur faudra néanmoins digérer une année difficile, marquée notamment par une élimination en quarts de C1 devant l'Atletico et une défaite en finale de la Coupe du Roi face au Real (2-1).

"Les footballeurs savent faire la distinction entre le club et la sélection, a assuré Martino il y a quelques jours. La bataille pour le Mondial sera une histoire totalement différente." Reste un dernier problème, davantage lié à une fin de saison électrique: l'Atletico va affronter en une semaine le FC Barcelone lors de la dernière journée de Liga, puis le Real Madrid en finale de C1.

Or, Vicente Del Bosque a mis en garde ses joueurs contre d'éventuelles querelles intestines après les derbys madrilènes très tendus au début de l'année. "Il y a des choses que je n'aime pas, a dit Del Bosque. Chacun doit se concentrer sur son jeu et défendre son équipe, mais on ne doit pas voir certains comportements."

Fifa.com (11/05/2014)

Espagne : De Gea, Carvajal et Iturraspe dans les 30



Le sélectionneur de l'Espagne Vicente Del Bosque a choisi mardi d'appeler trois novices, le gardien David De Gea, le latéral Dani Carvajal et le milieu Ander Iturraspe, dans une liste des 30 par ailleurs sans surprises en vue du Mondial au Brésil.

Si le portier de Manchester United (23 ans) était attendu après la grave blessure du Barcelonais Victor Valdes, Carvajal (22 ans), auteur d'une belle saison au Real Madrid, et le milieu défensif de l'Athletic Bilbao Iturraspe (25 ans), jamais appelé en sélection, sont deux paris du sélectionneur.

Toutes les grandes figures des précédents triomphes de l'Espagne (Euros 2008 et 2012, Mondial 2010) font partie de cette liste des 30, y compris les attaquants David Villa, Fernando Torres et Fernando Llorente, qui semblent néanmoins partir avec une longueur de retard sur l'Hispano-Brésilien Diego Costa.

Vicente Del Bosque devrait donner sa liste définitive de 23 joueurs le 25 mai, au lendemain de la finale de la Ligue des champions entre le Real et l'Atletico Madrid.

Le groupe des 30 annoncé mardi :

Gardiens : Iker Casillas (Real Madrid), José Manuel Reina (Naples/ITA) et David De Gea (Manchester United/ENG).

Défenseurs : Sergio Ramos et Dani Carvajal (Real Madrid), Gerard Piqué et Jordi Alba (FC Barcelone), Javi Martinez (Bayern Munich/GER), Cesar Azpilicueta (Chelsea/ENG), Raul Albiol (Napoli/ITA), Juanfran Torres (Atletico Madrid), Alberto Moreno (Séville FC)

Milieux : Xavi Hernandez, Sergio Busquets, Andres Iniesta et, Cesc Fabregas (FC Barcelone), Xabi Alonso (Real Madrid), David Silva (Manchester City/ENG), Thiago Alcantara (Bayern Munich/GER), Koke (Atletico Madrid), Santiago Cazorla (Arsenal/ENG), Ander Iturraspe (Athletic Bilbao), Juan Mata (Manchester United/ENG)

Attaquants : Pedro Rodriguez (FC Barcelone), Jesus Navas et Alvaro Negredo (Manchester City/ENG), Diego Costa et David Villa (Atletico Madrid), Fernando Torres (Chelsea/ENG), Fernando Llorente (Juventus Turin/ITA).

Remarque : Les listes de joueurs retenus par les sélectionneurs ne seront officielles que lorsqu'elles auront été communiquées à et annoncées par la FIFA, le 16 mai 2014 à 12h00 CET.

Fifa.com (13/05/2014)

Australie : L'Australie avec huit rescapés de 2010



Le sélectionneur de l'équipe d'Australie Ange Postecoglou a présenté mercredi une liste provisoire de 30 joueurs pour la Coupe du monde 2014 sur laquelle figure Bailey Wright qui joue dans le club anglais de Preston North End.

Dans cette liste ont retrouve huit joueurs: Tim Cahill, Joshua Kennedy, Mark Milligan, Mile Jedinak, Mark Bresciano, Luke Wilkshire, Eugene Galekovic et Dario Vidosic qui ont participé en 2010 à la Coupe du Monde en Afrique du Sud.

L'Australie est dans le groupe B avec l'Espagne, les champions du monde, les Pays Bas et le Chili.

La liste de 30 :

Gardiens : Mat Ryan (Brugge/BEL), Mitch Langerak (Borussia Dortmund/GER), Eugene Galekovic (Adelaide Utd/AUS), Mark Birighitti (Newcastle Jets/AUS)

Défenseurs : Ivan Franjic (Brisbane Roar/AUS), Matthew Spiranovic (Western Sydney/AUS), Curtis Good (Newcastle United/ENG), Bailey Wright (Preston North End/ENG), Jason Davidson (Heracles Almelo/NED), Luke Wilkshire (Dynamo Moscow/RUS), Alex Wilkinson (Jeonbuk Motors/KOR), Ryan McGowan (Shandong Luneng/CHN)

Milieux : Mile Jedinak (Crystal Palace/ENG), Mark Milligan (Melbourne Victory/AUS), James Holland (Austria Vienna/AUT), Massimo Luongo (Swindon Town/ENG), Adam Sarota (FC Utrecht/NED), Oliver Bozanic (Luzern/SUI), Matt McKay (Brisbane Roar/AUS), Mark Bresciano (Al-Gharafa/QAT), Josh Brilliante (Newcastle Jets/AUS)

Attaquants : Tim Cahill (New York Red Bulls/USA), Josh Kennedy (Nagoya Grampus/JPN), Tom Rogic (Melbourne Victory/AUS), Dario Vidosic (Sion/SUI), Tommy Oar (FC Utrecht/NED), James Troisi (Melbourne Victory/AUS), Ben Halloran (Fortuna Dusseldorf/GER), Adam Taggart (Newcastle Jets/AUS), Matthew Leckie (FSV Frankfurt/GER).

Remarque : Les listes de joueurs retenus par les sélectionneurs ne seront officielles que lorsqu'elles auront été communiquées à et annoncées par la FIFA, le 16 mai 2014 à 12h00 CET.

Fifa.com (13/05/2014)

Espagne : Forfait de Thiago Alcantara



Le milieu de terrain Thiago Alcantara, présent dans la liste des 30 présélectionnés de l'Espagne, doit renoncer au Mondial-2014 en raison d'une nouvelle opération au genou droit, a annoncé jeudi son club allemand du Bayern Munich.

"C'est cruel pour Thiago, on est vraiment désolé pour lui. Il travaillait dur pour faire son retour et jouer le Mondial dans son pays natal et d'un coup les deux rêves s'envolent" a déclaré Karl Heinz Rummenigge, le patron du champion d'Allemagne.

Thiago, 23 ans, fils de l'ancien champion du monde brésilien Mazinho, figurait dans la présélection de 30 joueurs annoncée mardi par le technicien espagnol Vicente del Bosque.

"On va prendre grand soin de lui durant les semaines à venir et tout faire pour qu'il soit en pleine forme pour le début de la saison 2014-15", a assuré Rummenigge.

Thiago tentait de revenir d'une rupture partielle des ligaments du genou droit intervenue le 29 mars contre Hoffenheim. Il figurait dans le groupe qui a accueilli Suttgart samedi pour le dernier match de la Bundesliga mais n'a pas été utilisé par le coach Pep Guardiola, se contentant de célébrer la conquête du 24e titre national du "Rekordmeister".

Une nouvelle blessure au genou droit l'a privé d'entraînement en début de semaine et ruiné l'espoir de faire son retour en jeu samedi pour la finale de la Coupe d'Allemagne contre Dortmund.

Fifa.com (15/05/2014)

Australie : Davidson a battu Goliath



Jason Davidson sera l'un des plus jeunes joueurs de la Coupe du Monde de la FIFA 2014™. Cela dit, l'arrière latéral australien de 22 ans compensera son relatif manque d'expérience par un courage à toute épreuve.

Le parcours de Davidson à destination des hautes cimes du football mondial n'a pas été simple, à l'image de son séjour de trois ans dans une école privée à la discipline de fer à Tokyo. Pour le natif de Melbourne, cette expérience n'a certainement pas laissé que des souvenirs dorés. En revanche, elle a sans doute largement contribué à faire de lui le footballeur robuste et résistant qu'il est aujourd'hui.

À 18 ans, il passe deux saisons au Portugal, où il défend les couleurs de Pacos de Ferreira. Sa première apparition avec l'Australie est cauchemardesque. Au bout de trois minutes de jeu, il ouvre le score en marquant contre son camp. Et pourtant Davidson est aujourd'hui l'un des rouages essentiels des Socceroos

Courage et force
Davidson évolue aujourd'hui en première division néerlandaise, à Heracles Almelo. Au Brésil, il a toutes les chances d'être titulaire en position de latéral gauche, à un poste qui n'a jamais réellement trouvé preneur depuis le départ à la retraite en 2011 de Scott Chipperfield. Postecoglou a essayé plusieurs de candidats, parmi lesquels Davidson, en novembre 2013 contre le Costa Rica. C'était d'ailleurs la première apparition du défenseur sous le maillot australien dans son pays natal.

"C'est un poste difficile pour n'importe quelle équipe. Ange nous a donné confiance, notamment en essayant de nous faire pratiquer un football agréable", se réjouit Davidson au micro de FIFA.com. "Cette Coupe du Monde au Brésil est une chance unique dans la vie de n'importe quel joueur. En football, vous ne savez jamais ce qui vous attend au coin de la rue."

Ses deux années au Portugal lui ont fait connaître la douleur de l'éloignement. Mais cela n'est rien par rapport à son expérience précédente à Tokyo. À 14 ans, il a été notamment obligé de se raser la tête pour être arrivé une minute en retard à l'entraînement de foot. Le problème, c'est que la punition a été collective, ce qui explique pourquoi Davidson a mis 18 mois à s'intégrer socialement. "C'était l'enfer", résume l'intéressé. "Quand vous êtes jeune, il y a beaucoup de distractions, y compris en dehors du terrain. J'ai dû apprendre le portugais car peu de gens parlent anglais là-bas. Au début, c'était assez dur mais je me suis battu, avec cette mentalité australienne typique", martèle-t-il.

Tel père, tel fils
À l'école, Jason bénéficiait quand même d'une chose : la popularité de son père Alan, qui a monopolisé le poste d'arrière latéral en équipe d'Australie pendant la plus grande partie des années 1980 et pris part à trois campagnes qualificatives pour la Coupe du Monde. Plus récemment, il a été inclus dans le onze-type réunissant les meilleurs joueurs australiens de tous les temps à leurs postes respectifs.

Jason ne cache pas l'influence de ses parents sur sa carrière. "Je suis très proche d'eux. Quand je ne suis pas en Australie, je parle tous les jours au téléphone avec mon père. Il est passé par toutes les épreuves qui m'attendent. Par conséquent, il serait stupide de ne pas écouter ses conseils. Nous avons un plan, que j'essaie d'appliquer. En gros, il s'agit de travailler dur en espérant que cela me réussisse."

Alan Davidson, dont la mère était japonaise, a joué à Nottingham Forest au milieu des années 1980, faisant ainsi figure de pionnier dans l'émigration des footballeurs de son pays à destination du Vieux Continent. Ironiquement, c'est la mère de Jason qui, la première, l'a encouragé à jouer au football. "Mon père a toujours placé l'école bien avant le football, car il savait à quel point il était dur de réussir dans ce sport. Mais à un moment donné, il a vu que moi et le foot, c'était du sérieux. Après, je l'ai eu comme entraîneur dans pas mal d'équipes de jeunes. Nous travaillions ensemble quasiment tous les jours", raconte Jason.

Dans les catégories de jeunes, Davidson a connu une demi-douzaine de clubs différents, ce qui est relativement dans cette tranche d'âge. "La philosophie de mon père était que je devais sans arrêt changer d'équipe, pour ne pas m'assoupir et avoir toujours de nouveaux défis à relever."

Après tout ce temps passé ensemble, père et fils doivent avoir un certain nombre de choses en commun. "Je suis peut-être un peu plus offensif que lui mais à part ça, nous avons le même état d'esprit sur le terrain : n'avons pas peur de montrer notre personnalité", conclu-t-il.

Fifa.com (15/05/2014)

Pays-Bas : Van Gaal fait sa révolution



Le sélectionneur Luis Van Gaal fait sa révolution et les Pays-Bas renonceront pour la première fois depuis des lustres, samedi contre l'Equateur en match de préparation au Mondial, à leur traditionnel 4-3-3 au profit d'une tactique plus défensive.

Les Néerlandais vont-ils renoncer à leur flamboyance habituelle au profit de plus d'assurance défensive ? Il semble que ce soit le cas même si Van Gaal se défend de vouloir être moins offensif.

Concrètement, face à l'Equateur samedi soir à Amsterdam, les Pays-Bas débuteront la rencontre avec cinq défenseurs, trois milieux de terrain et deux attaquants dont Robin van Persie, rétabli de sa blessure à un genou. Et ce schéma devrait être mis en application durant la Coupe du monde.

"Je m'adapte aux caractéristiques de mes joueurs. Avec mon groupe actuel, je n'ai tout simplement pas les joueurs pour évoluer en 4-3-3", explique le sélectionneur.

C'est le forfait de Kevin Strootman qui a tout changé, selon Van Gaal qui regrette que le milieu de terrain de l'AS Rome, blessé, ne soit pas du voyage au Brésil.

"Kevin était mon seul 'box-to-box'. C'est lui qui garantissait l'équilibre de l'équipe au centre de mon 4-3-3. Je n'ai aucun autre joueur répondant aux mêmes caractéristiques. Ce forfait m'impose donc de changer de système", justifie le (probable) futur entraîneur de Manchester United.

"J'envie vraiment Didier Deschamps qui dispose avec Paul Pogba et Blaise Matuidi de ces joueurs qui permettent aux éléments offensifs d'évoluer avec une certaine sécurité dans leur dos", note encore Van Gaal.

"Les joueurs sont enchantés"
Si Van Gaal doit faire face à quelques critiques dans la presse néerlandaise, il est pourtant largement soutenu dans sa démarche par d'autres entraîneurs, notamment Ronald Koeman qui pratique lui-même en 5-3-2 avec le Feyenoord Rotterdam.

"La défense est le point faible des Oranje. En la renforçant avec un cinquième élément, Van Gaal prend la bonne décision. Ce sera plus solide et, en outre, le 5-3-2 est une tactique qui fait 'déjouer' l'adversaire", explique l'ancien international.

Van Gaal se défend en outre de vouloir être moins offensif.

"Je continuerai à évoluer avec trois joueurs créatifs (Sneijder, Robben et Van Persie, ndlr) et mes arrières latéraux auront pour mission de monter le plus souvent possible", assure l'ancien entraîneur de l'Ajax, du FC Barcelone et du Bayern Munich.

"Je n'ai pas pris cette décision de tout chambouler sur un coup de tête. J'ai longuement conversé par téléphone avec mes deux capitaines (Robben et Van Persie). Après avoir écouté mes arguments, ils ont donné leur feu vert. Et d'après ce que je vois aux entraînements, les joueurs sont enchantés par la nouvelle mise en place".

Le défenseur d'Aston Villa et patron de la défense Oranje, Ron Vlaar acquiesce.

"A Villa, nous évoluons de la sorte. Je n'aurai donc pas de problème d'adaptation. Certes, nos supporteurs apprécient beaucoup le charme du 4-3-3 qui a fait la réputation du football néerlandais mais je suis persuadé que nous serons beaucoup plus performants en défendant à cinq", pronostique Vlaar avant le premier test de samedi devant l'exigeant public de l'ArenA d'Amsterdam.

Fifa.com (16/05/2014)

Chili : Vidal sera rétabli, assure la Juve



Le milieu de terrain chilien Arturo Vidal pourra disputer le Mondial-2014, a assuré samedi le médecin de son club, la Juventus Turin, après l'opération du ménisque droit du joueur.

"Vidal sera disponible pour le Mondial, il a quitté Turin dans d'excellente conditions", a dit Fabrizio Tencone, le médecin de la Juve, qui accompagnait l'entraîneur Antonio Conte à la conférence de presse avant le dernier match de la saison, dimanche contre Cagliari.

"J'ai vu qu'il y avait une polémique au Chili pour le soi-disant retard, mais d'un point de vue médical je vous assure qu'il n'y a eu aucun retard, a précisé le Docteur Tencone. Opérer plus tôt aurait été une grave erreur pour son genou".

La Juve a également "respecté la volonté du joueur, nous avons opté pour l'opération dès que cela a été possible", a-t-il ajouté.

Selon le médecin "il était tout à fait justifié de traiter d'abord son genou par des thérapies, sans opération, le joueur lui-même était d'accord pour jouer jusqu'à l'obtention mathématique du titre" de champion d'Italie.

Enfin le docteur de la Juve a rappelé que "la blessure de Vidal a été géré en collaboration étroite avec le staff médical de l'équipe du Chili".

Fifa.com (17/05/2014)

Chili : Sampaoli élimine trois joueurs



Le sélectionneur du Chili Jorge Sampaoli a éliminé trois joueurs de sa liste de 30 noms pour la Coupe du monde 2014, les attaquants Gustavo Canales et Estaban Paredes et le défenseur Enzo Andia, selon la fédération chilienne.

Sampaoli avait présenté mardi une liste de 30 noms, qui devra être ramenée à 23 d'ici au 2 juin avant que la sélection, dans le groupe B avec l'Espagne, les Pays-Bas et l'Australie, ne s'envole pour le Brésil. Elle compte notamment la star chilienne Arturo Vidal, récemment opéré du genou droit mais qui sera "disponible pour le Mondial" selon son club, la Juventus de Turin.

La liste des 27:

Gardiens: Claudio Bravo (Real Sociedad/ESP) Johnny Herrera (Universidad de Chile), Cristopher Toselli (Universidad Católica), Paulo Garcés (O'Higgins)

Défenseurs: Gary Medel (Cardiff City FC/ENG), José Rojas (Universidad de Chile), Eugenio Mena (Santos FC/BRA), Gonzalo Jara (Nottingham Forest/ENG), Marcos González (Unión Española)

Milieux: Arturo Vidal (Juventus Turin/ITA), Mauricio Isla (Juventus Turin/ ITA), Marcelo Díaz (FC Bale/SUI), Francisco Silva (Osasuna/ESP), Rodrigo Millar (CSD Atlas/MEX), Pedro Pablo Hernández (O'Higgins), Felipe Gutiérrez (FC Twente/NED), José Pedro Fuenzalida (Colo Colo), Carlos Carmona (Atalanta/ITA), Jean Beausejour (Wigan/ENG), Charles Aránguiz (Internacional de Porto Alegre/BRA), Miiko Albornoz (Malmo/SWE).

Attaquants: Alexis Sánchez (FC Barcelone/ESP), Eduardo Vargas (Valence/ESP), Jorge Valdivia (Palmeiras/BRA), Mauricio Pinilla (Cagliari/ITA), Fabián Orellana (Celta Vigo/ESP), Matías Fernández (Fiorentina/ITA).

Fifa.com (17/05/2014)

Pays-Bas, Huntelaar : "Nous avons les moyens d'aller loin"



Klaas-Jan Huntelaar a connu une saison 2013/14 pénible. Harcelé par les blessures, l'attaquant des Pays-Bas a effectué de fréquents séjours à l'infirmerie au cours de neuf derniers mois. Malgré un contexte difficile, il a retrouvé son meilleur niveau au fil des semaines, contribuant ainsi à la qualification de Schalke 04 pour la prochaine Ligue des champions de l'UEFA. 

Il prépare maintenant la Coupe du Monde de la FIFA 2014 au Brésil avec les Pays-Bas. Avec FIFA.com, Hunter évoque les prochaines échéances avec confiance et optimisme. 

Vous êtes en concurrence avec Robin van Persie pour une place de titulaire en sélection. Quelles sont vos chances dans ce duel et quel sera selon vous votre temps de jeu au Brésil ? 
J'espère jouer le plus souvent possible. Il est vrai que Van Persie évolue au même poste que moi. Mais je ne pense pas qu'on puisse parler de duel. Nous pourrions tout à fait être alignés côte à côte, dans un système à deux attaquants.

En 2010, les Pays-Bas ont échoué en finale de la Coupe du Monde de la FIFA™. Que reste-t-il de cette campagne quatre ans après ? 
Notre échec en Afrique du Sud a été très difficile à vivre, car nous sentions que la victoire était à portée de main. Maintenant, nous devons aller de l'avant. En football, chaque match est une nouvelle aventure ! Je crois que nous aurions tout intérêt à nous concentrer sur le présent, sans trop penser au passé.

Au premier tour, vous affronterez l'Espagne, le Chili et l'Australie. Êtes-vous satisfait de ce tirage ?
En tout cas, ces affiches s'annoncent passionnantes. L'Espagne possède une excellente équipe et le Chili peut s'inviter parmi les candidats au titre. Les Chiliens ont prouvé en 2010 contre l'Espagne qu'ils étaient capables de donner du fil à retordre à n'importe qui. Il ne faut pas sous-estimer l'Australie non plus. Bien entendu, je crois en mon équipe. Je suis persuadé que nous avons les moyens d'aller très loin. Mais il ne faut pas se voiler la face : nous allons affronter des adversaires redoutables et il faudra donner le meilleur à chaque match.

Quels sont les atouts des Pays-Bas ?
Nous avons beaucoup de joueurs expérimentés, qui évoluent dans de grands clubs et pratiquent un football de qualité. Et nous bénéficions désormais de l'apport de jeunes joueurs aussi talentueux qu'ambitieux. Je pense que ce mélange de jeunesse et d'expérience peut nous permettre de franchir un palier.

Qui sont les favoris ?
Le Brésil et l'Argentine. Ce sont deux grands pays de football, qui comptent dans leurs rangs des artistes extraordinaires. En plus, Brésiliens et Argentins connaissent bien le climat. Ils n'auront pas à s'adapter, contrairement à certaines formations européennes. Tout ça risque de peser sur les performances. 

Qu'attendez-vous de cette Coupe du Monde au Brésil ?
En premier lieu, j'espère donner le meilleur de moi-même et passer le plus de temps possible sur le terrain. Je souhaite que mon équipe fasse le spectacle et affiche la volonté de gagner chaque match. L'idéal serait évidemment de remporter le titre, mais il ne faut pas se projeter trop loin dans l'avenir. Il faut commencer par se concentrer sur la phase de groupes.

Fifa.com (19/05/2014)

Espagne : Xavi indisponible une semaine



Xavi Hernandez, meneur de jeu du FC Barcelone et de l'équipe d'Espagne, souffre de "douleurs dorsales" et sera indisponible pendant une semaine, a annoncé son club lundi, à huit jours du début du rassemblement de la "Roja" en vue du Mondial-2014 au Brésil.

"Le joueur a ressenti après le match de samedi (contre l'Atletico en Liga, NDLR) des douleurs au niveau de la zone dorsale gauche. Le temps d'absence estimé est d'une semaine", a fait savoir le Barça dans un communiqué.

Le sélectionneur Vicente Del Bosque doit dévoiler dimanche sa liste de 23 joueurs pour le Mondial, qui se rassembleront à partir de lundi à Madrid pour préparer le grand rendez-vous brésilien.

Xavi (34 ans), chef d'orchestre de la "Roja" championne du monde et double championne d'Europe, est assuré d'en être, mais ses problèmes physiques sont une source d'inquiétude pour l'Espagne, qui ambitionne de devenir la première nation à conserver son titre mondial depuis un demi-siècle.

Fifa.com (19/05/2014)

Groupe B - Espagne et Pays-bas, comme on se retrouve !



Espagne et Pays-Bas, les finalistes du Mondial-2010, le tenant du titre et le perdant malheureux: le groupe B du Mondial brésilien (12 juin-13 juillet) offre des retrouvailles de choc, Chili et Australie étant condamnés aux rôles de figurants.

Pas la peine d'attendre très longtemps pour le match de la revanche: c'est le premier match de cette poule, le 13 juin, à Salvador, qui confrontera Roja et Oranje. "Embuscade", "Début brutal", "Une finale pour commencer": voilà comment la presse espagnole a jugé l'entrée en matière des tenants du titre pour la Coupe du monde.  Jamais le champion du monde sortant et le vice-champion n'avaient eu à s'affronter dès la première phase du Mondial suivant. Et ce match décidera sans doute de l'identité du vainqueur du groupe.

Le classement a son importance car le 2e du groupe B affrontera en 8e de finale le 28 juin à Belo Horizonte le 1er du groupe A, place promise au Brésil, qui fait figure de grand favori sur son sol pour cette Coupe du monde. Un Brésil - Espagne ou un Brésil - Pays-Bas aurait là aussi un goût de finale avant la lettre. La finale du Mondial sud-africain remportée par la Roja (1-0 a.p., but d'Andres Iniesta) est encore dans toutes les mémoires.

Les principaux protagonistes de part et d'autre sont encore là. Depuis cette finale, l'Espagne a remporté son deuxième Euro d'affilée, tournoi dans lequel les Oranje sont sortis piteusement dès le premier tour. Un joueur, dans les rangs de l'Espagne, va en tout cas faire parler: c'est Diego Costa, le Brésilien qui a choisi de jouer pour la Roja et qui risque d'avoir un accueil peu chaleureux sur le sol de ses ancêtres. Qui plus est si l'Espagne et le Brésil se rencontrent ensuite en 8e de finale...

Calvaire australien en perspective
Pour l'heure, l'Espagne est euphorique avec deux représentants en finale de la Ligue des champions (Atletico et Real Madrid) et un en Europa League (le Séville FC, victorieux qui plus est). Mais ces épopées européennes en clubs vont-elles se traduire par de la fatigue pour les joueurs espagnols concernés ? "La sélection a pris quelques années de plus, le regard des joueurs n'est plus le même, il y a des joueurs clés qui commencent à décliner", a expliqué Alfredo Relaño, directeur du quotidien sportif As.

Les deux autres équipes de ce groupe, le Chili et l'Australie, ont peu de chances de passer le premier tour. Il faut cependant faire la distinction entre ces deux équipes. Le sort du Chili est un peu plus enviable. Les Sud-Américains, qui comptent sur leurs "cracks" Alexis Sánchez (Barcelone) et Arturo Vidal (joueur de la Juventus opéré d'un genou mais confiant pour le tournoi) auront l'avantage du terrain puisqu'ils vont jouer sur leur continent.

Le 18 juin au Maracana, à Rio, la "Roja" chilienne retrouvera l'Espagne, qu'elle avait bousculée au premier tour du Mondial-2010 avant de finalement céder 2 à 1 à Pretoria. L'Australie, 59e au classement Fifa, risque elle de vivre un calvaire.

Fifa.com (20/05/2014)

La Roja et ses conquistadors à l'assaut du Brésil



L'Espagne, championne du monde en titre, espère poursuivre son exceptionnelle série de conquêtes avec la Coupe du Monde de la FIFA cet été au Brésil, où elle peut devenir la première nation à conserver sa couronne planétaire depuis la Seleçao il y a un demi-siècle.

La Roja a confiance en ses armes : forte d'un enchaînement inédit Euro-Mondial-Euro entre 2008 et 2012, elle dispose d'une expérience sans égale et d'un jeu de passes bien huilé, ce fascinant toque fait de passes courtes et de banderilles.

Mais ces qualités sont à double tranchant, car les joueurs les plus expérimentés sont par définition vieillissants et le style de jeu espagnol, si déstabilisant il y a six ans, est peut-être devenu prévisible pour l'adversaire.

Pire, l'Espagne a hérité d'un groupe B très relevé (Pays-Bas, Chili, Australie) et pourrait manquer de fraîcheur après l'éprouvante saison de ses clubs, entre un championnat indécis jusqu'au bout et la qualification du duo madrilène Real-Atlético en finale de la Ligue des champions.

"L'équipe a pris quelques années de plus, le regard des joueurs n'est plus le même. Il y a des joueurs clés qui commencent à décliner", a expliqué à l'AFP Alfredo Relano, directeur du quotidien sportif madrilène As, ciblant le Barcelonais Xavi (34 ans) et le Madrilène Xabi Alonso (32 ans).

Ses craintes sont fondées : l'été dernier, une Roja aux jambes lourdes avait été balayée par les jeunes pousses du Brésil en finale de la Coupe des confédérations de la FIFA (3-0).

'Notre qualité, la patience'
Et l'étincelle a souvent manqué en attaque pendant la campagne de qualification au Mondial, achevée néanmoins avec la meilleure défense de la zone Europe.

Equipe à abattre, la sélection N.1 au classement FIFA/Coca-Cola se heurte désormais à des défenses très resserrées, avec le risque récurrent d'une possession de balle stérile.

"Notre qualité, c'est d'avoir de la patience, de conserver le ballon, nous n'allons pas subitement appeler ça un défaut", avait dédramatisé en octobre le sélectionneur Vicente Del Bosque.

Mais ce dernier en est conscient : depuis le Brésil (1958, 1962), personne n'a réussi à remporter deux Coupes du monde consécutives et les conquêtes passées de la Roja ne lui offrent aucune garantie cet été.

Le sélectionneur a donc choisi de diversifier ses munitions offensives avec la convocation, très polémique au Brésil, de l'Hispano-Brésilien Diego Costa, dont le style batailleur fait merveille avec l'Atlético Madrid. "Nous avons considéré qu'il pourrait nous aider à être meilleurs", a résumé Del Bosque.

Avec l'ingénieux Cesc Fabregas en "faux N.9" ou le fougueux Costa en pointe, l'Espagne dispose de deux armes très complémentaires, ce qui a apaisé les inquiétudes que générait auparavant ce poste.

Sang neuf et vieille garde
L'autre casse-tête de Del Bosque ces derniers mois, à savoir l'identité du gardien de but titulaire, s'est lui aussi dissipé au fil de la saison: son capitaine Iker Casillas (33 ans), bien que remplaçant en Liga avec le Real Madrid, a brillé à chaque fois qu'il a joué en Coupe du Roi et en C1.

La grave blessure du portier barcelonais Victor Valdes (32 ans) a permis en outre de préparer l'avenir avec la convocation de David De Gea (23 ans).

Le gardien de Manchester United est le symbole d'une génération émergente, sacrée dans les catégories de jeunes et qui commence à prendre de l'assurance. Dans la liste élargie de 30 joueurs espagnols dévoilée mi-mai figurent ainsi le latéral Cesar Azpilicueta (24 ans, Chelsea), le milieu défensif ou défenseur Javi Martinez (25 ans, Bayern Munich) ou encore Koke, le milieu à tout faire de l'Atlético (22 ans).

Avec ce sang neuf, avec la vieille garde des conquêtes passées, avec les petits gabarits maîtres du ballon (Xavi, Andres Iniesta, David Silva...), l'Espagne espère entretenir son appétit de conquête.

Certes, elle devra affronter d'entrée les Pays-Bas le 13 juin pour une revanche de la finale de 2010, avec le risque, en cas de deuxième place du groupe B, de croiser en huitièmes le Brésil à domicile.

Mais si les conquistadors espagnols veulent devenir les premiers Européens à gagner un Mondial sur le sol américain, il leur faudra de toute façon réussir des prouesses d'un autre temps.

Fifa.com (20/05/2014)

Chili : Fernandez forfait sur blessure



Matias Fernandez, milieu offensif de la Fiorentina, retenu dans le groupe des 27 Chiliens pour le Mondial, a déclaré forfait mardi, en raison d'une blessure à la cheville droite qu'il n'imaginait pas "aussi grave", a-t-il expliqué.

Fernandez, 28 ans, tout juste arrivé à Santiago, souffre d'une rupture ligamentaire partielle, qu'il traîne depuis plusieurs semaines, et devra être opéré. "C'est très triste, mais je serais irresponsable si j'allais au Mondial, a-t-il déclaré en conférence de presse. Je n'ai jamais pensé que c'était aussi grave".

Il conservait jusqu'alors l'espoir d'être retenu dans le groupe définitif de 23 joueurs, pour ce qui aurait été le deuxième Mondial de sa carrière, après celui de 2010 en Afrique du Sud sous la direction de l'Argentin Marcelo Bielsa.

Le sélectionneur actuel, Jorge Sampaoli, argentin lui aussi, risque d'être privé aussi du milieu de la Juventus Arturo Vidal, arrivé à Santiago mais en phase de récupération après une opération au genou droit.

Le Chili entamera le Mondial le 13 juin face à l'Australie, dans le groupe B où il sera opposé aussi à l'Espagne, tenante du titre, et des Pays-Bas, les finalistes de 2010.

Fifa.com (20/05/2014)

Pays-Bas, Van der Sar : "Ça commence à ressembler à une malédiction"



L'un des meilleurs gardiens de but des années 1990 et 2000, Edwin van Der Sar, a marqué son époque, notamment par des performances éblouissantes en club. Une Coupe du Monde des Clubs de la FIFA, une Coupe intercontinentale, deux Ligues des champions de l'UEFA - la première avec l'Ajax Amsterdam et la seconde avec Manchester United, avec entre les deux des passages à la Juventus et à Fulham -, huit championnats nationaux, à quoi on ajoutera 130 sélections en équipe des Pays-Bas : le palmarès d'Edwin van der Sar force le respect.

FIFA.com l'a rencontré pour parler de finales, de penalties, de records battus et de son avis sur les chances des Pays-Bas à Brésil 2014.

Edwin, en club, quel est le moment qui a le plus marqué votre carrière ?
Logiquement, on est très marqué par le club dans lequel on a commencé sa carrière professionnelle. J'ai vécu des moments fantastiques à l'Ajax. Nous étions une bande de jeunes et je crois pouvoir dire que dans le milieu des années 1990, nous pouvions rivaliser avec les plus grands clubs européens. D'ailleurs, nous avons gagné la Ligue des champions. Cela dit, le moment qui m'a le plus marqué est la finale de la Ligue des champions 2008, à Moscou. Dans la séance de tirs au but, j'arrête le dernier penalty, ce qui veut dire que le match est terminé et que nous sommes champions d'Europe. Dans les trois ou quatre secondes qui suivent ce moment, vous savez que toute l'attention est sur vous. C'est une expérience incroyable.

Vous détenez plusieurs records, dont celui du nombre de sélections avec les Pays-Bas. Le fait de battre des records vous manque-t-il depuis que vous avez raccroché les crampons ?
Évidemment, le football, le jeu, l'ambiance du vestiaire, tout cela me manque. Aujourd'hui, je suis directeur marketing à l'Ajax, donc je travaille toujours dans le monde du football, mais dans un contexte complètement différent. C'est beaucoup plus dur, mais c'est gratifiant. Nous essayons de construire quelque chose à l'Ajax, avec notre fameux centre de formation. Notre objectif est bien sûr que les jeunes arrivent en équipe première et puissent à un moment ou l'autre rivaliser avec les clubs européens mieux armés que nous au niveau financier. C'est une excellente opportunité de continuer d'apprendre sur moi-même et de faire profiter le club de toute l'expérience que j'ai pu accumuler au cours de ma carrière de joueur.

Vous avez gagné la Ligue des champions de l'UEFA en 2008 à l'issue des tirs au but mais dix ans plus tôt, à France 1998, vous aviez été éliminé par le Brésil de la même façon. Est-ce toujours un souvenir douloureux ?
En football, seule la victoire compte. Avec l'équipe nationale, j'ai disputé plusieurs demi-finales et perdu la plupart d'entre elles aux penalties. À mon époque, nous ne réussissions jamais à franchir l'obstacle des demi-finales. En Afrique du Sud, les Pays-Bas ont enfin réussi à atteindre la finale mais là encore, ça ne s'est pas bien terminé. Dans notre histoire, nous avons disputé trois finales de Coupe du Monde, sans en gagner une seule. Ça commence à ressembler à une malédiction. Pour ce qui est de cette demi-finale face au Brésil, ça reste quand même le meilleur souvenir de ma carrière en Coupe du Monde. Je m'en souviens très bien. L'ambiance avant le match était magnifique. Un côté du stade était orange, l'autre jaune et bleu, les couleurs du Brésil. La lumière du ciel bleu a peu à peu cédé la place à celle des projecteurs. Ce match a été à la fois complètement fou et très tendu. Il y a eu la prolongation, puis les penalties. J'avais les nerfs à fleur de peau mais en même temps, je suis fier d'avoir vécu une telle expérience. Aller aussi loin en Coupe du Monde, ça n'arrive pas tous les jours.

Les Pays-Bas ont-ils les moyens de réussir un bon parcours à Brésil 2014 ?
Nous traversons une période délicate, au sens où nous n'avons pas un joueur de classe mondiale à chaque poste. En plus, il y en a trois ou quatre qui commencent à devenir âgés. On sent qu'il est temps que la nouvelle génération prenne la relève et retrouve le plus haut niveau, en club comme en équipe nationale. Nous n'avons pas été très brillants au cours des trois ou quatre dernières années. Non, seulement les trois dernières années car il y a quatre ans, nous étions en finale de la Coupe du Monde !

Vous devez être particulièrement attentif au poste de gardien en sélection. À votre avis, qui devrait être titulaire ?
Jasper Cillessen. Il joue à l'Ajax et a déjà gardé les buts hollandais trois ou quatre fois. Il est jeune et semble promis à un bel avenir. Il possède un excellent jeu au pied, ce dont l'Ajax et les Pays-Bas ont besoin car leur jeu est basé sur la possession. Il a les capacités de garder les buts de l'équipe nationale au Brésil. Évidemment, comme il joue dans mon club, c'est tout le mal que je lui souhaite. Cela dit, n'importe quel gardien hollandais me conviendra, à partir du moment où il ne prend pas de buts !

Fifa.com (23/05/2014)

Chili : Hernandez écarté sur blessure



Le milieu de terrain Pedro Pablo Hernandez a été écarté de la liste du Chili pour le Mondial-2014 à cause d'une blessure à la jambe, a déclaré samedi la Fédération chilienne de football.

Il est le sixième joueur écarté de la liste initiale des 30 après Enzo Andia, Paulo Garces, Gustavo Canales, Esteban Paredes et Matias Fernandez.

Le sélectionneur argentin Jorge Sampaoli n'a plus qu'un nom à rayer d'ici au 2 juin pour avoir sa liste des 23 pour le Mondial, où le Chili affrontera l'Espagne, les Pays-Bas et l'Australie.

La liste des 24

Gardiens : Claudio Bravo (Real Sociedad/ESP) Johnny Herrera (Universidad de Chile), Cristopher Toselli (Universidad Católica)

Défenseurs : Gary Medel (Cardiff City FC/ENG), José Rojas (Universidad de Chile), Eugenio Mena (Santos FC/BRA), Gonzalo Jara (Nottingham Forest/ENG), Marcos González (Unión Española)

Milieux : Arturo Vidal (Juventus Turin/ITA), Mauricio Isla (Juventus Turin/ ITA), Marcelo Díaz (FC Bale/SUI), Francisco Silva (Osasuna/ESP), Rodrigo Millar (CSD Atlas/MEX), Felipe Gutiérrez (FC Twente/NED), José Pedro Fuenzalida (Colo Colo), Carlos Carmona (Atalanta/ITA), Jean Beausejour (Wigan/ENG), Charles Aránguiz (Internacional de Porto Alegre/BRA), Miiko Albornoz (Malmo/SWE).

Attaquants : Alexis Sánchez (FC Barcelone/ESP), Eduardo Vargas (Valence/ESP), Jorge Valdivia (Palmeiras/BRA), Mauricio Pinilla (Cagliari/ITA), Fabián Orellana (Celta Vigo/ESP)

Fifa.com (24/05/2014)

Espagne : Del Bosque diffère l'annonce des 23



Le sélectionneur espagnol Vicente del Bosque, qui devait dévoiler dimanche sa liste des 23 joueurs pour le Mondial-2014, a repoussé son choix d'une semaine en raison de doutes sur la forme de certains joueurs, notamment les finalistes de la Ligue des champions samedi soir.

"Nous courions le risque de ne pas prendre les bonnes décisions et de commettre des erreurs", s'est justifié le technicien, qui a promis d'officialiser sa liste définitive après le match de préparation contre la Bolivie vendredi prochain à Séville (20h00 GMT).

En vue de cette rencontre, le sélectionneur des champions du monde 2010 a présenté en conférence de presse une liste provisoire de 19 joueurs: y figurent 18 joueurs présents dans la liste des 30 communiquée mi-mai, ainsi que Gerard Deulofeu, jeune ailier du FC Barcelone qui n'est pas parmi les 30 mais a tout de même été convoqué, semble-t-il pour faire le nombre.

"Il y a eu (samedi) un match très intense, de 120 minutes. Nos doutes peuvent se justifier, c'était pour éviter de prendre des décisions hâtives", a expliqué Del Bosque.

"Nous avions huit joueurs potentiels occupés par le match Real-Atletico, qui s'ajouteront à la liste de 18, ce qui fera un total de 26 joueurs. Après la Bolivie, nous en écarterons trois", a-t-il poursuivi.

"Ne pas emmener des joueurs diminués"
Quatre joueurs du Real Madrid (Casillas, Carvajal, Xabi Alonso, Sergio Ramos) et quatre autres de l'Atletico (Koke, Villa, Diego Costa et Juanfran) étaient à Lisbonne samedi soir à l'occasion de la finale de la Ligue des champions, remportée par le Real face à son voisin (4-1 a.p.) au bout de 120 minutes de jeu.

Diego Costa, qui a apparemment rechuté de sa blessure musculaire à une cuisse, a dû sortir au bout de seulement neuf minutes au Stade de la Luz et ses pépins physiques à répétition inquiètent beaucoup en Espagne. Son coéquipier Juanfran s'est pour sa part plaint d'une cheville et a fini le match en boîtant.

"Nous avons jusqu'au 2 juin pour transmettre la liste définitive. Hier (samedi) certains ont ressenti des problèmes physiques et nous devons nous assurer qu'ils sont en parfaite condition pour le Mondial. Nous aimerions que tous soient aptes à l'entraînement le 2 juin. Nous ne pouvons pas emmener des joueurs diminués", a dit Del Bosque.

Grands absents de la liste provisoire de 19 joueurs pour affronter la Bolivie, les attaquants Alvaro Negredo (Manchester City) et Fernando Llorente (Juventus Turin) semblent mal partis pour être du voyage au Brésil mais Del Bosque a insisté sur le fait que rien n'était encore décidé.

"Personne n'est écarté", a-t-il assuré, ajoutant que le seul joueur parmi les 30 à être certain de ne pas être au Mondial était le milieu du Bayern Munich Thiago Alcantara, forfait sur blessure.

Cette sélection de "18+8" joueurs dessine néanmoins en creux un premier écrémage puisque Fernando Torres et David Villa, champions du monde en 2010 avec la "Roja" mais moins décisifs qu'auparavant en club, semblent partir en pole pour accompagner Diego Costa en attaque au Brésil.

Del Bosque a indiqué qu'il devrait a priori publier sa liste définitive "le jour après ce match" amical contre la Bolivie, soit samedi prochain. Les 19 joueurs sélectionnés pour cette rencontre sont attendus lundi au centre d'entraînement de la "Roja", près de Madrid.

L'Espagne, placée dans le groupe B du Mondial, entamera la défense de son titre le 13 juin contre les Pays Bas avec une revanche de la finale de la Coupe du monde 2010 en Afrique du Sud (1-0 a.p.).

Les 19 joueurs convoqués pour affronter la Bolivie vendredi prochain à Séville (20h00 GMT)

Gardiens: José Manuel Reina (Naples/ITA) et David De Gea (Manchester United/ENG).

Défenseurs: Gerard Piqué et Jordi Alba (FC Barcelone), Javi Martinez (Bayern Munich/GER), César Azpilicueta (Chelsea/ENG), Raul Albiol (Napoli/ITA), Alberto Moreno (Séville FC)

Milieux: Xavi Hernandez, Sergio Busquets, Andres Iniesta et Cesc Fabregas (FC Barcelone), Santiago Cazorla (Arsenal/ENG), Ander Iturraspe (Athletic Bilbao), Juan Mata (Manchester United/ENG)

Attaquants: David Silva (Manchester City/ENG), Pedro Rodriguez (FC Barcelone), Fernando Torres (Chelsea/ENG).

Joueur convoqué mais ne figurant pas dans la liste des 30 pour le Mondial: Gerard Deulofeu (FC Barcelone).

Fifa.com (25/05/2014)

Australie 1 - Afrique du Sud 1
L'Australie accrochée par l'Afrique du Sud



L'Australie a été tenue en échec 1 à 1 par l'Afrique du Sud en match de préparation au Mondial-2014, lundi, au stade olympique de Sydney.

Tim Cahill, qui a honoré sa 69e sélection, a égalisé pour l'Australie une minute après l'ouverture du score par Ayanda Patosi pour les Sud-Africains à la 13e minute.

Au Brésil, l'Australie évoluera au premier tour dans le groupe B en compagnie de l'Espagne, championne du monde en titre, des Pays-Bas, finalistes de la dernière édition, et du Chili.

Buts
Australie : Cahill (14)
Afrique du Sud: Patosi (13) 

Fifa.com (26/05/2014)

Espagne, Torres : "Une année décevante"



L'attaquant de Chelsea Fernando Torres s'est dit "ravi" lundi de rejoindre l'Espagne, espérant figurer dans l'équipe définitive pour le Mondial au Brésil, après une année "décevante" avec les Blues de Jose Mourinho.

Torres fait partie de la liste provisoire des 19 joueurs retenus par le sélectionneur des champions du monde, Vicente del Bosque, pour le match de préparation contre la Bolivie vendredi à Séville (20h00 GMT).

Il a été préféré aux attaquants Alvaro Negredo (Manchester City) et Fernando Llorente (Juventus Turin), même si la liste définitive ne sera dévoilée qu'après ce match, certains joueurs blessés comme Diego Costa ou Juanfran (Atletico Madrid) restant incertains.

"Je suis ravi d'être ici près d'un an après la Coupe des Confédérations (où l'Espagne a perdu en finale contre le Brésil, ndlr). Ravi. J'ai envie de commencer" le plus vite possible, a affirmé le joueur à la presse au camp d'entraînement à Madrid.

Le joueur de 30 ans n'a pas caché sa déception quant à la saison écoulée, où l'international (36 buts, 106 sél.) au palmarès consistant est devenue la dernière roue du carosse des Blues.

"C'a été une année bizarre pour tout, une année de forte transition dans mon club" de Chelsea, entraîné par l'ex-technicien du Real Madrid, le Portugais Jose Mourinho.

"Nous sommes arrivés proches de tout mais nous n'avons remporté aucun titre à la fin. C'est une année décevante aussi parce que nous n'avons pas pu gagner après plusieurs années de suite de victoires", a-t-il affirmé.

"Et sur le plan personnel, pareil", a-t-il poursuivi.

Chelsea a terminé troisième du championnat d'Angleterre et a été éliminé en demi-finale de la Ligue des Champions par l'Atletico Madrid.

Torres, qui avait marqué 91 buts en 244 matches en Espagne alors que sa carrière débutait à peine, n'en a engrangé que 43 en 169 sous le maillot des Blues alors que l'unique buteur de la finale de l'Euro-2008 était censé y devenir une star planétaire.

Pour lui, "cela a donc été une récompense spectaculaire de pouvoir être ici et oublier les clubs et nous concentrer sur le Mondial".

Et s'il a nettement moins joué que les saisons précédentes, "cela peut être important pour être en forme physiquement".

"J'étais très bien, très fort dans mes derniers matches et donc j'espère que ça va continuer", a-t-il assuré.

Fifa.com (26/05/2014)

Espagne : Gros doutes sur Diego Costa



L'attaquant espagnol d'origine brésilienne Diego Costa reste incertain pour le Mondial (12 juin-13 juillet) au Brésil, a affirmé lundi un médecin, confirmant que la blessure du joueur à la cuisse droite perdure.

"Ca ne va pas mieux", a déclaré à la radio Cadena Cope le Dr Pedro Guillén, directeur de la clinique Cemtro où le buteur de l'Atletico Madrid a effectué une IRM à la demande de l'équipe médicale de la sélection espagnole.

"Il en est plus ou moins au même point" qu'avant la finale de la Ligue des Champions contre le Real Madrid, samedi, lors de laquelle il n'a joué que les neuf premières minutes.

"Il a toujours une blessure de premier degré du biceps de la cuisse", a ajouté le Dr Guillen, précisant que le joueur devrait se reposer "au moins de dix à quinze jours".

Le médecin a expliqué que le problème de Diego Costa venait du fait que la blessure se situe dans une zone proche d'une précédentes déchirure musculaire.

Toutefois, le Dr Guillen n'a pas exclu que Diego Costa puisse être remis pour le premier match de la "Roja" en Coupe du Monde, le 13 juin à Salvador contre les Pays-Bas.

"Pour le 13, il pourrait être prêt, mais cela dépendra de son évolution", selon le médecin.

Le sélectionneur espagnol Vicente del Bosque a décidé de reporter la publication de la liste définitive pour le Mondial jusqu'à l'après match amical contre la Bolivie vendredi, plusieurs joueurs étant incertains.

L'Espagne, championne du monde en titre, se trouve dans le groupe B avec les Pays-Bas, le Chili et l'Australie.

Fifa.com (26/05/2014)

Espagne : Del Bosque face aux journalistes d'un jour



Micros, flashes, rafale de questions : les contacts entre la presse et les grands entraîneurs de la planète football se déroulent en général suivant le même rituel… avec parfois quelques surprises.

C'est ainsi que FIFA.com a réservé au sélectionneur de l'Espagne Vicente Del Bosque un entretien bien différent de ses face-à-faces habituels en lui soumettant les questions de journalistes inattendus : trois entraîneurs présents à la Coupe du Monde de la FIFA, Brésil 2014, et deux cadres de la Roja.

Ses homologues Paulo Bento (Portugal), Alberto Zaccheroni (Japon) et Jürgen Klinsmann (États-Unis) ne manquaient pas de sujets à aborder avec le vainqueur d'Afrique du Sud 2010 et de l'UEFA EURO 2012, qui a souri en découvrant que Xavi Hernández et Sergio Ramos étaient, eux aussi, de la partie.

"J'aurais peut-être dû céder ma place à un autre"
Del Bosque s'est prêté à l'exercice de bonne grâce et avec humour. "À titre personnel, étant donné qu'un seul entraîneur a réussi à gagner la Coupe du Monde deux fois de suite, j'aurais peut-être rendu service à la sélection espagnole en cédant ma place à un autre", a-t-il répondu en souriant à la question de Zaccheroni sur les changements au sein de l'équipe championne du monde.

De son côté, Paulo Bento était curieux de connaître les impressions d'un homme assis sur le toit de l'Europe et du monde. Klinsmann a, quant à lui, voulu savoir quel était le secret de l'Espagnol pour motiver ses troupes. Il a profité de l'occasion pour lui demander une faveur : "Levez le pied, laissez-en un peu aux autres !".

Et ce n'est pas tout. Après avoir admis que le regard de ses joueurs avait changé après tant de victoires consécutives - "Cela nous arrive à tous. Nous ne sommes pas les mêmes à 18 ou à 30 ans" -, l'ex-joueur et entraîneur du Real Madrid a répondu à deux ultimes questions. "Vous qui avez tout gagné, dans quel rôle avez-vous pris le plus de plaisir ? En tant que joueur ou entraîneur ?", l'a interrogé Xavi. Sergio Ramos, lui, est revenu sur l'UEFA EURO 2012 pour demander au technicien ce qu'il avait pensé quand il l'avait vu exécuter une Panenka lors les tirs au but face au Portugal. La réponse en vidéo !

Fifa.com (27/05/2014)

Pays-Bas : Van der Vaart renonce au Brésil



Le milieu de terrain des Pays-Bas Rafael van der Vaart, blessé, ne sera pas en mesure de participer au Mondial-2014 (12 juin - 13 juillet), rapportent mercredi des médias néerlandais.

Le meneur de jeu du HSV Hambourg s'est blessé seul à la cuisse droite lors d'un entraînement individuel au Portugal où la sélection Oranje effectue un stage. Après examen médical, Louis van Gaal a acté le forfait du joueur pour la Coupe du Monde, indique le site internet du magazine Voetbal International.

Ce forfait assure désormais à Wesley Sneijder une place parmi les 23 Néerlandais qui s'envoleront pour le Brésil.

Van der Vaart, Sneijder (Galatasaray) et Georginio Wijnaldum (Feyenoord) étaient les trois joueurs en concurrence pour le poste de N.10 dans l'effectif de Van Gaal.

Après Kevin Strootman (AS Rome, blessé à un genou), Van der Vaart est le deuxième milieu de terrain Oranje à devoir renoncer à l'aventure brésilienne.

En phase de poule, les Pays-Bas rencontreront l'Espagne, le Chili et l'Australie dans le groupe B.

Fifa.com (28/05/2014)

L'Australie ouvre le ballet des arrivées



La première des 31 sélections attendues au Brésil pour disputer la Coupe du Monde de la FIFA™ est arrivée dans le pays hôte. La sélection australienne a débarqué, le mercredi 28 mai 2014 aux alentours de 18 heures, à l'aéroport international de Curitiba afin de commencer sa préparation sur le sol brésilien avant le coup d'envoi de la Coupe du Monde de la FIFA 2014.

"Nous sommes des outsiders. Ce sera une grande opportunité pour la sélection australienne de créer la surprise. C'est très enthousiasmant. Le tournoi se déroule au pays du football. Il est certain que cela apporte une motivation supplémentaire", a confié le milieu de terrain Tommy Oar.

La délégation a ensuite rejoint Vitória (ES), où se situe le Centre d'entraînement de la sélection australienne. "Nous nous sommes entraînés ces derniers jours et tout s'est bien passé. Nous avons encore deux semaines pour peaufiner notre préparation et être complètement prêts pour notre premier match", a ajouté Oar.

L'Australie participe à sa troisième Coupe du Monde consécutive. Placée dans le Groupe B, elle affrontera le Chili (13 juin), puis les Pays-Bas et l'Espagne, championne du monde en titre.

Fifa.com (29/05/2014)

L'Espagne face au risque d'une préparation tronquée



L'équipe d'Espagne, championne du monde en titre, a vu ses plans perturbés par la finale 100% espagnole en Ligue des champions et son équipe-type risque peut-être de manquer de temps pour effectuer les ultimes réglages avant le Brésil.

Onze jours, c'est le court délai dont la "Seleccion" devrait disposer pour s'entraîner au grand complet, entre le 2 juin, date de début d'un stage au Etats-Unis, et le 13 juin, jour de son entrée en lice face aux Pays-Bas en Coupe du monde.

La faute à la C1, dont la finale a été remportée samedi dernier par le Real Madrid aux dépens de l'Atletico (4-1 a.p.). Entre la mise au repos de huit joueurs finalistes et diverses blessures, le sélectionneur espagnol Vicente del Bosque a dû différer l'annonce de sa liste de 23 joueurs et composer un groupe provisoire de 19 noms pour affronter la Bolivie en match de préparation vendredi à Séville (20h00 GMT).

"Nous sommes un cas particulier, nous sommes l'unique sélection qui s'est retrouvée dans cette situation puisque deux de nos clubs ont atteint la finale de la Ligue des champions", a souligné Del Bosque dimanche.

Du coup, contrairement à d'autres grands favoris comme le Brésil, la "Roja" n'a pas encore pu à ce jour travailler avec la totalité de son effectif et elle ne devrait pouvoir le faire qu'à partir de lundi prochain.

Cette semaine, les 19 joueurs convoqués ont travaillé au centre d'entraînement de Las Rozas, près de Madrid, avec un état d'esprit peut-être altéré par le fait que tous ne sont pas assurés d'aller au Mondial: Del Bosque a expliqué qu'aucun joueur de sa pré-liste de 30 n'était "écarté" et qu'il réduirait cette liste à 23 noms après la rencontre contre la Bolivie.

"Le temps est suffisant" -
L'incertitude ? "Nous ne voulons pas trop y penser", a coupé l'attaquant Fernando Torres mardi. "Nous sommes un groupe qui a passé beaucoup de temps ensemble et nous retrouver pour nous entraîner ensemble est toujours un plaisir (...) La concurrence est saine, comme elle l'a toujours été."

Reste que Vicente del Bosque, avec son habituel sens de la diplomatie, aurait sans doute aimé éviter cette situation inconfortable. Reconnaissant des "doutes", il a souhaité attendre de jauger l'état de forme de certains de ses hommes et a exclu d'emmener au Brésil des joueurs "diminués", ce qui entretient le doute autour de Diego Costa (cuisse) ou de Jesus Navas (cheville).

Malgré tous ces contretemps, Del Bosque s'est néanmoins voulu rassurant à un peu plus de deux semaines d'entamer la défense du titre mondial conquis en 2010 en Afrique du Sud.

"Nous ne voulons pas nous plaindre du fait que nous disposons de peu de jours. Je crois que le temps que nous avons est suffisant pour arriver en bonne condition le 13 juin", a-t-il jugé. "Notre liste est dans la continuité, elle vient de loin et nous avons beaucoup de joueurs qui ont déjà travaillé avec nous."

Il est vrai que l'Espagne, dont le jeu s'est rôdé au fil de ses récentes conquêtes (Euro-2008, Mondial-2010, Euro-2012), n'a peut-être pas besoin de longues mises en places tactiques pour être performante: son football bien huilé et son inégalable expérience peuvent suffire.

Fifa.com (29/05/2014)